L’Éden des sorcières, tome 4 – Yumeji

Titre : L’Éden des sorcières, tome 4
Auteur : Yumeji
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 196
Quatrième de couverture : Dans un monde abandonné par la nature, les sorcières sont le seul espoir de l’humanité !Grâce à Oak, Pilly s’est échappée de la forteresse de Fruditilla, une ancienne sorcière devenue sainte patronne de la cité impériale, et a libéré Karen du cachot où elle était enfermée. Maltraitée par sa geôlière des jours durant, cette nouvelle amie est malheureusement bien mal en point…Pour la sauver, Pilly n’a pas le choix : il faut qu’elle parte à la recherche d’amurds et qu’elle concocte un remède au plus vite ! Seulement, Oak se montre réticent et suggère d’abandonner la jeune femme, de peur qu’elle les retarde, ce qui met sa protégée hors d’elle. Les deux compagnons parviendront-ils à trouver un terrain d’entente ?

J’ai longtemps hésité avant de sortir ce quatrième tome de ma pile à lire, non pas que je ne souhaitais pas le lire, bien au contraire, mais j’attendais d’avoir des tomes supplémentaires. Finalement, je n’ai que le cinquième en plus, les prochains mettent trop de temps à paraître.

Oak a réussi à faire sortir Pilly du château de Fruditilla. Notre héroïne a embarqué Karen dans sa fuite, une autre sorcière prisonnière qui est bien mal en point.
Oak est bien partant pour abandonner la blessée, mais c’est sans compter la bienveillance de Pilly qui cherche un endroit où se reposer et soigner son amie.
Elle descend une falaise et découvre des amurds cachés au fond du ravin. Mais ce jardin est gardé par un gardien. Comment vont-elles réussir à s’en sortir ?

La première chose qui m’a frappée, ce sont les dessins : ils sont inégaux. Si habituellement, ça peut être le cas des humains, ça ne l’était pas pour Oak… ou alors ça ne m’a pas frappée jusque là. Donc je me suis moins attardée sur les illustrations.
Ce quatrième tome s’est lu à une rapidité folle. J’ai pris énormément de plaisir à retrouver cet univers.

Et puis, on découvre un peu mieux Karen et son douloureux passé. C’est un personnage que j’ai beaucoup aimé. À voir si ça se poursuit par la suite.
Ce n’est pas le seul personnage qu’on apprend à connaître, c’est également le cas d’Aster que j’ai aussi apprécié. Sa relation avec Pilly est touchante.

Ce tome-ci se termine par un cliffhanger de malade, autant dire que je ne vais pas attendre des mois avant de lire le prochain.
En conclusion, c’est un coup de cœur pour cette lecture.

Germinal – Émile Zola

Titre : Germinal
Auteur : Émile Zola
Éditeur : Bibebook
Nombre de pages : 835
Quatrième de couverture : Une des grandes grèves du siècle dernier racontée par un journaliste de génie qui en a fait un réquisitoire, un formidable  » J’accuse  » contre le capital, le roman de la lutte des classes et de la misère ouvrière. Un livre de nuit, de violence et de sang, mais qui débouche sur l’espoir d’un monde nouveau lorsque le héros, Etienne Lantier, quittant la mine  » en soldat raisonneur de la révolution « , sent naître autour de lui une  » armée noire, vengeresse… dont la germination allait bientôt faire éclater la terre « . Germinal marque l’éveil du monde du travail à la conscience de ses droits et c’est au cri sans cesse repris de  » Germinal ! Germinal !  » que la délégation des mineurs de Denain accompagna le convoi funèbre de Zola à travers les rues de Paris.

Ça fait des lustres que je désirais lire ce roman, surtout depuis que j’ai vu son adaptation de 1993 (avec Renaud, Depardieu et Miou-Miou) au cinéma lors de mes années collège – vous pouvez faire le calcul, ça commence à remonter.
Mais j’avoue que j’ai longuement repoussé en raison du nombre de pages… les romans écrits par Zola qui comptent 400 pages sont déjà denses, mais là, ça l’est doublement, tout en étant plus passionnant que certaines de ses œuvres.

