Malenfer, tome 1 : La forêt des ténèbres – Cassandra O’Donnell

Titre: La forêt des ténèbres
Saga: Malenfer, tome 1
Auteur: Cassandra O’Donnell
Éditeur: France Loisirs
Nombre de pages: 216
Quatrième de couvertureMalenfer, la forêt maléfique, grandit et s’approche chaque jour davantage de la maison où vivent Gabriel et sa petite sœur Zoé. Seuls depuis le départ de leurs parents, partis chercher de l’aide en terre de Gazmoria, les enfants doivent faire face aux ténèbres qui recouvrent lentement Wallandar. Mais aussi à un tout nouveau danger : ni les visions de Zoé, ni les ses pouvoirs magiques ne parviennent encore à l’identifier.

Je n’avais pas prévu de le lire maintenant mais dans le challenge Coupe des 4 maisons, la sixième année compte double si on valide des items, il me fallait donc des lectures rapides. C’est la raison pour laquelle j’ai commencé ce bouquin et j’en suis ravie.

Je n’étais pas certaine d’aimer cette histoire en raison de l’âge des protagonistes. Gabriel a douze ans et Zoé, dix. Leurs parents sont partis pour deux semaines, mais quand le récit commence, ils sont absents depuis déjà un mois et on ignore ce qui leur est arrivé. En parallèle, la forêt maléfique de Malenfer dont les arbres dévorent les gens se rapproche rapidement et dangereusement de la maison de nos jeunes héros.
Malgré tout, ils continuent à mener une vie normale, ou presque : ils vont à l’école et l’aîné y retrouve ses amis. Pour la cadette, les choses sont plus difficiles parce qu’elle est différente des autres enfants qui la mettent à l’écart ; et ce qui accentue encore le malaise, c’est que cette dernière a des visions qui lui permettent de découvrir les secrets des enseignants de son école mais également de rester sur ses gardes et d’orienter ses amis vers le monstre qui s’en prend à leurs camarades.

C’était une lecture plaisante. Pas aussi sombre que ce que le titre laissait présager pourtant, l’auteur a su instiller une angoisse oppressante quand on parlait de Malenfer. De plus, quand Zoé parle, elle a des mots qui sonnent justes, un peu trop mature pour son âge, néanmoins c’est prononcé de façon suffisamment simple pour que cela reste plausible, genre “c’est pas parce qu’on refuse de regarder une chose qu’elle n’existe pas” pour ne citer que ce passage.
Les personnages sont attachants comme tout que ce soient nos deux héros ou les amis de l’aîné, Morgane, Ézéchiel… un peu moins Thomas, j’avoue.
Chaque chapitre commence par une illustration en noir et blanc, certaines plus simples et épurées que d’autres mais un certain nombre sont chouettes et j’ai adoré m’y attarder.

C’est un coup de cœur pour ce premier tome. J’ai le second dans ma Pile à Lire, et je compte bien l’en sortir rapidement.

Challenge Coupe des 4 maisons :
6ème année : Champifleur – un livre avec un troll dans l’histoire – 60×2 = 120 points

 

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