Titre: Les enfants font d’épouvantables animaux de compagnie
Auteur: Peter Brown
Éditeur: Circonflexe
Nombre de pages: 40
Quatrième de couverture: Lorsque Lucie, une jeune oursonne vêtue d’un tutu rose, découvre un petit garçon dans la forêt, elle est aux anges et décide de l’adopter. Mais sa maman la met en garde, lui rappelant que les « les enfants font d’épouvantables animaux de compagnie ».
Lucie est déterminée à prouver le contraire, mais elle réalisera qu’il n’est pas facile de domestiquer des animaux sauvages, encore moins des petits garçons…
Ce n’est pas un conte à proprement parler, mais j’ai trouvé que la thématique et surtout les rares décors qui parcheminent les planches sonnent assez “conte” : une oursonne (en tutu rose), qui trouve en forêt un petit d’homme caché dans les buissons, l’emmène chez elle comme un animal de compagnie et essaie de l’apprivoiser malgré les avertissements de sa maman Ourse – ce n’est pas si éloigné de Boucle d’Or, quoique…
Les dessins font très vieux, j’aurais donné ma main à couper que cet album devait dater des années 80, ben non… de 2010.
La couleur doit y être pour beaucoup ; les techniques et supports utilisés (crayon sur papier, morceau de papier à dessin et de coupe de bois) également.
L’histoire est plutôt amusante, avec un petit côté ridicule surtout quand on découvre Gloppy dans un bac à litière ; les passages où l’enfant fait des dégâts m’ont fait sourire, c’est tellement ça (ce n’est pas une créature très propre, ça se salit, ça casse tout, etc. – je ne vais pas tout dévoiler ; de toute façon, il suffit d’avoir des enfants dans son entourage pour imaginer)
C’était drôle, ça s’est laissé lire. Je n’ai pas grand chose de plus à en dire, il n’y a pas matière à en parler pendant des pages et des pages.