Titre : Radiant, tome 02
Auteur : Tony Valente
Éditeur : Ankama
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Seth est un aspirant sorcier de la région des Pompo Hills.
Comme tous les sorciers, c’est un « infecté » : un des rares êtres vivants ayant survécu au contact des Némésis, ces créatures tombées du ciel qui contaminent et déciment tous ceux qu’ils touchent. Son apparente immunité lui a fait choisir une voie qui lui semblait toute désignée : devenir Chasseur et combattre les Némésis. Mais plus que ça, Seth souhaite s’engager dans une quête qui dépasse la simple chasse aux monstres… Il veut trouver le Radiant, leur berceau présumé.
Entouré d’une faction de sorciers, il parcourt le monde à la recherche du Radiant, sous l’œil terrible de l’Inquisition…
Ouh ! Ça fait déjà deux ans que j’ai lu le premier tome de Radiant !? Pourtant, il m’a tellement marqué que j’ai l’impression que c’était l’an dernier (pas moins que ça, faut pas déconner, je ne me souviens pas de tous les détails).
Seth s’entraîne avec Yaga, malheureusement ça n’avance pas assez vite à son goût. Son but n’a pas changé : découvrir le radiant, le berceau des Nemesis. Il se met donc en tête d’attraper vivante une de ces créatures maléfiques et pour ça, il a besoin d’un informateur. Pour les beaux yeux de miss Melba, Doc finit par accepter d’accompagner Seth et Mélie à Rumble Town. Ils sont loin d’imaginer ce qui les attend : un sorcier momie qui tue les Nemesis, un capitaine de la garde hyper raciste, l’intervention de l’Inquisition et enfin la présence d’un Domitor.
J’ai essayé de rester le plus vague possible pour ne pas gâcher le plaisir de découvrir ce second tome.
J’avais très envie de lire cette suite, tout en redoutant une redondance au niveau des blagues qui aurait pu rendre le récit lourd… et en fait, pas du tout ! L’auteur est parvenu à se renouveler (on verra si ça continue) et j’ai beaucoup ri à cette lecture qui m’a également touchée, et là, je fais allusion à l’un des souvenirs de Seth ; ça m’a rappelé à quel point j’adorais Alma.
Le récit est très dense : beaucoup de dialogues, beaucoup d’informations… peut-être même un peu trop des fois et comme ça part souvent en latte, je n’ai pas toujours tout retenu.
J’aime toujours autant les personnages, même Seth qui est le héros (souvent dans ce type de mangas, j’ai du mal avec le perso principal, mais pas là). Mélie a réussi à se contenir, parfois on l’a un peu aidée donc pas de crises. Doc est toujours aussi couard, il continue d’inventer des mots inexistants, mais ça reste très drôle.
Je trouvais Dragunov, membre de l’inquisition, assez naze, mais maintenant que j’ai fait la connaissance de ce facho et cet incompétent de Konrad, l’autre me paraît presque sympathique.
J’ai hâte d’en découvrir davantage sur Grimm et sur Hameline, sûrement dans le prochain qui m’attend dans la PàL de ma fille.
Les dessins sont toujours aussi beaux, même quand les personnages tirent des têtes pas possibles, ils sont chouettes. Des visages très expressifs, des combats très clairs, des actions explicites, quelques décors sympathiques qui nous plongent dans cette ambiance fantasy à la limite du steampunk que j’aime tant. Et puis les Nemesis sont trooooop mignons !
C’est un coup de cœur pour ce second tome et j’espère pouvoir me dégager du temps pour lire bientôt le troisième.
Automne douceur de vivre
La maison Slanghsters (manga – humour)