Étienne Lantier, fils de Gervaise dans l’Assommoir, cherche du travail en tant que machiniste. Ses pas le mènent dans les corons où il est embauché pour aller creuser dans les mines de charbon.
On découvre la vie dans les corons et surtout la misère, déjà installée et qui s’aggrave afin d’enrichir la Compagnie. Étienne fait la connaissance de ce petit monde et fréquente des familles de mineurs comme les Maheu, bien trop nombreux pour survivre avec leur paie de misère, les Levaque qui hébergent un mineur ce qui fait à juste titre jaser, ou les Pierron qui ont trouvé une alternative à leur pauvreté excessive. Il rencontre également d’autres personnages qui ne descendent pas dans les mines, eux : l’affreux Maigrat qui tient l’épicerie et fait sa petite loi parmi les femmes qui viennent mendier un crédit, Rasseneur le tenancier de bar et ancien mineur qui a été viré pour ses idées peu conventionnelles ou Souvarine qui malgré ses conseils avisés cache bien son jeu.
On a également le pendant à toute cette misère : la bourgeoisie « esclavagiste » qui s’enrichit sur le dos des mineurs avec les Deneulin, les Hennebeau, ou les Grégoire.

Il y a bien d’autres personnages.
Zola nous offre ainsi un panel complet de cette société issue des corons.
Une fois de plus, son héros est pris d’une fougue révolutionnaire face à l’injustice de ce monde, sauf que contrairement à ses autres protagonistes, les paroles d’Étienne trouvent écho parmi les mineurs. Ça met rapidement le feu aux poudres et cela a des conséquences catastrophiques : il y a des grèves massives, ce qui est plus que justifié au vu les restrictions de salaires qui sont injustement appliquées, des conditions de travail inacceptables et du danger encouru à chaque descente.

Ce qui m’a le plus surprise, c’est la violence du récit. Je m’attendais à une lecture dure, mais c’est au-delà de cela.
Il y a du suspens : quand les mineurs descendent dans les galeries, on est toujours à se demander ce qui va leur arriver – un coup de grisou, un absence d’air, une pluie battante, la montée des eaux torrentielles venant du canal, etc. Comme les charbonniers, on n’a jamais l’esprit tranquille lorsqu’on les suit à travers les veines du Voreux.
Il y a également des morts, et des meurtres… et tout est amené crescendo et de manière subtile.

Pendant cette lecture, j’ai eu des coups de mou, des passages plus calmes que d’autres, mais dans l’ensemble, je l’ai trouvée passionnante. La plume de Zola a réussi à me tenir en haleine une bonne partie du récit.
J’ai adoré ce treizième tome.

Netsuzou Trap : NTR, tome 5 – Naoko Kodama

Titre : Netsuzou Trap : NTR, tome 5
Auteur : Naoko Kodama
Éditeur : Taifu comics (Yuri)
Nombre de pages : 162
Quatrième de couverture : Bien qu’ayant toujours un peu de mal à mettre des mots sur ses sentiments, Yuma commence toutefois à se convaincre que ce qu’elle éprouve pour son amie Hotaru ne ressemble pas à de la simple amitié. Lui ayant demandé elle-même de continuer à « l’entraîner », elle se prends petit à petit à rêver d’un hypothétique futur à ses côtés.
De son côté, Takeda continue à se faire du souci pour son ex-petite amie et se met à penser, après l’avoir vue entrer dans un endroit bizarre, qu’une mauvaise personne la manipule peut-être…

Je ne sais pas trop quoi dire de cette lecture… J’ai l’impression qu’on a fait le tour, il est temps que ça se termine :
Les examens de fin d’année approchent et il est temps de préparer son entrée à l’université, mais nos héros sont loin de se préoccuper de ça.
Takeda s’inquiète pour Yuma et finit par la suivre.
Yuma a accepté qu’elle était amoureuse de Hotaru et profite des moments passés avec son amie, malheureusement, cette dernière ne semble pas voir les choses de la même manière.

Voilà pour le résumé. Rien de transcendant. Le train-train habituel des personnages a repris son cours, une routine ennuyeuse…
Je n’ai apprécié que deux moments :
– lorsque Hotaru cherche un appartement, lance une proposition de colocation avec Yuma et les deux jeunes filles se projettent dans l’avenir
– quand elles cuisinent lors de révisions.
C’étaient des épisodes normaux, très naturels et apaisants.

Ça n’a malheureusement pas sauvé cette lecture. Ça s’est laissé lire, sans plus.

