Malenfer, tome 4 : Les sorcières des marais – Cassandra O’Donnell

Titre : Les sorcières des marais
Saga : Malenfer, tome 4
Auteur : Cassandra O’Donnell
Éditeur : Flammarion (Jeunesse)
Nombre de pages : 272
Quatrième de couverture : Gabriel et Zoé se sont cachés dans les Terres de magie, après la disparition de leur ville Wallangar et de leurs amis. Parmi les sorcières des marais de Houquelande, ils découvrent un nouveau monde régi par ses propres règles. Alors que Zoé semble prendre conscience de son immense pouvoir, Gabriel doit l’aider à maîtriser mieux sa force pour défendre leurs amis. Un grand défi les attend…

C’est un quatrième tome, mais comme il commence le cycle 2 de Malenfer, c’est surtout un tome introductif.
Zoé et Gabriel ont réussi à détruire la forêt maléfique. Les sourciens s’en sont pris aux habitants de Wallangar. Pour leur échapper, nos deux héros fuient vers les Terres Magiques, accompagnés du sorcier-lune Batavius, du dragon Elzmarh ainsi que des créatures magiques qui se cachaient sous les traits de leurs enseignants.
Ils vont chercher protection chez les sorcières des marais à Houquelande. Est-ce vraiment un endroit sûr ?

J‘ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, peut-être parce que ça fait deux ans que j’ai lu le trois et que je ne me souvenais plus de grand-chose.
J’ai trouvé les personnages moins intéressants.
Zoé a souvent des fulgurances dans la compréhension de la situation ou dans les propos qu’elle tient malgré son jeune âge, c’est marquant. C’est toujours le cas dans la première partie de ce roman, beaucoup moins dans la seconde. Elle se comporte davantage comme une enfant, donc ce n’est pas incohérent, c’est juste surprenant ce petit retour en arrière comportemental.
Gabriel est un peu plus mâture. Sa relation avec Elzmarh lui fait beaucoup de bien.

Il ne s’est pas passé grand-chose. Ça bouge sur la fin. Certains événements m’ont laissée coite, je ne m’attendais pas à ce que cela prenne une telle tournure. Par contre, j’ai été agréablement surprise par le conclusion et la décision que prennent les personnages.
Cette lecture m’a laissée indifférente, mais la fin a relancé mon intérêt pour cette saga. J’ai hâte de découvrir ce que nous réserve le prochain tome.

 

Coupe des 4 maisons :
Cognards (5ème année) – Lire deux livres différents du même auteur/de la même autrice (2/2) – 50 points

Wakfu, tome 1 : La Quête des Dofus Eliatropes – ToT, Azra et Saïd Sassine

Titre : La Quête des Dofus Eliatropes
Saga : Wakfu, tome 1
Scénario : ToT, Azra
Illustrations : Saïd Sassine
Éditeur : Ankama
Nombre de pages : 182
Quatrième de couverture : Les aventuriers se retrouvent pour l’anniversaire de Yugo et Adamaï chez Alibert, point de départ de cette nouvelle épopée. Un trouble-fête va cependant interrompre les réjouissances et forcer nos amis à reprendre ensemble les chemins de l’aventure !

Quand j’ai vu que le premier tome de Wakfu faisait partie de la sélection des 48h BD, j’ai été trop contente. Ma fille est fan de cette série : elle a vu tous les épisodes des centaines de fois, et je ne parle même pas du film Dofus qui fait partie de l’univers Wakfu (enfin, pas vraiment : c’est plutôt Wakfu qui est issu de l’univers Dofus).
Niveau chronologique, on placerait cette saga après la seconde saison du dessin animé éponyme. Donc c’est toujours plus sympa d’avoir une petite connaissance de la série mais ce n’est pas une obligation. Le manga est suffisamment bien fait pour que ce ne soit pas nécessaire.

Yugo travaille dans l’auberge de son père, Alibert. Ce dernier l’envoie chercher du lait à la ferme pour le dragon Grougol. Une fois arrivé sur les lieux, il se retrouve à pourchasser un voleur. On sent bien que quelque chose se trame derrière cet acte. N’est-ce pas la diversion idéale le temps de préparer une fête d’anniversaire surprise ? Les festivités battent leur plein quand le groupe est attaqué. Que veut leur agresseur ?

