Titre : Laser ninja
Saga : Lou !, tome 5
Auteur : Julien Neel
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Bon, ok, l’immeuble de son enfance qui part en fumée, au milieu de la nuit, ça fait un gros choc. Mais bon, apprendre la même nuit que l’on va avoir un petit frère, c’est merveilleux et ça équilibre pas mal le truc. L’année des quatorze ans de Lou, ça commence comme ça, cash. Donc, tout va très bien. Ou pas. Ça continue dans la chambre d’un grand hôtel du centre ville, en feuilletant le journal intime que sa mère tenait, adolescente. C’est marrant, ça explique plein de trucs, ce journal. Genre pourquoi elle est comme ça, sa mère, a tellement profiter du moment présent. Et puis ça fait se poser des questions, on fait des parallèles, forcément, ça donne des sortes de pistes pour se construire soi-même. Ou pas. Ensuite, et bah la vie continue. Les copines qui ne changent pas mais qui sont de plus en plus différentes, les visites sans fin de tout un tas d’appartements et puis toujours, cette histoire avec les deux garçons là, choisir entre Paul et Tristan. Ou pas.
Bon ben si je trouvais qu’il y avait du changement dans le tome 3, que dire de celui-ci ? Un récit terrible qui commence mal et ne se finit pas beaucoup mieux !
Dès la première page, l’immeuble dans lequel vit Lou brûle. Heureusement, il n’y a pas de victimes.
L’héroïne, sa mère et Richard sont contraints de séjourner à l’hôtel. Ils ont tout perdu. La mère de Lou a presque été prévoyante et a réussi à sauver sa valide de secours contenant notamment le journal intime qu’elle écrivait dans sa jeunesse. C’est l’occasion pour la jeune fille de découvrir le passé de sa mère : son adolescente, sa rencontre avec celui qui la mettra enceinte de Lou, etc.
Tous les trois vivent un vrai bonheur d’autant que la mère est enceinte. Mais vient un moment où ils descendent de leur petit nuage, la vie reprend son cours, mais cela leur semble bizarre.
J’ai adoré découvrir le journal de la mère. Pour une fois, on a son point de vue à elle : les rapports qu’elle entretenait avec ses parents, leur passé à eux aussi.
On comprend mieux la raison pour laquelle mamie est si dure, par contre, ça l’a rendue touchante à mes yeux : son dévouement pour sa maman malade, sa peine quand sa fille part avec son petit copain musicien en ne leur laissant qu’une lettre (fort joliment écrite d’ailleurs), son courage lorsqu’elle demande l’adresse de sa fille alors que son mari a répudié la fugueuse, etc.
Il arrive plein d’événements chouettes : l’entraide entre amies, la grossesse de la mère, l’achat de leur nouvel appartement, les vacances d’hiver chez l’oncle de Tristan… mais la fin m’a rendue tristounette et m’a bouleversée.
J’ai adoré ce cinquième tome et après ma pause repas, je compte bien lire le sixième pour découvrir si la situation s’améliore.