Titre : Blue Period, tome 02
Auteur : Yamaguchi Tsubasa
Éditeur : Pika (Seinen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Yatora avait décidé de poursuivre des études prestigieuses pour répondre aux exigences de son entourage. Mais pour assouvir la frénésie dévorante du désir qu’il ressent en dessinant, il vise d’intégrer la prestigieuse université des Arts de Tokyo. Est-il prêt à sortir de sa zone de confort, à se confronter au regard des autres, à des talents accablants et, surtout, à surmonter sa peur d’échouer ?
J’avais hâte de découvrir ce que l’auteur nous réservait pour ce second tome. J’ai tellement aimé le premier tome, que je redoutais que celui-ci soit moins bien.
Au début, j’ai eu un peu de mal à me replonger dans l’histoire. Je pense que ce qui me pose le plus de problème, ce sont les noms des personnages. Quand ils parlent d’Untel ou d’Untel, je mets du temps à visualiser qui c’est et ça me freine.
Il y a quelques événements majeurs, néanmoins rien de particulièrement captivant :
– Mori a été reçue dans une école d’art donc elle quitte le lycée. On l’avait déjà appris dans le précédent, mais là, c’est effectif.
– Ayukawa et Yatora suivent des cours du soir, le premier en peinture japonaise, le second en peinture à l’huile. Là encore, rien de nouveau, c’était aussi annoncé dans le 1.
– Notre héros entre en terminale et il fait une prépa d’été.
On découvre de nouveaux personnages :
– Yotasuke : on l’avait déjà rencontré, mais comme il participe également aux mêmes cours que Yatora, il est plus présent. Je ne savais pas trop quoi penser de lui, mon instinct me soufflait de ne pas l’apprécier. Et si je me suis tatouillée pendant plus de la moitié de ce manga, je peux dire officiellement que je le déteste. Il se montre franc avec Yatora sur son travail et ses mots sont blessants, outre mesure ce n’est pas grave si cela permet à l’autre de s’améliorer, sauf que là, il le fait sciemment pour rabaisser son camarade et ça, je ne peux pas lui pardonner.
– Hashida : je ne sais pas trop quoi penser de lui, il est sympa donc pour l’instant je l’aime bien. À voir ce que ça donnera par la suite.
– Ooba : c’est la prof des deux cours. Dans un premier temps, elle m’a fait grincer des dents. Elle a un côté joyeux exubérant qui m’horripile. Mais quand elle fait passer les entretiens avec les élèves, une autre facette de sa personnalité apparaît. Elle est passionnée, se montre patiente et prend le temps d’expliquer à Yatora ce qui manque à ses œuvres, j’ai apprécié ça chez elle. Grâce à elle, j’ai découvert une partie encore plus technique de la peinture à l’huile : la composition. Ça permet à notre héros de comprendre certaines œuvres, d’entrevoir des chemins à travers les toiles… c’était passionnant. Et puis elle lui montre des peintures d’élèves de Geidai et certaines m’ont fascinée (surtout celle avec les trois miroirs et les câbles), j’ai regretté qu’il n’y ait pas de couleurs.
Il leur reste cent jours avant l’examen d’entrée à l’école d’art. Je me demande ce que nous réserve le troisième tome.
J’ai adoré cette lecture. J’irai samedi à ma librairie et s’ils ont le suivant, je me le prendrai.