Les montagnes hallucinées, tome 1 – Gou Tanabe & H. P. Lovecraft

Titre : Les montagnes hallucinées, tome 1
Saga : Les chefs-d’œuvres de Lovecraft
Auteur : Gou Tanabe & H. P. Lovecraft
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 288
Quatrième de couverture : En 1931, une expédition de sauvetage découvre le campement en ruines du Pr Lake, parti explorer l’Antarctique quelques mois plus tôt. Son équipe de scientifiques avait envoyé un message annonçant une découverte extraordinaire avant de sombrer dans le silence… Sur place, des squelettes humains dépouillés de leur chair laissent imaginer les scènes d’horreur qui ont pu se dérouler. Plus perturbantes encore : les immenses montagnes noires aux pics acérés au pied desquelles le Pr Lake et ses compagnons ont rendu l’âme… Ces terres désolées semblent cacher de terribles secrets. Gare aux imprudents qui oseraient s’y aventurer !

J’ai tous les mangas de la collection les chefs d’œuvre de Lovecraft dessiné par Gou Tanabe. Vous devez vous dire que je suis une vraie fan de Lovecraft… ben pas du tout. C’est mon homme qui adore cet auteur. Moi, je n’ai lu que la couleur tombée du ciel et j’ai détesté, c’était laborieux et assez inintéressant. Par contre, j’apprécie ce qui tourne autour du mythe de Cthulhu, j’ai adoré le jeu de rôle éponyme, etc.
Mais je ne suis pas prête à essayer une autre nouvelle de Lovecraft, alors pourquoi ne pas m’essayer aux mangas de Gou Tanabe. C’est ce que j’ai fait avec ce premier tome des montagnes hallucinées.

L’histoire se déroule en 1931. Une expédition est organisée en Antarctique afin d’explorer ces terres glacées et vierges. Parmi les scientifiques qui tentent l’aventure, il y a le professeur Dyer qui est le géologue, le professeur Pabodien spécialisé en ingénierie qui a inventé une foreuse exceptionnelle, et le professeur Lake qui est biologiste. Pour ne citer qu’eux.
En forant le sol, ils découvrent des stries dans la roche. Pour tous, c’est normal, mais pour Lake, c’est le signe de l’existence d’une vie inconnue. Il est tellement obsédé par cette idée que lui et son équipe s’éloignent de plus en plus du camp de base et font bande à part. Leurs explorations portent leurs fruits et ils découvrent ce qui pourrait être une ancienne forteresse ainsi que des corps monstrueux dans une grotte.

Les personnages ne sont pas particulièrement attachants.
Lake n’en fait qu’à sa tête, ce qui est un peu saoulant. Je le trouve un peu stupide : les corps trouvés ne sont pas fossilisés, mais ils sont durs… on peut donc supposer qu’ils sont congelés. Et s’ils n’étaient pas morts ? Pourquoi les sortir de la grotte et les mettre au chaud ? Pourquoi courir le risque qu’ils se réveillent en décongelant… comme s’ils sortaient de cryogénie ? Je sais qu’on est en 1931 et que la science est loin d’être aussi avancée que maintenant, mais il manque sacrément de prudence.
Je crois que j’apprécie Dyer, mais je ne suis pas sûre : on n’en sait pas suffisamment pour me faire une réelle opinion sur lui.

C’est un récit très dense avec beaucoup de texte, ça ne se lit pas en trente minutes.
Je ne suis pas fan du character design, mais les dessins des personnages ont le mérite d’être réalistes. Les illustrations sont superbement détaillés : les paysages sont très chouettes, ils auraient mérité d’être en couleurs ; les scènes d’horreur sont dérangeantes, ce qui m’a bien plu. En tout cas, qu’on aime ou qu’on n’aime pas les illustrations, il faut avouer que l’auteur a le sens du détail.

Je ne sais pas trop quoi penser de ce premier tome. Je dirais qu’il m’a laissée indifférente. Je vais lire de suite le second tome et voir si c’est mieux.

Automne douceur de vivre
Deux citrouilles en valent mieux qu’une (lire une duologie complète 1/2)

Creepy Cat, tome 1 – Cotton Valent

Titre : Creepy Cat, tome 1
Auteur : Cotton Valent
Éditeur : Vega / Dupuis
Nombre de pages : 128
Quatrième de couverture : Nos amis les chats sont des êtres territoriaux : ils ont leurs habitudes et tolèrent difficilement que l’on envahisse leur monde. Le monde en question, c’est justement cette ancienne bâtisse aux allures gothiques dont la jeune Flora vient d’hériter. Et la cohabitation ne va pas se faire sans mal, le chat usant de tous les stratagèmes possibles pour énerver la nouvelle occupante des lieux ou perturber ses visiteurs, notamment son soupirant. La vie dans le manoir devient d’autant plus étrange que ce chat aux allures de motchi fantôme a d’étranges pouvoirs fantastiques. Il peut voler, se démultiplier, changer de forme, lancer des rayons laser du regard… en plus de tout ce qui fait qu’au naturel un chat peut être énervant !

