Titre : Le chat aux sept vies, tome 2
Auteur : Gin Shirakawa
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 144
Quatrième de couverture : Nanao est un chat dont le maître a disparu. Yoshino Narita est une femme dont l’époux est mort. Pour cet animal et cet humain ayant tous deux perdu un être cher, ce collier qu’“il” leur a laissé est la seule chose qui les relie. À la recherche d’un peu de chaleur pouvant apaiser leur souffrance, chacun décide de s’ouvrir peu à peu à l’autre…
J’avais super hâte de lire ce second tome, donc dès que j’ai eu quelques minutes de repos, je me suis lancée à corps perdu dans cette lecture.
J’ai trouvé ce second tome un peu moins triste… alors un peu seulement. Le premier tiers est la continuité du drame qui a frappé Yoshino et Nanao, un évènement tragique qui les lie étroitement.
Par contre la suite est pleine d’espoir. Yoshino parvient progressivement à vaincre sa crainte des chats. Machi et Nanao abandonnent leur haine des humains au contact de la jeune fille. Après tout, l’homme n’est pas que cruauté – difficile de se dire ça quand on sait comment la queue de Nanao a pris sa forme tordue.
Une relation de confiance et d’affection commence à se tisser entre Yoshino et les deux chats errants. Ça se fait en douceur et si naturellement, à part quelques petits heurts (là, je pense au moment où Machi vient rejoindre la propriétaire des bains publics sur le banc… ce premier contact physique m’a fait sourire et m’a filé des frissons).
On pourrait trouver ça un peu rapide et il est probable que ceux qui ont un chat un peu sauvage ont eu ce ressenti, mais ce n’est pas mon cas… pour moi, c’est un besoin vitale que nos trois héros assouvissent : on sent bien qu’ils ont manqué d’affection pendant trop longtemps et que maintenant qu’ils connaissent ce sentiment de plénitude, il devient nécessaire.
Ayant connu ça avec Polo, mon ch’âme sœur, c’est ainsi que je l’interprète et je ne pense pas tomber à côté. Le mangaka retranscrit parfaitement l’essence même des chats, c’est pour ça que j’aime autant ce manga… pour ça et pour ses personnages si touchants.
Un autre bon point : on en sait plus sur le passé de Machi, ce qui le rend aussi attachant que Nanao.
J’ai déjà parlé des dessins dans ma chronique du tome 1. C’est toujours aussi beau, aussi réaliste. Je suis fan !
Bref, je ne vais pas m’attarder davantage parce que le troisième et dernier tome que j’ai hâte de commencer m’attend. C’est également un coup de cœur.