L’enfant qui dessinait les chats – Arthur A. Levine & Frédéric Clément

lenfant-qui-dessinait-les-chatsTitre: L’enfant qui dessinait les chats
Auteur: Arthur A. Levine
Illustrateur: Frédéric Clément
Éditeur:
L’école des Loisirs
Collection: Pastel
Nombre de pages: 32
Quatrième de couverture: Un conte populaire japonais.

Dans ce petit album, on suit Kenji qui adore dessiner des animaux. La vie étant rude, la mère du jeune japonais malingre le dépose au monastère espérant qu’il ait suffisamment à manger et puisse assouvir sa passion. Il passait davantage de temps à rêvasser qu’à travailler. Mais cela ne convenant pas aux moines, ces derniers le renvoient. Ne pouvant rentrer de peur de faire de la peine à sa mère, Kenji trace son chemin jusqu’à un temple abandonné, ne suivant pas les conseils de son supérieur :  » la nuit évite les lieux trop grands ; reste là où c’est petit « .

lenfant-qui-dessinait-les-chats-p15Le texte est plutôt sympa : clair et concis, sciemment un peu flou le premier soir que le héros passe seul dans le temple abandonné mais relativement nécessaire afin de garder le mystère sur les événements, du moins pour les plus jeunes ; et suffisamment développé pour que le lecteur ressente l’histoire comme complète.
Les dessins sont vraiment sublimes, surtout les décors, un style proche des estampes et j’adore vraiment ça. Par contre, j’ai un peu moins accroché avec les personnages, principalement parce que les traits de leur visage sont quasi-inexistants, ça leur donne une apparence fantomatique et ils font presque peur.

J’ai bien aimé ce conte, il est sympathique et surtout très beau à regarder.

Chroniques lunaires, tome 1 : Cinder – Marissa Meyer

cinder-marissa-meyerTitre: Cinder
Saga: Chroniques lunaires, tome 1
Auteur: Marissa Meyer
Éditeur: PKJ
Nombre de pages: 412
Quatrième de couverture: A New Beijing, Cinder est une cyborg. Autant dire une paria. Elle partage sa vie entre l’atelier où elle répare des robots et sa famille adoptive. A seize ans, la jeune fille a pour seul horizon les tâches plus ou moins dégradantes qu’elle doit accomplir pour ses sœurs et sa marâtre.
Mais le jour où le prince Kai lui apporte son robot de compagnie – son seul ami -, le destin de Cinder prend un tour inattendu. La forte attirance qu’éprouvent le beau prince et la jeune cyborg n’a aucune chance de s’épanouir, surtout que le royaume est menacé par la terrible reine de la Lune !
Débute alors pour Cinder une aventure incroyable, où elle découvrira que le sort de l’humanité est peut-être entre ses mains.

Cela fait un moment que je voulais commencer cette série et le mois de décembre s’est avéré idéal en raison du thème du conte : il est évident qu’il correspond à Cendrillon revisité.
On y retrouve un certain nombre d’occurrence y correspondant : Cinder (diminutif évident de Cinderella) est orpheline et travaille d’arrache-pied pour le compte de sa méchante belle-mère et de ses deux filles (il est bon de préciser que la cadette est gentille comme tout, et est amie avec l’héroïne). Un bal est également organisé qui occupe et anime une bonne partie des pensées des jeunes filles puisqu’il est question que le charmant prince Kai y trouve une future épouse. Cinder répare une voiture de couleur orange-citrouille. Et enfin, si la pantoufle de vair est inexistante, la prothèse de pied de la mécanicienne la remplace aisément.
Il y a également énormément de différences et c’est bien agréable. Déjà, l’univers futuriste, mais également la trame qui rencontre quelques changements et détours. La bonne marraine a disparu. Peony, la demi-sœur de Cinder, est très attachée à elle. Le prince Kai rencontre l’héroïne bien avant le bal et elle lui plait mais cela se fait doucement – c’est mignon. La planète Terre souffre de pandémie. Son ennemie est la Lune (je me suis presque cru dans un manga). Et j’en passe des meilleurs, il serait dommage de spoiler davantage.