Je suis tombée sur ce manga par hasard, en allant chercher mes nouveautés à la librairie. La couverture m’intriguait, j’ai un peu feuilleté le premier tome : le character design me plaisait bien et c’est tout en couleur pour un petit prix, ce sont des teintes foncées, mais quand même.

L’histoire est assez basique :
Flora a hérité d’un manoir familial. Elle s’y installe, mais elle se rend rapidement compte qu’elle n’est pas seule : Creepy Cat y vit aussi.
Ce sont de petits récits parfois drôles, parfois creepy en une page. Par moment, ça s’étale sur plusieurs pages avant d’avoir la conclusion de l’histoire. J’ai bien ri.

Le chat porte bien son nom Creepy Cat : il est parfois flippant, mais pas toujours. Il est tout rond et semble tout mou, comme les coussins qu’on trouve sur les stands de goodies asiatiques dans les conventions, ça donne envie de le câliner et de le serrer fort.
Flora a des airs de Mercredi dans la famille Addams, mais je la trouve chou. Il y a quelques illustrations en interlude où elle prend la pause et on sent que la mangaka a pris beaucoup de plaisir à la dessiner… et puis elle est trop classe, je suis fan.

En tant que maîtresse de chat, je me suis reconnue sur pas mal de planches dans ma relation avec ma Nounouille, ça rend ce manga d’autant plus fun.
C’est un coup de cœur pour ce premier tome et j’espère qu’il y aura une suite.

L’Atelier des Sorciers, tome 09 – Kamome Shirahama

Titre : L’Atelier des Sorciers, tome 09
Auteur : Kamome Shirahama
Éditeur : Pika (Seinen)
Nombre de pages : 174
Quatrième de couverture : Emportant chacune un objet magique de sa confection, Coco et ses amies partent pour l’île-cité d’Esrest, afin de participer à la Fête de la Nuit d’argent. Au milieu des stands et de la foule de visiteurs, la ville est plus animée que jamais. Il y flotte une atmosphère festive ! Mais parmi les convives se cachent aussi des invités indésirables. Sorciers, milice, nobles, sages… Beaucoup de forces se croisent et les contours de ce monde se dessinent peu à peu. Entre lumière et ténèbres, le rideau se lève enfin sur le grand festival des sorciers.

Sans surprise, je savais que j’adorerais cette lecture. J’ai attendu longtemps avant de commencer ce neuvième tome, parce que je voulais attendre d’avoir plusieurs tomes à lire à la suite… mais là je n’y tiens plus.

Kieffrey emmène ses apprenties à Esrest afin d’assister à la fête de la nuit d’argent.ils aideront Tarta et son grand-père à vendre leur matériel magique, mais Agathe a d’autres plans.
De nombreux sorciers participent à ce festival, notamment la milice, les trois grands sages… dans la foule, il y a assurément des membres de la confrérie du capuchon noir. Et ce neuvième tome nous réserve quelques surprises en ce qui les concerne, mais pas que…
On découvre un pan du passé de Lulucy, et la vache, c’est glauque… j’ai encore l’image de son amie Erienne au moment où la porte se referme, un passage terrible. J’aimais déjà bien le personnage de Lulucy, mais là, encore plus.

De nouveaux personnages font leur apparition : le roi insulaire (il a trop la classe avec ses deux chats) et les cinq souverains des royaumes qu’il dirige. Pour ne citer qu’eux.
Du coup, il y avait un côté plutôt « politique » : les relations entre humains et sorciers.
Les dessins sont toujours aussi splendides ! Je prends un plaisir fou à les détailler, comme à chaque fois en fait.

J’ai adoré ce neuvième tome et j’ai hâte de lire le suivant afin de voir ce qu’Ininia attend de Coco et Tarta.

Les enfants de la baleine, tome 07 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 07
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat (Seinen)
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Une petite baleine.Quelques murs de glaise.Un parfum d’herbe et de terre.Telle était leur « île » aux commencements. Phaleina et ses habitants continuent leur traversée vers l’inconnu et les terres d’Amonlogia, traversant en chemin les parois du temps.Qui rencontreront-ils aux milieux des sables ?

