Titre: Le Bal des Dragons
Auteur: Jessica Day George
Éditeur: Albin Michel
Collection: Wiz
Nombre de pages: 384
Quatrième de couverture: Dans les contes de fées, les demoiselles sont en détresse et les dragons toujours cruels. Mais Creel n’est pas du genre à se laisser faire. Et les dragons censés la terrifier, sont trop occupés à se disputer ou à collectionner des escarpins ! Creel et les dragons vont sceller un pacte et mettre le royaume sens dessus dessous. Cette fois, l’histoire ne finit pas du tout comme on le croit…
J’avais pris ce livre pour ma fille à la base, il y a déjà un moment, lors d’une vente privée. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en l’ouvrant : le résumé ne me donnait pas plus envie que cela et c’est dommage parce qu’il ne met pas du tout en valeur cette géniale histoire. Loin de là !
Déjà, dans ce roman, les dragons ne passent pas leur temps à se disputer et ils ne collectionnent pas tous des escarpins comme semble le sous-entendre la quatrième de couverture : seul Theoradus, le dragon de Carlieff (village de l’héroïne Creelisel), collectionne les chaussures.
Dans notre monde, les dragons sont connus pour aimer l’or et les joyaux mais à Féravel et alentours, ce n’est pas tout à fait cela : chaque dragon possède une collection différente qu’ils considèrent comme leur trésor (les chaussures, les vitraux, etc…) Ni ma fille ni moi ne nous y attendions donc lorsque le récit nous a mené dans la grotte de Theoradus et qu’on a découvert qu’il collectionnait les souliers en tout genre, ça nous a d’abord décontenancées avant de nous faire éclater de rire.
J’ai adoré les personnages : Creel a un sacré tempérament ce qui la place des fois dans des situations délicates ; Marta, Larkin et Ella ne sont pas ce qu’elles semblent être d’un premier abord ; la princesse Amalia est égale à elle-même, peste jusqu’au bout. Il y a encore un paquet de personnage dont j’aimerais parler mais ils sont vraiment trop nombreux.
Quant aux dragons, étant une grande fan, j’ai été au comble du bonheur : Theoradus est plus sympathique que ce qu’il semble au début, Shardas est attachant au possible, Féniul est très drôle et ne parlons pas des autres. Je reste vague et passe sciemment sous silence leur collection, histoire de laisser la surprise.
On a adoré cette histoire, chaque chapitre terminé était une torture puisqu’il nous fallait attendre le lendemain pour lire la suite. Ces derniers jours, j’ai donné un grand coup parce qu’on voulait le terminer avant la rentrée -pfiou ! On a réussi.
Ça a été une excellente lecture – on a vibré avec les personnages- une très bonne surprise : il est à la fois amusant, divertissant, triste, magnifiquement décrit, passionnant. Un seul regret : il n’y en a qu’un seul en français et je ne pense pas que la suite sera éditée… même si peu importe, la fin est une vraie conclusion en soit donc on ne ressent pas vraiment ce manque à moins de savoir qu’il y a 3 volumes en tout.