Titre : A silent voice, tome 7
Auteur : Yoshitoki Oima
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : En se ruant au secours de Shoko, Shoya parvient à sauver la vie de la jeune fille. Hélas, il fait une chute de plusieurs mètres et se retrouve dans le coma, gravement blessé au bassin et à l’épaule. Commence alors pour ses proches une attente insupportable…
Sous le choc, chacun réagit à sa manière au drame qui se joue : tristesse, colère, violence ou résignation déchirent le petit groupe. Déterminée à renouer les liens brisés, Shoko décide alors de tout faire pour convaincre les autres de reprendre le tournage du film…
C’est le dernier tome de la saga. Je le redoutais et en même temps, j’avais hâte de le lire.
Shoya s’est réveillé du coma dans lequel il était plongé et la première chose qu’il fait, c’est débrancher les tuyaux qui le maintenaient en vie pour aller retrouver Shoko qu’il a vue en rêve sur leur pont.
Bon, on sait que c’est prémonitoire puisqu’elle s’y est rendue à la fin du tome 6.
Les deux jeunes gens mettent les choses à plat quant à leur envie de mourir puis tout rentre dans l’ordre… Shoya a su trouver les mots justes et Shoko est bien décidée à avancer dans la vie et à réaliser son rêve.
D’ailleurs, malgré les critiques sévères du critique Hagatani lors de la projection publique du film de Tomohiro, chacun fait son maximum pour réaliser son rêve.
Et ça fait du bien de tous les voir avancer, s’accepter avec leurs qualités mais aussi leurs défauts… ça se termine sur une note positive.
Et j’ai autant apprécié ça que le fait que ça ne tombe pas dans le pathos. Les personnages continuent à être eux-mêmes, ils ne se transforment pas en nounours tous gentils et pleins de bons sentiments. Ils se côtoient, évoluent ensemble, se chamaillent pour des conneries.
Bref, ils restent humains… ils ont juste admis dans leur tribu un membre différent et cela leur a apporté beaucoup. D’ailleurs je dis un, mais il y en a nettement plus. Tomohiro est également rejeté par les autres…au même titre que Shoya au final.
Les dessins sont toujours aussi beaux… peut-être même plus, on voit que certaines planches sont travaillées à souhait… et me plaisent au point que je m’y attarde, plusieurs minutes parfois, avec plaisir.
Quant à la conclusion de cette saga, elle m’a faite grincer des dents : c’est une fin ouverte et je déteste ça.
J’ai adoré ce septième et dernier tome où certains passages m’ont émue aux larmes (oui, entre autre le film et surtout les retrouvailles). Je trouve que c’est un bon final avec une petite leçon de morale sous-jacente, comme ça, chacun peut l’interpréter à sa manière.