Le cycle d’Alamänder, tome 2 : La citadelle de nacre – Alexis Flamand

Titre : La citadelle de nacre
Saga : Le cycle d’Alamänder, tome 2
Auteur : Alexis Flamand
Éditeur : Leha
Nombre de pages : 542
Quatrième de couverture : Partez pour Alamänder. Vous n’en reviendrez pas. Toujours vivant ? Vous n’êtes pourtant pas au bout de vos peines. A Kung-Bohr, les Xéols investissent la capitale et donnent vie à leurs effroyables projets. Quant aux Mehnzotains, ils profitent de la faiblesse de la capitale pour lancer leur redoutable puissance thaumaturgique à l’assaut du pouvoir. Pendant ce temps, à bord d’un énorme vaisseau filant à travers le champ carnivore, Jon et ses compagnons sont engagés dans une course poursuite contre un implacable adversaire en pièces détachées.
Sur leur route, obstacles et révélations s’accumulent, qui risquent de changer à jamais la face d’Alamänder. Comme l’ouvrage précédent, celui-ci peut être à l’origine de désordres neurologiques irréversibles. Il est encore temps de reculer.

Comme souvent quand j’espace les tomes de deux ans, j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans ma lecture. Pourtant, l’univers est tellement entêtant que je pensais que ça glisserait tout seul… encore aurait-il fallu que je me souvienne des événements finaux du premier tome. Finalement, je me suis rendue compte que je me rappelais sans problème de Jon, Retzel, Vance ou même de Ernst, mais pas des autres. Pareil, certains détails ou évènements me revenaient, malheureusement, j’ai zappé la trame centrale… c’est ballot !
Donc j’ai mis 6 jours à lire les deux premiers chapitres et à essayer de me remémorer comment c’était terminé le premier tome.

Fresnel a subi un coup d’état, Massette et ses partisans en sont responsables. Ernst, l’officier Edrick et leurs hommes tentent de reprendre le pouvoir tandis que Jon et Vance pourchassent l’assassin Sémiant qui se dirige vers le Anquidiath, tout en luttant contre les Gretchen. Oui, c’est un sacré foutoir, mais s’il n’y avait que cette partie, ça irait.
Une fois ces histoires réglées, nos héros n’ont pas le temps de souffler. Les Mehnzotains entrent dans la danse et comme si le combat n’était pas assez ardu, les Xéols s’en mêlent et bordel, eux, ils font mal.
Je peux difficilement en dire plus sans spoiler… et puis il se passe tellement de choses que je n’aurais pas assez de ma journée pour tout lister. J’ai même trouvé que c’en était éprouvant… et un brin épuisant aussi, il faut bien l’avouer.

Je vais faire un petit tour d’horizon des personnages parce que ça manquait dans ma chronique du premier tome.
J’ai adoré retrouver Jon et Retzel, mais on voit moins le démon, c’est presque dommage parce que, même s’il est ultra lourd (et je pèse mes mots en disant cela), je ne peux pas m’empêcher de rire quand il est là… surtout lors des dialogues échangés avec le questeur.
Je ne me souviens plus de ce que je pensais de Vance, en tout cas, dans ce tome-ci, j’ai été incapable de me faire une idée plus précise sur elle.
En ce qui concerne Edrick, je ne me rappelais pas de son existence pourtant ça m’est revenu au fil des pages et je l’apprécie bien… même s’il est un peu increvable dans ce second tome, c’en serait presque agaçant… ou pas. A voire le sort qui lui est réservé dans le prochain.
Comme le personnage précédent, j’avais oublié Rachelle. Elle m’a énervée au contact de Vance (je suis bien incapable de dire laquelle des deux me faisait le plus grincer des dents) et parfois, je la trouve trop vénale, pourtant, je l’aime bien.
Ernst est brillant et le prouve encore… jusqu’à son plan final qui, de ce que l’auteur nous en révèle, est loin d’être un succès. N’empêche qu’il est futé et je kiffe la façon de manipuler tout le monde à son avantage. Un autre personnage, ça m’aurait sûrement gonflée, mais il fait souvent ça avec un tel cynisme, un tel naturel que ça m’éclate… Je n’arrive même pas à lui en vouloir d’être un connard.
Mon souvenir de Fédéhul dans le premier tome tendait à être négatif… j’ai gardé la sensation que c’était un homme obtus, engoncé dans ses idées toutes faites (oserai-je dire un militaire dans tout ce qu’il y a de pire) et inutile par bien des points, à se demander pourquoi le roi s’acharne à le garder à ses côtés, mais là, avec la défense contre les Mehnzotains je l’ai découvert bien différent : au combat, il est tout autre, un esprit plus vif.
Voilà, je pense avoir fait le tour des personnages les plus présents. Il y en a beaucoup trop pour que je m’étale davantage.

Maintenant, passons au scénario. Comme je l’ai dit plus haut, il est chargé et même en temps que lecteur, on n’a pas le temps de souffler. Habituellement, j’aime beaucoup les scènes d’action, mais dans cette saga, ce ne sont pas les passages que j’aime le mieux. Par moment, j’ai eu  du mal à m’imaginer ce qu’il se passait, peut-être parce que j’attendais avec impatience les passages plus stratégiques qui dévoilent tout le brio de la trame, les dialogues entre les personnages qui les rendent si humains et si attachants.
J’ai adoré ce second tome qui se termine en apothéose… avec une révélation que j’avais senti venir dès que nos héros sont arrivés à YArkanie et surtout dès que le nom de Jason a été prononcé. J’ai prévu de lire la suite et fin de cette saga dans l’année donc je ne serai pas confrontée aux mêmes problèmes d’immersion.

Danse de la fée Dragée (Rêve, univers onirique, fantasy, fantastique)

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