The Quintessential Quintuplets, tome 06 – Negi Haruba

Titre : The Quintessential Quintuplets, tome 06
Auteur : Negi Haruba
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Alors que les examens de fin de semestre approchent à grands pas, Nino et Itsuki se sont violemment disputées et ont chacune quitté la maison. Yotsuba, quant à elle, se laisse accaparer par le club d’athlétisme. Pas facile pour Fûtaro d’honorer ses engagements auprès du père Nakano quand trois élèves sur cinq manquent à l’appel ! Et comble de malchance, c’est le moment que choisit la petite fille de la photo pour réapparaître dans sa vie !

Je ne suis toujours pas super motivée pour poursuivre cette saga, mais comme je l’ai commencée et qu mon fils a toute la collection, je vais continuer tant que je ne tombe pas sur un tome qui me dégoûte.

Il n’y a pas beaucoup d’événements, l’histoire suit son cours :
– Uesugi se retrouve face à une fille qu’il a aidé cinq ans auparavant. Il me semble que c’est l’une des quintuplées, mais je ne me souviens plus si on sait laquelle. Et il est tellement nul qu’il est incapable de les reconnaître. Quel boulet !
– Nino et Itsuki sont toujours fâchées. L’une vit à l’hôtel tandis que l’autre s’est installée chez Uesugi.
– Yotsuba est débordée entre les révisions et le club d’athlétisme.
– Les examens approchent et Uesugi prend une décision drastique.
Voilà pour les faits. Et je n’ai malheureusement pas grand-chose d’autres à dire.

C’était une lecture sans surprise, c’était malgré tout plaisant : je me suis laissé porter par le récit, sans me poser de questions.
Celle que j’aime définitivement, c’est Miku. Elle est posée, elle a des paroles très sages et surtout justes. J’ai adoré le discours qu’elle fait à Nino sur les changements. Ça m’a parlé.

En conclusion, je dirais que j’ai bien aimé cette lecture, ça ne m’a pas paru long pour une fois.

Deep sea aquarium Magmell, tome 1 – Kiyomi Sugishita

Titre : Deep sea aquarium Magmell, tome 1
Auteur : Kiyomi Sugishita
Éditeur : Vega / Dupuis (Seinen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Découvez les mystères de la nature et ses créatures improbables avec le Deep See Aquarium Magmell !
Keitaro Amagi est un jeune homme passionné par les océans. Enfant, son père lui a transmis cette fascination pour ces mondes mal connus. Devenu adulte, il répond alors tout naturellement à une embauche pour devenir simple balayeur au tout nouveau Magmell Deep Sea Aquarium. Ce gigantesque complexe sous-marin vient d’ouvrir et offre à ses visiteurs une découverte inédite de la faune sous-marine, à 200 m de profondeur. La passion de Keitaro l’emmènera sur des chemins inattendus au service du Magmell. Auprès du professeur Minato, le balayeur devra apprendre les secrets des calamars géants, sauver une espèce en danger, se confronter aux pêcheurs, et apprendre à préserver autant que possible un monde marin toujours plus mis en danger par les activités humaines.

Je ne m’attendais pas à une telle histoire. La couverture m’avait laissée penser à un récit fantastique, style fond marin et triton ou un truc du genre… ben non. C’est plus terre à terre.
Magmell est un aquarium qui présente aux visiteurs les créatures des fonds marins. Kôtarô, passionné par ces êtres des abysses, y travaille… en tant que balayeur, loin de son rêve de soigneur. Quoique…

Les personnages sont tous aussi sympathiques les uns que les autres, que ce soit Kôtarô, le directeur Minato ou la soigneuse mademoiselle Shizuka. Pour l’instant, aucun ne sort de l’ordinaire et aucun ne m’a enthousiasmée, ni ne m’a dégagée. Donc c’est pas si mal.
Les dessins sont plutôt traditionnels, avec quand même pas mal d’inégalités, mais les créatures marines sont réussies, on les reconnaît bien… quand on les connaît.
Le gros point fort de ce manga, ce sont justement les créatures des abysses. Pour la plupart, j’ignorais leur existence. Et j’ai vérifié, elles existent bel et bien. L’auteur ajoute même une petite encyclopédie des créatures découverts. Ce qui rend cette lecture intéressante, ça m’a beaucoup plu.

Bref, j’ai bien aimé cette lecture, et je pourrais bientôt lire le prochain puisque je l’ai dans ma pile à lire.