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire, principalement en raison de l’univers robotique de science-fiction.
Je trouve qu’au début, ça manque de détails sur le paysage (ça se passe dans un marché avec des échoppes et… ben, c’est tout, c’est faible comme description) ; on ne sait pas grand chose de l’apparence de Cinder : elle possède certaines parties mécaniques, mais on ne sait pas lesquels ni dans quelle mesure elle est cyborg surtout que ses réactions sont beaucoup plus humaines que celles d’Iko, par exemple. Du coup, ça occupait pas mal de mes réflexions, ralentissant ma lecture.
Une fois lancée, c’était bon et j’avais beaucoup de mal à m’arrêter, mais chaque plongée à travers les pages de ce roman était délicate.

J’ai bien aimé ce premier tome, il se lit bien, les personnages sont sympathiques même si je doutais grandement du Dr Erland et que les Lunaires sont ignobles.
Petit bémol en ce qui me concerne : l’identité de Cinder est plus qu’évidente et certains événements sont prévisibles. Mais malgré cela, j’ai quand même passé un bon moment.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
1ère année : Arithmancie un livre de science-fiction – 5 points

Anya et Tigre Blanc – Fred Bernard & François Roca

anya-et-tigre-blancTitre: Anya et Tigre Blanc
Auteurs: Fred Bernard et François Roca
Éditeur: Albin Michel Jeunesse
Nombre de pages: 37
Quatrième de couverture: « Les enfants ne disparaissent pas comme ça.
Aucune trace sur la neige.
Quelqu’un, ou quelque chose,
avait dû les prendre,
mais quoi ? »
Année après année, au pays du Grand Blanc, les enfants d’une même génération se volatilisent mystérieusement.
Anya a 12 ans et est une forte tête. Avec Tigre Blanc à ses côtés, elle se prépare à affronter la menace, bien décidée à en découdre.

J’ai choisi cet album en raison de la couverture que je trouve très jolie, d’autant plus que le titre est en lettres d’or, un rendu qu’on ne voit pas forcément sur l’image et c’est bien dommage.
De plus, c’est loin d’être un format standard (36,5 x 29,2), il est grand ce qui n’est pas particulièrement pratique à prendre en main surtout pour des enfants mais le bon côté est que ça rend les planches encore plus sublimes.
Vous l’aurez compris, j’adore les illustrations, elles sont aussi belles que douces, un sentiment amplifié par le choix des couleurs tout en bleu-neige (oui, c’est une nouvelle couleur inventée par mon cerveau… ou pas !).

anya-et-tigre-blanc-p30L’histoire se met en place doucement, on sait assez rapidement que les enfants disparaissent selon leur âge, mais l’auteur prend son temps pour instaurer un contexte : le Temps (qui passe) est la narrateur, il nous conte les relations entre les hommes et les animaux, les fameuses disparitions et leurs critères, la douleur des familles, l’existence du roi et de la reine, etc.
Puis on arrive enfin à Anya et Tigre Blanc.
En peu de mots, l’auteur parvient à nous placer le décor, ça m’a donné la sensation d’une histoire complète à laquelle il ne manque rien.

J’ai adoré ce récit issu du Grand Blanc, idéal pour mettre dans l’ambiance hivernale d’un réveillon de Noël. Si j’ai vu venir la fin sans pour autant en comprendre les tenants et les aboutissants avant l’explication, cette conclusion a étonné voire même choqué les enfants  qui en sont restés bouche bée.

Première neige – Antoine Guilloppé & Marie-Astrid Bailly-Maitre

premiere-neigeTitre: Première neige
Auteurs: Antoine Guilloppé et Marie-Astrid Bailly-Maitre
Éditeur: L’élan vert
Nombre de pages: 24
Quatrième de couverture: Autour du vieux pommier,
tout est blanc et silencieux.
Mine la souris attend Gaspard le loup.
Ils ont promis de se retrouver aux premiers flocons
pour dessiner leur amitié sur le tapis de neige.

