Titre : Komi cherche ses mots, tome 01
Auteur : Tomohito Oda
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Dès la rentrée, Komi ne passe pas inaperçue : la beauté si singulière de cette fille et son élégance délicate en font une véritable déesse vénérée de tous ses camarades. Mais en réalité, son mutisme n’a rien de raffiné pour elle : en proie à une terrible anxiété sociale, Komi tente en vain de briser le mur du silence et de communiquer avec les autres… Tadano, son voisin de classe on ne peut plus ordinaire, découvrira son secret et décidera de l’aider dans ses incommensurables efforts pour s’ouvrir aux autres afin de réaliser son rêve : avoir cent amis !
Il y a quelques semaines, mes enfants ont voulu voir l’animé Komi cherche ses mots, sur Netflix, et ils ont adoré. Donc quand le manga est sorti la semaine dernière, je n’ai pas hésité à leur prendre les deux premiers tomes. Je me suis dépêchée de lire le premier pour pouvoir le refiler à mes loulous.
Komi est victime d’anxiété sociale au point de l’empêcher de parler avec des gens. Impossible dans ces conditions de nouer des relations d’amitié, pourtant, elle souhaiterait pouvoir communiquer avec ses camarades.
En très peu de temps, Tadano perce son secret, la raison de son silence. Et il l’aide à réaliser son vœu le plus cher : se faire 100 amis.
L’animé est vraiment fidèle en tout point à ce premier tome. À part le chapitre sur les jeux de société dont les règles sont détaillées, je n’ai pas vu de grande différence. Ça aurait pu m’ennuyer, mais ce n’est pas le cas. Ça s’est lu très vite : les chapitres sont courts et j’avais l’impression que ça défilait.
Komi est sympathique, d’autant que je comprends très bien son anxiété sociale : je n’en suis pas à son niveau, mais ma réserve maladive et ma peur de déranger font écho au caractère de notre héroïne… et puis, ça s’est aggravé avec les années, je n’ai donc eu aucun mal à m’identifier au personnage.
Elle m’a fait rire quand elle regarde les autres et fait passer des sentiments négatifs sans le vouloir. Ça le fait mieux dans l’animé : il y a la musique, le mouvement du visage et ça se transmet bien au spectateur ; dans le manga, l’intention y est, le message passe clairement aux élèves, mais en tant que lecteur, je ne l’ai pas ressenti.
Tadano est gentil et serviable et le pauvre en prend plein la tronche. Je l’aime beaucoup.
Najimi est un peu grave (un peu comme tous les élèves du lycée Itan), mais je l’apprécie énormément.
Celle qui me pose un sérieux problème, c’est Agari et j’avoue qu’elle me gâche même le plaisir… Komi veut être son amie, mais Agari refuse parce qu’elle préfère être son petit toutou… je veux bien que c’est pour rire, mais je ne trouve pas ça drôle du tout, c’est hyper malsain.
En ce qui concerne les dessins, ils sont chouettes, le style graphique de l’animé est assez proche.
Mon fils a feuilleté ce premier tome et trouvait qu’il y avait une trop grande différence, je ne trouve pas… OK, il manque la couleur, mais c’est tout.
C’était une lecture plaisante et rapide. J’ai bien aimé et je file de ce pas lire le second tome.