Titre: Jusqu’à la Fin des Temps
Auteur: Céline Guillaume
Éditeur: Underground
Nombre de pages: 216
Quatrième de couverture: Au milieu des bois, lors d’une nuit sans lune, elle m’apparut pour la première fois. Mythe ou réalité, annonciatrice d’infortune ou de réussite, je l’ignorais… Seule une antique pièce syrienne abandonnée sur mon siège témoignait de ma rencontre avec la Dame Blanche, messagère de l’au-delà qui allait me guider vers ma destinée tracée depuis la nuit des temps.
Huit siècles après le début de cette histoire dans l’Histoire, je tenais dans mes mains notre devenir.
Ce mois-ci, j’ai à nouveau pu participer à l’événement Un mois, une maison, un achat : Les éditions Underground. Ma binômette Alicia du blog Psycho Boook et moi avons profité d’avoir choisi la même roman pour le lire en LC.
Ce qui m’a attirée d’un premier abord, c’est la couverture. Je l’ai trouvé toute simple mais très jolie : elle est cartonnée et le titre comme le nom de l’auteure sont en lettres d’or.
Mais ce ne fut pas la seule raison : j’avais lu et plus qu’adoré le ballet des âmes de Céline Guillaume puisque c’était un coup de cœur ; de plus, le résumé m’a beaucoup plu, principalement la présence de la Dame Blanche. Je m’attendais à ce que l’histoire tourne autour de ce mythe, finalement, ce n’est qu’un très vague prétexte au prologue, un personnage qui était loin d’être nécessaire, Angèle suffisait largement comme “prophétesse”.
Au final, c’est davantage une histoire d’amour et de réincarnation, ce qui ne me pose pas plus de soucis que ça.
Ce qui m’a vraiment ralenti dans ma lecture, c’est l’univers : j’aime particulièrement ce qui touche au médiéval et la plume de l’auteure me plaît énormément, seulement, ce coup-ci, c’est du médiéval oriental et j’ai beaucoup de mal avec tout ce qui touche à l’ambiance mise en place, mon cerveau déconnecte automatiquement quand on parle de tissu en damas, de sultan et autres allusions du genre. Du coup, à plusieurs reprises, j’ai été obligée de relire certains passages et me concentrer plus que de coutume. Bref, ça a parfois été laborieux.
La seule partie que j’ai vraiment aimé, c’était la seconde : les souvenirs de la vie passée de l’héroïne, Cassandra, parce qu’on se situe autant du côté des croisés que de celui des hommes de Saladin. Et la prise de Damas par les occidentaux a été pour le moins rude à découvrir, la fin plus que le début.
La troisième partie était également intéressante, même si j’ai trouvé le côté mission humanitaire relativement succinct. A la fin, il se passe un événement douloureux pour l’héroïne qui est bien traité, un peu vague dans les faits mais relativement réaliste ; assez bien résumé du côté des sentiments éprouvés, principalement l’incompréhension et la tristesse, par contre, il manquait la culpabilité “si on n’avait pas fait ça, ça ne serait pas arrivé” – l’auteure a peut-être préféré ne pas alourdir le récit avec cette émotion, n’empêche que ça manque.
En résumé, il y a eu du bien et du moins bien. Pour moi c’est une déception, probablement parce que j’en attendais trop.
Vous pourrez découvrir l’avis de Psycho Boook ici
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Oh, cool ! Tu as déplacé ta chronique ! Je file t’y mettre un mot ^_^