Personnellement, je connais très peu les personnages : le nom et les relations des héros, mais pas beaucoup plus et ça ne m’a pas manqué.
Alors O.K., on sent qu’il manque quelque chose, il y a plein de personnages secondaires dont j’ignorais l’existence, c’était un peu frustrant, mais je me suis passée des détails.
Pareil pour les noms des lieux ou certains termes, je les connaissais donc je ne me suis pas demandée ce qu’était Bonta, le Boufball ou ce que signifiait « iop« . Ce sont des bonus que j’ai acquis et qui m’ont évité de me creuser la cervelle, mais même sans cette connaissance, ça m’a semblé compréhensible et accessible à des néophytes.
J‘ai été super contente de plonger dans cet univers. Et j’ai explosé de joie quand j’ai découvert que Joris faisait partie de l’aventure. Je suis fan du personnage que je trouve super attachant, je l’ai découvert dans le film Dofus qui a été un gros coup de cœur, un des meilleurs films d’animation pour moi.

Je terminerai en précisant que je redoutais les illustrations. On avait essayé la manga Dofus et ce n’était pas passé, mais là, ça n’a rien à voir : les dessins sont très chouettes, assez proches du dessin animé et c’était un plaisir de parcourir les différentes planches de ce premier tome.
Et puis, il est drôle : c’est un humour bien français (on aime ou on n’aime pas), mais les têtes que font les personnages sont amusantes et je me suis prise plus d’une fois à rire.
Bref, c’est un coup de cœur pour ce manga. Et puisqu’il n’y a que cinq tomes, on achètera assurément les prochains dans les mois à venir.

Les mauvaises herbes – Keum Suk Gendry-Kim

Titre : Les mauvaises herbes
Auteur : Keum Suk Gendry-Kim
Éditeur : Delcour
Nombre de pages : 480
Quatrième de couverture : 1943, en pleine guerre du Pacifique, la Corée se trouve sous occupation japonaise. Sun, 16 ans, est vendue par ses parents adoptifs comme esclave sexuelle à l’armée japonaise basée en Chine. Après avoir vécu 60 ans loin de son pays, Sun revient sur sa terre natale. L’histoire d’une  » femme de réconfort  » qui en dit long sur l’histoire avec un grand H.

Ce fut une lecture aussi dense que difficile et je mentirai si je disais que je ne m’y attendais pas. Le thème fait qu’il ne pouvait en être autrement.

L’autrice nous conte le passé de Lee Oksun à travers leurs différentes rencontres où la vieille dame se livre sur son vécu et celle de ses compagnes. Issue d’une classe sociale pauvre, elle a été adoptée pour travailler dans un restaurant. Or, son caractère bien trempé fait qu’elle ne reste pas en place bien longtemps. Elle est alors vendue à un bar où des gisaengs, des courtisanes qui ont le même rôle que des geishas. Oksun refuse d’apprendre ce métier, elle est donc envoyée faire une course et est, étrangement, enlevé à ce moment-là. Simple coïncidence ? La question se pose.
C’est ainsi qu’elle devient « femme de réconfort » pour les soldats de l’armée japonaise
Oksun et ses compagnes ont leur comptant de violences sexuelles. Là où l’autrice a fait fort, c’est que ces abus sont cachés : aucune image traumatisante, pourtant les mots, les non-dits et la mise en scène sont d’une violence ! J’en ai eu mal au cœur pour les femmes de ce récit. C’est une des forces de cette histoire.

J’ai adoré Oksun âgée, elle est attachante. Il se dégage d’elle un sentiment positif ; je n’arrive pas à mettre le doigt sur cette sensation… peut-être de l’espoir : après tout ce qu’elle a subi, elle a survécu.
Il nous est dressé le portrait d’une femme forte. Elle aurait dû être brisée… et probablement qu’elle l’a été puisque même lorsque tout est fini, elle ne trouve pas le bonheur… quand cinquante ans après, elle retrouve sa famille coréenne, sa nationalité d’origine, ce passé destructeur vient tout gâcher.

Les illustrations sont étranges, pas très beaux, pourtant j’ai pris plaisir à détailler certaines planches qui nous plongeaient dans des sentiments parfaitement retransmis par l’auteure : souffrance, attente, espoir, etc.
Dans cette bande-dessinée, on retrouve une forte critique :
de la société coréenne
de la condition des femmes (qui peut facilement s’étendre à d’autres cultures et d’autres époques)
de la guerre et des horreurs dont les hommes sont capables.

Il aura fallu 480 pages à l’auteur pour nous brosser le portrait de Oksun.
Une lecture dense comme je le disais plus haut, mais surtout une lecture passionnante. Un coup de cœur.

