Miss Charity, tome 1 : L’enfance de l’art – Loïc Clément, Marie-Aude Murail & Anne Montel

Titre : L’enfance de l’art
Saga : Miss Charity, tome 1
Auteurs : Loïc Clément & Marie-Aude Murail
Illustrations : Anne Montel
Éditeur : Rue de Sèvres
Nombre de pages : 120
Quatrième de couverture : En 1880, Charity est une petite fille de la bonne société anglaise. Endeuillée par la mort de ses petites sœurs, sa famille lui accorde peu d’attention ; aussi se réfugie-t-elle auprès de sa bonne, Tabitha. Elle élève également des souris dans la nursery, dresse un lapin, étudie des champignons au microscope et apprend Shakespeare par coeur, espérant qu’un jour quelque chose rompra sa solitude.

J’ai emprunté cette bande-dessinée parce que le graphisme me plaisait bien et je trouvais la couverture très chouette, un peu chargée mais fraîche et sympa.

On suit Charity à travers les ans. Petite fille dans une famille riche, elle doit rester discrète : se taire, ne pas déranger les adultes et ne se montrer que quand on l’appelle. Elle ne manque de rien, si ce n’est d’affection. Elle finit par reporter la tendresse qui lui manque sur les animaux qu’elle recueille. Elle apprend à prendre soin d’eux, elle les étudie et à la longue, elle se passionne pour les sciences zoologiques… mais pas que, il y a aussi Shakespeare, et l’aquarelle.
Elle découvre également une vie moins ascétique chez ses cousins quand elle va y passer pour la première fois Noël puis les vacances d’été, ce qui lui ouvre de nouveaux horizons.

Ce fut une lecture étrange.
J’ai eu du mal à avancer, principalement parce que je n’ai pas accroché aux personnages : Charity m’a laissée indifférente. Sa femme de chambre, Tabitha, m’a fait tiquer avec ses histoires d’horreur… quelle idée de raconter ça à une enfant ! Ses parents, Mr et Mrs Tiddler m’ont exaspérée par leur froideur et manque d’intérêt. Il n’y a que la cuisinière, Mary, et sa gouvernante, Mademoiselle Legros, qui m’ont plu, elles sont gentilles avec Charity. Dommage que ces deux dernières ne soient pas plus présentes, j’ai trouvé apaisants les passages où elles apparaissaient.

Les illustrations sont particulières, je ne sais pas trop si j’ai aimé le character design. Par contre, les cases avec des décors sont superbes, j’ai pris grand plaisir à les détailler et à contempler les nuances de couleurs. Ça apportait de la fraîcheur au récit, surtout quand Charity est à l’extérieur.
L’histoire n’a rien d’originale, ça m’a un peu fait penser à Calpurnia par bien des aspects.

J’ignore si je lirai le second tome s’il sort.
Ça s’est laissé lire, sans plus.

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