Titre : Les révoltés de Néosalem
Saga : Seuls, tome 12
Auteurs : Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Saul est inquiet : il n’arrive pas à utiliser ses pouvoirs à volonté et certains membres du Conseil commencent à se demander s’il est vraiment l’Elu du Bien et, à ce titre, leur empereur légitime. Et suite à des décisions particulièrement cruelles de Saul ? comme celle de marquer les enfants de la Huitième Famille au fer rouge ? de vives tensions sont apparues à Néosalem, rendant tout le monde très nerveux.
Pour resserrer la cohésion de son peuple, Saul décide d’organiser de nouveaux jeux… plus intenses que précédemment. Des jeux qui s’achèveront systématiquement par la mort des perdants ! Saul décide de sortir Leïla de la Chambre Blanche pour la faire participer. Armée d’un simple couteau, elle doit arriver à attaquer un candidat aux yeux bandés, posté sur une colline et qui dispose d’une mitraillette.
De plus, le parcours est truffé de fils de fer barbelés munis de clochettes. Et si elle réussit cette épreuve de colin-maillard améliorée, d’autres encore plus tordues l’attendent. Mais à l’aide de quelques amis qui lui sont restés fidèles, Leïla va arriver à tourner ces jeux à son avantage et à provoquer une véritable révolution parmi les esclaves de Néosalem.
Dans ce douzième tome, on est de retour à Néosalem et on découvre tout ce qui a changé depuis que Saul est devenu Imperator… Ah bon, c’est lui qui dirige ? Il n’est pas la marionnette des familles, plutôt ? C’est ce que je croyais, pourtant, il a l’air de donner des ordres. Il a modifié les règles des jeux de Néosalem : les perdants sont condamnés à mourir. Leïla est contrainte d’y participer, mais elle refuse de se plier aux nouvelles consignes.
Depuis quelques tomes, Saul semblait avoir changé en bien. Pourtant, pendant tout ce temps, j’ai continué à me méfier de lui. J’espérais que sa relation avec Camille lui avait été bénéfique, mais cet épisode a prouvé le contraire. Il est redevenu le tyran qu’il était lorsqu’il était le chef du clan du requin. Il m’a énervée et j’ai été ravie que Leïla lui tienne tête.
Il n’est pas le seul personnage qui m’a gonflée : le présentateur des jeux aussi. Sa façon de se réjouir, de jubiler m’horripile. En fait, quasiment tous les habitants de Néosalem m’agacent.
On ne voit pas plus que cela Leïla : elle est certes l’héroïne de cette BD-là, mais elle est surtout dans l’action. Le seul point positif est que Anton nous révèle enfin le rôle de la jeune fille dans toute cette histoire (je ne me souviens pas qu’il a été dit plus tôt).
J’avoue que je n’ai pas aimé ce douzième tome, ça n’avance pas des masses : on nous promet une nouvelle guerre depuis plusieurs numéro, mais toujours rien en vue. Malgré les jeux qui prennent une grande place dans l’histoire et qui rythme le récit, je me suis un peu ennuyée.