Titre: Le jour du chien bleu
Saga: Peggy Sue et les fantômes, tome 01
Auteur: Serge Brussolo
Éditeur: POCKET Junior
Nombre de pages: 286
Quatrième de couverture: Dans le monde de Peggy Sue, tout n’est pas comme chez nous. D’abord, il y a ces fantômes, les Invisibles, qu’elle semble seule à être capable de voir. Comme ils le savent, eux n’arrêtent pas de lui créer des ennuis et cherchent à tout prix à l’éliminer. Mais c’est sans compter sur ses lunettes magiques et sur la protection que lui assure la bonne fée Azéna. Seulement cela ne fait pas tout, les Invisibles sont très forts (ils prétendent être à l’origine du monde) et leur seul objectif est de s’amuser avec les hommes pour les détruire comme ils ont fait disparaître les dinosaures, il y a plusieurs milliards d’années. Face à eux Peggy Sue est seule et ne peut compter que sur son courage et son intelligence. Heureusement qu’elle n’a pas les deux pieds dans le même sabot !
En commençant cette lecture, je m’attendais à un roman gentillet à la Casper avec un fantôme sympathique et quelques uns plus vilains qui jouent des tours pendables… avec Peggy Sue et les fantômes, on en est très loin.
C’est une adolescente de 14 ans qui voit ce qu’elle appelle les Invisibles, des espèces de fantômes plus ou moins tangibles qui, pour tuer l’ennui, s’amusent à mettre la vie des humains en danger. Ils n’apprécient pas le fait que Peggy Sue puisse les espionner à son gré, surtout que son regard peut leur faire mal, pouvoir qui est amplifié grâce à ses lunettes de vue très spéciales. Donc ils tentent de se débarrasser de la demoiselle mais comme ils n’y arrivent pas, ils la tourmentent.
Cela se passe mal à chaque fois et la mère de Peggy Sue se voit contrainte de déménager avec ses deux filles pour échapper aux qu’en-dira-t-on. Elles arrivent à Point Bluff et là, les choses commencent à se tasser pour l’héroïne.
Comme je l’ai laissé supposer en début de chronique, j’ai trouvé les fantômes aussi virulents que violents. Je les ai détestés, ils sont fourbes, manipulateurs et particulièrement vils.
Le personnage de Peggy Sue m’a ennuyée. Elle est fade et inintéressante. Elle est d’une passivité affligeante ce qui m’a énervée plus d’une fois et a rendu parfois l’avancée de l’histoire laborieuse.
Par contre, j’ai bien aimé les amis qu’elle se fait à Point Bluff : Sonia, Dudley et Mike. Ils sont pas mal présents au début puis de moins en moins, c’est dommage.
Enfin, j’ai détesté le chien bleu – je ne parviens même pas à me souvenir du nom qu’il a… un truc genre Stuart Kelk’chose. C’est un fat doublé d’un imbécile.
Un avis en demi-teinte en ce qui me concerne : le début et la fin sont passionnantes. Par contre, le milieu est bourré de longueur : y a facilement une centaine de pages inutiles… que ce soit pour le déroulement de l’histoire (ça tourne en rond) ou pour la compréhension du lecteur (des explications sont rapidement données mais beaucoup de passages se répètent avec des protagonistes différents – peut-être pour être sûr qu’on ait compris que ça pue pour eux au cas où ça nous aurait échappé).
À la limite de la déception pour cette lecture qui s’annonçait étonnamment sombre.
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Fantômes, esprits, possessions