Flying Witch, tome 10 – Chihiro Ishizuka

Titre : Flying Witch, tome 10
Auteur : Chihiro Ishizuka
Éditeur : Nobi nobi ! (Shôjo kids)
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Après de longs mois dans la verdure luxuriante d’Aomori, Makoto replonge dans la jungle de la ville le temps d’un petit séjour chez ses parents. L’apprentie sorcière est ravie de retrouver ses amies d’enfances, la discrète Yayoi et l’espiègle Miko. Mais les vacances prennent bien vite un tour plus sérieux lorsque le trio est chargé d’élucider un mystère dans un célèbre temple…

J’ignorais que le 10 était sorti, quelle ne fut pas ma surprise lorsque je l’ai vu à la médiathèque… j’ai hésité à l’emprunter : j’aime bien cette saga, mais ce n’est pas non plus fou-fou et je n’ai pas de temps à perdre ces prochains mois. Pourtant, la curiosité de découvrir ce que nous réservait la mangaka était plus forte que mon hésitation.

Il y a un gros changement dans ce dixième tome : Makoto rentre chez elle, pas définitivement, mais elle retourne chez ses parents où elle compte bien remplir quelques missions pour le bureau des sorcières.
On découvre donc plein de nouveaux personnages :
les parents de Makoto et Akane semblent sympathiques, leur mère me paraît un brin exubérante comme la fille aînée de la famille.
Miko, meilleure amie et rivale de Makoto. Je ne suis pas certaine de l’apprécier.
Yayoi est l’amie moldue de Miko. Elle se montre joviale et ça équilibre le caractère réservé de Makoto. Je l’aime bien.

J’ai aimé l’ambiance qui se dégageait de ce manga. Ça fait un sacré contraste avec les précédents : c’était étrange de retrouver notre sorcière dans un univers plus urbain, et tout aussi dépaysant.
La mission que Makoto et son amie doivent remplir est amusante, un peu dingue par certains côtés, mais drôle et mignonne. Ça m’a fait passer un bon moment.
Ce fut une lecture plaisante que j’ai bien aimée.

La légende des quatre, tome 2 : Le clan des tigres – Cassandra O’Donnell

Titre : Le clan des tigres
Saga : La légende des quatre, tome 2
Auteur : Cassandra O’Donnell
Éditeur : Flammarion (Jeunesse)
Nombre de pages : 424
Quatrième de couverture : La guerre contre les hommes est imminente : les hauts Conseils des Yokaïs se préparent déjà au pire tandis que Bregan, Maya, Nel et Wan associent leurs efforts pour éviter l’inéluctable. Et, alors que le visage de leur véritable ennemi se dévoile, les quatre héritiers n’ont qu’une idée en tête : éviter le bain de sang qui se prépare et protéger ceux qui leur sont chers…

J’avais bien aimé le premier tome de cette saga, néanmoins, le début m’avait un peu refroidie : trop ado à mon goût. Je redoutais qu’il en fut de même pour ce second tome… ben pas du tout. Déjà, il n’y a plus de passage dans le lycée puisqu’il a été détruit, donc tout se passe au sein des clans ce qui rend l’histoire bien plus intéressante.

Dans le premier tome, les quatre successeurs des quatre clans de Yokaïs s’en sont pris aux humains. Et dès le début de ce second tome, ils en subissent tous les conséquences… enfin, pas tous : ce n’est pas le cas de Wan, le prince des Serpaïs, qui fait ce que bon lui semble.
Maya est emprisonnée et est sur le point d’être bannie.
La mère de Nel lui a brisé une aile en guise de punition.
Bregan s’est fait rabroué. En tant qu’héritier des Taïgans, il a d’autres chats à fouetter : son oncle et ses partisans tentent de prendre le pouvoir.

Dans chaque clan, il se passe des événements cruciaux. Comme l’indique le titre, c’est celui des tigres qui prend le plus d’importance cette fois-ci et c’est pas plus mal parce que ça m’a permis de découvrir Bregan sous un jour nouveau : c’est celui que j’avais le moins aimé dans le tome précédent, mais au milieu des siens, il est bien plus sympathique.
La relation entre Nel et Wan est toujours aussi chouette : leurs échanges m’ont fait rire. Ça reste incontestablement mes deux personnages préférés.
Maya est moins présente. Son lien avec Bregan se desserre tandis que celui avec Wan change, ce qui n’est pas fait pour me plaire. On verra comment cela va tourner.

Je ne vais pas m’étendre davantage sur le sujet : c’était une lecture passionnante qui ne m’a pas pris plus de deux jours. J’ai adoré ce second tome et j’ai hâte de découvrir la suite.

Coupe des 4 maisons :
Cognards (5ème année) – Lire deux livres différents du même auteur/de la même autrice (1/2)50 points