Black Butler, tome 19 – Yana Toboso

Titre : Black Butler, tome 19
Auteur : Yana Toboso
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 172
Quatrième de couverture : « Je vous en prie, sauvez monsieur ! » Une légende parle de loups-garous mystérieux dont la seule vue provoque la mort…
Pour savoir qui ils sont vraiment, Ciel et son majordome quittent l’Angleterre pour l’Allemagne. Les yeux de la descendante du clan des sorcières qui contrôle la forêt des loups-garous se mouillent de larmes.

Pour une fois, je me rappelle sans problème de ce qu’il s’est passé dans le 18. Probablement parce que ça changeait des intrigues habituelles et redondantes des tomes précédents.

Ciel, Sebastian et toute l’équipe domestique de la maison Phantomhive se rendent en Allemagne sur demande de la reine d’Angleterre afin d’enquêter sur des attaques de loups-garous. J’avoue que je ne me souviens pas trop des détails : qu’est-ce qui a motivé cette mission si loin des territoires anglais ? Le nom du village, etc. N’étant pas des points essentiels à l’avancée du récit, je les ai zappés.
Bref, nos héros enquêtent, ils traversent la forêt où vivent les loups-garous, et arrivent dans un village de sorcières au cœur des bois. Il y a évidemment un lien, mais quel est-il ?
Ciel et sa compagnie sont invités à rester pour la nuit.

On découvre de nouveaux personnages : la majorité ne sont pas hyper sympathique, mais la cheffe m’a bien plu. J’avoue que j’ai bien ri sur les méprises entre elle et Ciel dues à une incompréhension linguistique et les traductions de Sebastian n’aident pas toujours.
Ça fait longtemps que je n’avais pas passé un aussi bon moment avec cette saga. J’avais l’impression que l’auteur avait fait le tour en expliquant la rencontre entre Sebastian et Ciel qui a mené au pacte entre les deux, mais non : un événement relance les mauvais souvenirs donc ma curiosité est titillée.

J’ai rudement envie de lire la suite. J’ai le 20 dans ma pile à lire, mais pas davantage puisque vers le 10ème tome, la saga me saoulait donc j’ai arrêté de me les faire offrir.
En tout cas, j’ai adoré cette lecture, ça a fait du bien.

Frieren, tome 08 – Kanehito Yamada & Tsukasa Abe

Titre : Frieren, tome 08
Scénario : Kanehito Yamada
Illustrations : Tsukasa Abe
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 188
Quatrième de couverture : Alors que Frieren et ses compagnons font halte dans la citadelle de Heiß, Stark propose à Fern d’aller en rendez-vous, sur le ton de la plaisanterie… et contre toute attente, la jeune fille accepte ! Sur les conseils de l’elfe, qui n’y connaît pas grand-chose, le guerrier emmène donc son amie faire le tour de la ville, ce qui leur permet de se rapprocher un peu.
Après cette pause bienvenue, les trois aventuriers repartent sur les routes et arrivent au haut-plateau du Nord, une zone extrêmement dangereuse où pullulent aussi bien des monstres coriaces que des démons retors… Parviendront-ils à survivre dans cette région hostile ?

On est en train de regarder l’animé Frieren et pour ne pas prendre le risque d’être spoilée, il fallait que je m’avance dans cette saga. Avec ce huitième tome, je devrais être tranquille.

Le début est bizarre… très succinct comparé aux récits habituels.
Stark, Fern et Frieren arrivent dans un village, ils butent des monstres et passent au suivant. Aucun lien ni avec les habitants, ni avec les lieux. Pas de souvenirs passés. C’est assez perturbant.
Le point positif est qu’ils rencontrent 2 mages de première catégorie : Genau et Méthode… et là, je suis ravie d’avoir vu l’animé parce que je ne me serais jamais rappelé d’eux : Genau était l’examinateur lors de la première épreuve de l’examen pour passer mage de première catégorie (celle avec le dôme et les stiles) et Méthode a passé l’épreuve avec Frieren et Fern.
Ces deux personnages ne sont pas plus sympathiques que ça et ils ne m’ont pas marqué plus que ça.
Leur mission : débarrasser des démons le village saccagé où a grandi Genau.

Dans l’ensemble, ça s’est laissé lire. Il manquait ce petit brin de nostalgie qu’on retrouve dans les autres tomes, cette impression de temps arrêté. Peut-être que les auteurs ont plutôt voulu transmettre cette sensation de danger immédiat, cette impossibilité de se poser, cette obligation d’avancer rapidement. Si c’est le cas, c’est loupé. Pour moi, il manque la sensation d’oppression liée à l’imminence du danger… jusqu’à leur affrontement au village de Genau.

Les dessins sont tout aussi sympathiques que d’habitude. Rien à redire là-dessus.
En conclusion, j’ai aimé cette lecture, mais j’attends surtout avec impatience le prochain puisqu’il y aura Denken.

Blue Period, tome 12 – Tsubasa Yamaguchi

Titre : Blue Period, tome 12
Auteur : Tsubasa Yamaguchi
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Yatora entame sa deuxième année, envahi par le doute et l’angoisse, et ne ressent plus son enthousiasme des débuts. En plus, le professeur en charge de sa promotion n’est autre que l’impitoyable et stoïque M. Inukai… Mais des retrouvailles, et surtout une rencontre très inattendue, vont peut-être l’aider à retrouver sa passion pour l’art.

