Titre: La pâtisserie Bliss, tome 1
Auteur: Kathryn Littlewood
Éditeur: Editions Pocket Jeunesse
Nombre de pages: 259
Quatrième de couverture: La pâtisserie de la famille Bliss cache un secret très ancien : un livre de recettes magiques. Le jour où Rose et ses frères et sœurs se retrouvent seuls à tenir la boutique, ils se lancent dans quelques recettes un peu… spéciales. Mais les Muffins d’amour et les Cookies de la vérité vont transformer la petite ville de Calamity Falls en véritable maison de fous…
Un livre jubilatoire, un petit parfum de Roald Dahl.
J’avais très envie d’une lecture rapide, fluide et légère. Pour la rapidité, ce n’était pas réellement ça mais avec mes trois jours de gastro, pas moyen d’ouvrir ce livre, rien que de m’imaginer lire la description d’un muffins, j’en avais la gerbe. Par contre, pour le reste, j’ai tapé juste.
Seul soucis : je n’ai pas aimé… du tout.
Il contient de très bonnes idées : j’ai adoré les recettes contenues dans le Livre de recette des Bliss, le côté contexte qui a permis la création de la recette originale, la façon dont les ingrédients sont listés, etc. ; de plus, l’histoire en elle-même avait un côté très frais, un petit air de folie, un peu comme du Roald Dahl mais en plus complet notamment sur les personnages, leur ressenti, etc.
Par contre, deux points noirs qui ne sont pas passés :
-le premier concerne les rapports entre les parents et les enfants Bliss et la distance que l’auteure semble mettre entre eux ; je m’explique parce que ce n’est pas très clair : à plusieurs reprises, un des personnages pense à l’un de ses parents et notamment à un événement qui a eut lieu avec eux, jusque là, normal mais ce qui m’a dérangée, c’est qu’au lieu de placer un « son père » ou « sa mère », l’auteure va les appeler par leur prénom Céleste ou Albert, du coup, ça rend tout ça très froid et même si ce n’est pas tout le temps, ça m’a suffisamment fait tiquer à plusieurs reprises pour que ça me gène.
-le second point : les personnages. Déjà les noms des gamins : Si Oliver et Rosemary passent encore, pour Origan et Anis, du tout et ça donne déjà le ton. De plus, je les ai trouvés super chiants, j’ai eu envie de les baffer du début à la fin. Ils ont rendu cette lecture pénible.
Je n’ai absolument pas aimé et je ne lirai pas la suite.
Pas sûre qu’il entre totalement dans le challenge automnal, mais il y a autant de jaune-rouge-orange que de bleu, ça devrait le faire ! :p