Titre: Coeur d’encre, tome 1
Auteur: Cornelia Funke
Éditeur: Le livre de poche jeunesse
Nombre de pages: 765
Quatrième de couverture: « C’est alors qu’elle le vit. La nuit pâlissait sous la pluie et l’inconnu n’était guère qu’une ombre. Seul son visage, tourné vers la maison, était éclairé. »
Qui est cet inconnu au nom de doigt de poussière ? Qui est Capricorne ? Et qui est Langue Magique ? Meggie ira chercher les réponses dans un vieux village d’Italie, et entre les pages d’un mystérieux livre…
Cela fait un moment que je voulais le lire mais j’avoue que le nombre de pages me freinait un peu parce que s’il n’était pas bien, ça allait être long. J’ai donc profité du mois cinéma pour tenter l’aventure et quelle aventure !
Dès le début, j’ai été prise dans les filets de l’auteure. Non seulement ses personnages sont attachants, si ce n’est les méchants, mais en plus, on retrouve beaucoup d’allusions à d’autres romans et une réflexion poussée sur les lecteurs, les écrivains et leurs rapports aux livres.
Je ne mets jamais de citations, mais j’ai trouvé cela tellement puissant que j’ai envie d’en partager quelques unes (et ce ne sont pas les moindres) :
« D’abord un principe de base. Un écrivain n’écrit jamais tout ce qu’il sait sur ses personnages. Les lecteurs ne doivent pas tout apprendre. Il y a des choses qui restent secrètes, un secret que l’auteur partage avec ses personnages. »
« Elle avait eu raison, le monde était terrible, cruel, impitoyable, sombre comme un mauvais rêve. Ce n’était pas un endroit pour vivre. Les livres étaient le seul endroit où existaient la pitié, le réconfort, le bonheur… et l’amour. Les livres aimaient quiconque les ouvrait, ils donnaient un sentiment d’intimité et d’amitié sans rien attendre en échange, ils ne s’en allaient pas, jamais, même si on les traitait mal. »
On suit Meggie, douze ans, qui vit avec son père dont le métier est relieur de livres – déjà rien que cette profession, c’est fabuleux. On comprend assez vite que ce dernier a un secret : il adore les livres mais ne lit jamais rien à sa fille pas même lorsqu’elle était enfant, pourtant, il lui raconte des histoires de tête. Il cache un livre du nom de Coeur d’encre mais pas que : sa voix permet aux inventions littéraires de prendre vie… seulement, il y a un prix à payer. Et quand des méchants, sortis du bouquin neuf ans auparavant, reviennent pour… ben non, je ne vais pas vous le dire sinon, cela perd de son intérêt autrement. Bref, rien ne va plus et le monde de Meggie mais aussi de sa grand-tante Elinor va voler en éclat.
Il ne m’a fallu que quatre jours pour le terminer. Alors d’accord, j’ai fait un forcing ces deux derniers jours pour le finir avant le 20 février histoire de réussir mon challenge mais ça ne change rien au fait qu’il était très bien et que le mettre en pause, notamment pour faire les corvées de la vie quotidienne, c’était difficile et frustrant.
Il est relativement bien écrit, de façon simple et efficace, quelques répétitions rapprochées de-ci de-là mais rien de dramatique. J’ai aussi trouvé qu’il y avait quelques longueurs dans le récit principalement parce qu’ayant très envie de savoir la suite, ça n’avançait pas assez vite à mon goût.
Mais malgré cela, c’est quand même un petit coup de cœur pour ce roman jeunesse.
Challenge Coupe des 4 maisons :
Item éphémère (jusqu’au 20 février inclus) : Amortentia – un livre avec un cœur sur la couverture ou avec le mot « cœur » dans le titre ! – 150 points
Je l’avais lu il y a quelques années et j’avais beaucoup aimé 🙂 j’espère que la suite te plaira autant!
Il faudra que je me procure la suite, je ne les ai pas :p
Ils sont tout aussi bien que le premier ?