Dahliya, artisane magicienne, tome 1 – Hisaya Amagishi & Megumi Sumikawa

Titre : Dahliya, artisane magicienne, tome 1
Auteur : Megumi Sumikawa
D’après le roman de : Hisaya Amagishi
Éditeur : Komikku
Nombre de pages : 191
Quatrième de couverture : Dahliya va vous ensorceler ! Depuis sa plus tendre enfance, la jeune Dahliya a appris la magie auprès de son père et elle peut fabriquer de nombreux objets magiques grâce à des pierres : des épées, des protections contre les slime ou encore des verres enchantés. Ainsi, lorsqu’elle se réincarne dans un monde fantasy et se retrouve à travailler dans un salon de coiffure pas comme les autres, elle est fin prête à utiliser ses talents ! Une aventure incroyable commence !

Je ne m’attendais pas du tout à une telle histoire ! Ce fut une surprise de taille, une lecture agréable et un récit très complet.

L’héroïne, une Japonaise de 25 ans, meurt prématurément. Elle se réincarne dans la peau d’une fillette du royaume d’Ordine, qui porte le nom de Dahliya Rossetti. En grandissant, elle s’intéresse aux fabrications d’objets magiques de son père et en utilisant ses souvenirs terrestres, elle a des idées brillantes que son paternel l’aide à réaliser.
C’est l’occasion pour le lecteur de découvrir non seulement le fonctionnement des objets avec les pierres, mais également les règles qui régissent la guilde des commerçants. Par contre, on est loin d’en avoir fait le tour, plus on avance et plus ça se complexifie pour mon plus grand plaisir, j’en avais des étoiles plein les yeux.

Les années passent et monsieur Rossetti prend sous son aile un apprenti, Tobias, fils d’une société de fournisseur en matériaux magiques. Dahliya est bonne pâte et travaille seule, parfois en compagnie du nouveau venu qui est son aîné.
Les deux familles décident d’unir les deux jeunes gens qui acceptent : il n’y a pas d’amour, mais ce n’est pas grave, leur union sera un partenariat purement professionnel.
Sauf que dès ce moment, le comportement de Tobias change et il impose des changements à Dahliya qui les accepte sans mot dire.
Je ne savais pas trop quoi penser au début de Tobias. Comme il n’est pas sur la couverture, je me doutais qu’il ne ferait pas long feu, mais je ne m’attendais pas à une telle tournure. En tout cas, j’ai détesté son comportement avec Dahliya : sous ses airs de gentil garçon, c’est un gros connard !
Je pourrais aussi incriminer l’héroïne de se laisser faire, sauf que la raison de son silence et de sa soumission est d’une telle évidence : elle fait ça par amour pour son père. Comment admettre qu’il s’est trompé sur le personnage ? Et si ce n’était pas sa seule erreur ? C’est impensable surtout quand on sait qu’il a fait ça pour le bien de sa fille qu’il aime tant. Ça, c‘est mon explication, mais plus loin, l’auteur m’a confortée dans cette théorie.

Puis les mois défilent, les idées de Dahliya frisent le génie, malheureusement, les mauvaises nouvelles s’enchaînent : les pères de chacun des protagonistes décèdent à six mois d’intervalle et Tobias tombe amoureux d’une autre et rompt les fiançailles la veille du mariage.
Entre nous, c’est probablement la meilleure chose qui pouvait arriver à notre héroïne et il y a d’autres personnages qui pensent la même chose que moi. Par contre, elle est loin d’imaginer tous les obstacles qui l’attendent encore.

Je n’ai eu aucun mal à m’attacher au personnage de Dahliya. Elle est douce, gentille et serviable. Sa meilleure amie est sympathique, mais un peu trop exubérante pour moi.
Les dessins sont jolis, j’ai aimé m’attarder aussi bien sur les personnages que sur les décors.
C’est un coup de cœur pour ce premier tome à l’univers entêtant, je lirai volontiers le second si je l’avais. Je vais devoir attendre samedi, en espérant qu’il soit disponible à la médiathèque ; j’ai hâte de découvrir le prochain.

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