Titre : Une longue route
Auteur : Fumiyo Kouno
Éditeur : Kana (Made In)
Nombre de pages : 213
Quatrième de couverture : Que peut-il advenir lorsqu’un père décide de marier son ‘bon à rien de fils’ à une jeune femme toujours un peu dans la lune ? Découvrez les aventures d’un couple atypique dans ce one-shot de Fumiyo Kouno.
Ça fait plusieurs années que ce manga était dans ma Pile À Lire, mais avant aujourd’hui, je n’avais pas pris le temps de le sortir.
Michi et Sôsuke ont été mariés par leurs ivrognes de pères. La jeune fille se présente au domicile de son nouvel époux et les deux finissent par vivre ensemble.
Ce manga se compose de 54 tranches de vie, 54 petites histoires de 3 à 4 pages. Ça s’est lu très vite, comme souvent quand il y a tant de courts chapitres.
Les dessins font vieux. Le character design est space : un peu style chibi, ça donne une apparence très jeunes aux personnages, limite enfantine. Ce qui ne m’aurait pas dérangée si ça ne dissonait pas tellement avec le caractère de Sôsuke.
Alors lui, je l’ai détesté ! C’est un connard fini ! Il se montre infect avec Michi et la traite comme une esclave. C’est un coureur de jupons, il ne s’en cache pas et se moque de ce que peut éprouver sa femme. Il passe de boulot en boulot et n’arrive pas à en garder un seul, ce qui ne m’a pas étonnée.
Donc c’est Michi qui travaille et subvient aux besoins du ménage, en plus de se taper toutes les corvées. Elle, je l’aime bien, elle est gentille… beaucoup trop.
Je suis partagée quant à cette lecture : j’ai grandement apprécié les parties où Michi était seule, c’était calme, très zen et ça me mettait de bonne humeur. Mais Sôsuke me saoulait et sa présence m’a gâché le plaisir.
Bref, c’est un avis en demi-teinte.