J’ai choisi cet album à la bibliothèque en espérant le lire lors des premières tombées de neige ou le premier jour de l’hiver – j’ai un peu loupé le coche hier étant donné que j’ai la grippe depuis mardi.

C’est l’histoire d’amitié entre une souris Mine et un loup Gaspard qui ont rendez-vous lorsque les premiers flocons tombent. Ils décident d’aller jouer dans la neige et notamment de représenter l’autre par sculpture. Si ce n’est pas particulièrement difficile pour les petites pattes agiles de Mine, c’est autrement plus compliqué pour Gaspard dont les doigts n’ont aucune dextérité. Du coup, il est obligé de ruser et ne peut pas façonner la poudreuse de la même façon que son comparse.

premiere-neige-p9Les couleurs sont simples et il y en a très peu, elles sont à dominance noire et blanche, avec une touche de rouge pour le bonnet et l’écharpe de la souris. C’est un contraste assez étrange mais efficace. J’ai beaucoup aimé le design des arbres nus. Je trouve cela très joli et j’aurais pu passer de longues minutes à regarder les entrelacs des branches.

Je n’ai pas grand chose de plus à en dire, ça s’est laissé lire, sans plus.

Les Contes de Beedle le barde – J.K. Rowling

les-contes-de-beedle-le-bardeTitre: Les Contes de Beedle le barde
Auteur: J.K. Rowling
Éditeur: Folio Junior
Nombre de pages: 124
Quatrième de couverture: Voici les cinq contes de fées qui bercent l’enfance des jeunes sorciers. Chacun a sa magie particulière qui enchantera les lecteurs et les fera tour à tour rire ou frissonner.
Les commentaires passionnants et malicieux du professeur Albus Dumbledore qui accompagnent chaque récit seront appréciés des sorciers comme des Moldus. Le professeur donne de nombreuses clefs et dévoile, par la même occasion, maint détail de la vie à Poudlard.

Ce recueil comprend cinq nouvelles :
Le sorcier et la marmite sauteuse : un vieux sorcier, attaché à ses voisins moldus et les aidant au mieux, décède et laisse à son fils insensible une marmite ainsi qu’un petit chausson.
J’ai bien aimé ce conte : comme quoi la gentillesse apporte bien plus que l’égoïsme, dommage que ce ne soit pas venu de lui-même.
La fontaine de la Bonne Fortune : la légende veut qu’une fois par an, une personne peut accéder à la fontaine de la Bonne Fortune après être passé par un chemin difficile d’accès. Trois femmes au passé différent s’allient pour l’atteindre.
Le principe de l’histoire est sympa, la fin également mais je l’ai trouvé un peu longuet.
Le sorcier au cœur velu : un jeune sorcier constate que l’amour change les hommes et les rend bête. Il décide de s’arracher le coeur pour ne jamais tomber amoureux.
Sûrement mon conte préféré des cinq : il est sombre et davantage pour les grands sorciers que pour les plus jeunes.
Babbitty Lapina et la souche qui gloussait : Un roi stupide engage un mage qui s’avère être un charlatan.
J’ai passé un très bon moment avec ce récit, il était drôle.
Le conte des trois frères : trois frères échappent à  la Mort, elle leur accorde un vœu à chacun.
Un conte très court mais l’essentiel y est contenu. J’ai beaucoup aimé

les-contes-de-beedle-le-barde-p44Chaque histoire est suivie de commentaires de Dumbledore. Le premier et le dernier m’ont un peu ennuyée principalement parce que ses notes étaient connues mais les autres étaient intéressants pour le cœur velu et Babbitty et amusant pour celui de la fontaine. Chacun replaçait les contes dans le monde des sorciers que ce soit dans un contexte historique ou tout simplement magique.
Le petit plus, ce sont les dessins qui jonchent le récit, il n’y en a pas de masses, mais chaque page contient un petit croquis que ce soit en en-tête ou en pied de page.

Ça s’est lu très vite, j’ai passé un excellent moment et j’ai adoré cette lecture.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
1ère année : Reducto – un livre de moins de 150 pages – 5 points