Ça fait quelques tomes que je traîne les pieds pour continuer cette saga. Depuis que Yatora est entré à Geidai (université des arts de Tokyo), en fait.
Le récit était davantage tourné sur le mal être du héros, ses questionnements, ses remises en question et surtout, cette première année a été laborieuse et par extension, c’est ce que je ressentais en commençant ma lecture.

Ce tome-ci m’a grandement surprise. Yatora entre en seconde année et son premier devoir est de réaliser 500 dessins au trait en deux semaines. Il est complètement paralysé face à la quantité de travail que ça demande et se prend la tête pour trouver un concept fil rouge, jusqu’à ce que Yakumo Murai lui rappelle la raison principale qui l’a amené là : le plaisir que procure le fait de dessiner.
À partir de là, le ton change pour mon plus grand plaisir. Yatora retrouve le plaisir de créer. Il prend du recul par rapport aux avis de ses examinateurs et ne prend plus leurs réflexions personnellement.

Ce qui change surtout, c’est qu’il fréquente d’autres artistes : certains viennent d’autres départements, d’autres d’association d’art.
Ça lui ouvre de nouveaux horizons.
La bonne surprise de ce manga, c’est Fuji : elle a une sacrée connaissance en art, elle est aussi brillante que sympathique – elle est ouverte d’esprit, ne juge pas et accepte les avis que peuvent avoir les autres.
Je l’apprécie énormément et j’espère qu’elle restera encore un bon moment.

Les dessins sont toujours aussi chouettes, c’est toujours un plaisir de chercher les petits détails dans les planches, surtout dans un endroit aussi densément meublé que le local de l’association No Marks.
J’arrive au bout de ce que je peux dire sur ce douzième tome. J’ai adoré cette lecture.

De l’autre côté de l’horizon, tome 3 – Hinata Nakamura

Titre : De l’autre côté de l’horizon, tome 3
Auteur : Hinata Nakamura
Éditeur : Delcourt-Tonkam
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Hiyoko va bientôt partir pour faire ses études et il ne lui reste plus beaucoup de temps à passer sur son île.
Nos deux amis décident alors de partir ensemble pour un dernier voyage… Un jeune facteur au comportement un peu gauche et une lycéenne qui habitent sur une île isolée. Voici enfin l’ultime tome de ce manga apaisant, dans lequel les personnages, tout en essayant de se découvrir, finissent par trouver le bonheur à leur insu.

C’est le troisième et dernier tome de cette saga et ça se sent énormément tout du long.
Hiyoko travaille énormément afin de réussir ses examens d’entrée à l’université. Elle se rend compte qu’elle va devoir quitter l’île et se séparer de Miyake. C’est un moment important dans la vie d’un lycéen ou se mêlent enthousiasme, impatience, angoisse, mais là un sentiment supplémentaire se rajoute : le chagrin des deux protagonistes à la perspective d’être séparés le temps de ses études…

Dans cette saga, il y a une vraie réflexion sur les choix et les chemins qu’on finit par emprunter, les regrets, l’acceptation, etc. mais dans celui-ci, c’est encore plus prégnant puisque l’histoire touche à sa fin.
Les personnages sont toujours aussi sympathiques et attachants, rien de nouveau en ce qui les concerne. Leur relation ajoute un plus au récit. Ils m’ont d’ailleurs fait sourire plus d’une fois.
Les dessins sont très beaux, comme pour les tomes précédents. J’ai pris plaisir à m’y attarder, à contempler les textures..
Des trois tomes, je pense que c’est mon préféré. J’ai adoré cette lecture.

Le renard et le petit tanuki, tome 6 – Mi Tagawa

Titre : Le renard et le petit tanuki, tome 6
Auteur : Mi Tagawa
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Au cœur de l’esprit de Senzo, Manpachi suit son ami redevenu renardeau à travers les souvenirs de ce dernier, pour l’aider à surmonter ses traumatismes et à se libérer de l’emprise du terrible Gyokumen… C’est également l’occasion pour le petit tanuki de montrer qu’il tient à son compagnon et de lui faire la promesse de toujours rester à ses côtés !
Hélas, les gardiens du rocher maléfique ne l’entendent pas de cette oreille : persuadés que Senzo est la cause des miasmes qui se répandent dans tout le Japon, ils veulent l’enfermer pour résoudre le problème. Le renard noir se laissera-t-il emprisonner ?

C’est l’avant-dernier tome de cette saga et ça se sent.

Le terrible Gyokumen commence à se libérer : il déverse ses miasmes maléfiques autour du rocher où il est enfermé, mais pas que.
Retombé sous son emprise, Senzo a alors pété les plombs dans le tome précédent. Heureusement, Manpachi a réussi à le délivrer. Mais les renards blancs sont persuadés que notre renard noir est responsable de la montée en puissance de Gyokumen, ils viennent donc pour l’emprisonner. Connaissant le caractère de Senzo, c’est pas gagné.

Un sixième tome passionnant. C’était frustrant ce matin de devoir arrêter ma lecture. Je suis rentrée assez vite dans l’histoire et j’ai pris tellement de plaisir à retrouver nos héros et les compagnons fort sympathiques qui gravitent autour d’eux.
Il n’y a pas beaucoup de temps mort, donc impossible de s’ennuyer.
Il est aussi captivant que les tomes précédents, les illustrations sont toujours aussi belles, le scénario est cohérent et bien ficelé. Une lecture rapide et addictive.
Je me rends compte que, même si j’ai adoré cette lecture, je n’ai pas grand-chose à en dire.