Le pays des cerisiers – Fumiyo Kouno

Titre : Le pays des cerisiers
Auteur : Fumiyo Kouno
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 97
Quatrième de couverture : 1955.
Dix ans se sont écoulés depuis le jour où l’éclair incandescent a fendu le ciel.
Dans la ville d’Hiroshima, l’esprit d’une jeune femme est intensément bouleversé.
Pour les plus faibles, qu’ont représenté la guerre et la bombe ?
L’œuvre polémique d’un auteur engagé !

Ça fait longtemps que je voulais lire ce manga : les dessins sont particuliers, mais je les trouve attrayants. Par contre,en ce qui concerne le récit, j’avais deux échos bien distincts : soit très bon, soit très mauvais. Pas de juste milieu.
Cette année, j’ai décidé de faire fi des avis des uns et des autres et de me faire une idée par moi-même de toutes les lectures que je redoute sans réelles raisons.

Ce manga recoupe deux histoires en trois chapitres.
Dans le premier, on découvre la vie de Minami, une jeune femme couturière qui vit à Hiroshima, avec sa mère dans une maison reconstruite… si on peut appeler ça une maisons -_- . Ça se déroule 10 ans après la bombe atomique et tout rappelle cette épreuve à la jeune femme. Difficile de mener une vie normale dans ses conditions.
Dans l’histoire suivante, le premier chapitre nous conte une journée normale dans la vie de Nanami, une adolescente qui s’occupe d’elle-même : son père travaille, son frère est à l’hôpital avec sa grand-mère. Elle rentre des cours, fait ses devoirs puis se rend à ses cours de base-ball.
Une première partie idéale pour faire connaissance avec Nanami et son amie Kotô.
La seconde partie se déroule bien des années plus tard. Je ne sais pas trop ce que fait Nanami, je crois qu’elle cherche du travail, son frère est interne en médecine, à moins qu’il ne soit déjà médecin, la grand-mère les a quittés un an après la première partie et le père disparaît parfois sans explications. Mais notre héroïne va enquêter, ce qui va la conduire jusqu’à Hiroshima.

C’était perturbant de passer de l’histoire de Minami à celle de Nanami. Je me suis demandée pendant un long moment pourquoi ces deux récits se trouvaient dans le même manga, ça n’avait pas de sens… sauf qu’on finit par apprendre qu’il y a un lien entre les deux et j’ai vu l’histoire de Nanami d’un tout autre regard ; d’ailleurs, une fois que j’ai découvert ça, j’ai pris le temps de feuilleter le manga afin de relire certains passages.

J’ai beaucoup aimé les personnages, tous les personnages. Je les ai trouvés attachants. Ça ne m’aurait pas dérangée si ce manga avait eu plus de pages.
J’ai adoré l’atmosphère qui se dégage de cette lecture : une tristesse pudique, un traumatisme pour ceux qui vivaient à Hiroshima au moment où la bombe a frappé, mais également pour la génération qui suit. Qu’en est-il des suivantes ?
Bref, assez blablaté, j’ai adoré ce manga et je suis ravie de l’avoir enfin lu.

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