Ça fait plus d’un an que j’ai lu le sixième tome. Comme souvent, je ne me souvenais pas de grand-chose, heureusement que ma chronique était assez complète pour me rafraîchir la mémoire. C’est en grande partie pour ça que je tiens ce blog.

Phaleina continue son périple vers Amonlogia. Suoh, le nouveau capitaine, et les autres marqués décident d’apprendre à se battre, mais leur entraînement est interrompu par un vaisseau fantôme. Lorsqu’ils le croisent, des souvenirs apparaissent sur le Phaleina.
Après cette rencontre, Ohni s’évanouit. Byakuroku annonce que pour le sauver, il faut l’emmener dans la chambre de Midén. Encore faut-il la trouver !

Un septième tome intéressant : on découvre l’histoire de Phaleina à travers les écrits du premier capitaine. Ça m’a éclairé sur pas mal de points, notamment sur la manière dont la baleine de glaise est devenue une prison, mais également sur la création des daímonas.

De nouveaux personnages apparaissent, mais ne resteront pas puisqu’ils font partie du passé.
Je ne sais pas trop quoi penser de Dúo. J’apprécie le fait qu’elle veuille protéger Phaleina, je ne suis pas moins fan de ses méthodes, même si je les comprends. Pareil pour Midén.
J’aimais bien Ekato, dommage qu’il ne soit pas trop présent.

Le flashback était intéressant, mais j’ai l’impression que ça a pris toute la place dans l’histoire au détriment des protagonistes habituels.
J’ai beaucoup aimé ce septième tome et je suis curieuse de découvrir ce que me réserve le prochain tome.

Overlord, tome 1 – Satoshi Oshio & Kugane Maruyama

Titre : Overlord, tome 1
Scénario : Kugane Maruyama
Illustrations : Satoshi Oshio
Éditeur : Ototo (Seinen)
Nombre de pages : 180
Quatrième de couverture : Faites d’Ainz Ooal Gown une légende immuable. S’il existe de nombreux héros, gommez leur nom avec le mien. Faites savoir à tous qu’Ainz Ooal Gown est le plus grand des héros. Face à des êtres plus puissants que nous, employez un moyen autre que la force. Face à un magicien protégé par une armée, employez autre chose que le nombre. Nous n’en sommes encore qu’aux préparatifs, mais agissez le moment venu, dans le seul but de leur apprendre qu’Ainz Ooal Gown est le plus grand homme au monde.

Bon…. par où commencer ?
Je m’attendais à une histoire typique de fantasy, mais pas vraiment. Ça commence par un jeu vidéo.

Le héros joue à Yggdrasil grâce à des lunettes VR. Il est un Overlord, chef d’une puissante guilde. Malheureusement, le serveur du jeu est censé s’arrêter à minuit, sauf que lorsque l’heure fatidique arrive, le héros est coincé dans le jeu qui n’en est plus un.
Le principe aurait pu être sympa (un isekai bête et méchant), mais c’est un grand n’importe quoi.

Le héros est particulièrement inintéressant : on ne connaît rien de son passé, on ne sait même pas comment il s’appelle. Il est très laid (c’est l’espèce de squelette qu’on voit sur la couverture). Il est super trop fort, ne parlons même pas des gardiens qui l’accompagnent. Personne ne peut le battre… le souci, c’est qu’il n’a aucun but. Il pénètre dans je-ne-sais-quel bâtiment (un donjon, je crois), on en ignore la raison, mais il doit être escorté donc il décide de se camoufler dans une armure, et il est démasqué au premier coup d’œil. Puis il va dans un village sans raison, le traverse, revient sur ses pas toujours sans raisons apparentes… et il sauve tout le monde sans qu’on ne sache pourquoi.

Bref, c’est un non-sens total. J’ai relu certains passages deux ou trois fois pour comprendre ce qui motivait cette histoire puis vers les trois quart du manga, j’ai abandonné l’idée de comprendre. Ça n’a pas rendu cette lecture moins laborieuse.
Les dessins sont assez sympa dans l’ensemble, mais ça ne sauve pas l’histoire.

Je ne vais pas m’attarder plus longtemps sur ce premier tome. Je me suis ennuyée, c’était inintéressant au possible. J’ai détesté cette lecture et je donnerai pas sa chance au prochain.

Automne frissonnant
Le portrait du mal (une couverture/affiche sur laquelle un visage -sinistre- est dessiné)