The Curse Of Halloween Jack

Titre : The Curse Of Halloween Jack
Réalisateur : Andrew Jones
Casting : Derek Nelson, David Lenik, Philip Roy
Durée : 1h17
Genre : Epouvante, horreur
Synopsis : La fête d’Halloween d’une ado passe du morbide au gore après qu’une mystérieuse secte ressuscite un tueur en série notoire pour faire un carnage en ville.

J’ai passé pas mal d’heures à chercher un film qui pourrait rentrer dans la catégorie Halloween de mon Pumpkin Autumn Challenge et c’est le seul qui me semblait correspondre.
Je comptais le regarder le 1er novembre, mais lorsque je l’ai lancé, j’ai réalisé qu’il était en anglais sous-titré, donc j’ai abandonné sous le coup. Finalement, je me suis dit que ça ne changeait rien et que ça me ferait travailler mon anglais… ça n’a pas été le cas, ils ont un accent de merde et j’ai eu beaucoup de mal à comprendre des phrases basiques qui ne m’auraient pas posé de soucis en temps normal. Ce n’est malheureusement pas le seul problème de ce film, mais je développerai ça plus bas.

Comme je m’y attendais, c’est la suite de The Legend of Halloween Jack que je n’ai as vu. L’histoire qui se déroule deux ans après.
Les flics mettent un terme aux agissements d’une secte satanique. Leurs membres sont hyper stéréotypés et ridicules à souhait, que ce soit dans leur gestes, leur costume ou leur maquillage – on aurait cru un vieux groupe de métal des années 90.
Le sang de l’un d’eux se déverse sur la tombe de fortune de Halloween Jack qui revient à la vie et se met à tuer tout le monde sans réelles raisons – il y a peut-être un lien avec le film précédent, mais je l’ignore.

Le scénario est très succinct, même pour un film d’horreur. C’est un “bon” nanard, digne des films des années 80, j’ose espérer que c’est fait exprès. Les filtres utilisés ne doivent pas aider.
Le jeu d’acteur est ultra-pauvre, c’est terrible. Les ados qui font la fête sont censés avoir 19 ans, ils en font facilement dix de plus. Ça sonne faux.
Il n’y a que deux personnages qui sont à peu près passés, mais ils m’ont tellement marqué que je ne me souviens plus des noms :
celui déguisé en vampire, il se montre sarcastique et il en met plein la tronche à son pote Où-est-Charlie, il font la paire : leurs échanges sont drôles.
Halloween Jack, mais uniquement parce que son costume est classe, si c’était mieux tourné, il pourrait presque faire peur.

On ne va pas se leurrer, c’était vraiment un film pourri à souhait.

Automne de l’étrange
Les mystérieux habitants de Pottsfield (Halloween, Samhain)

Petit guide de la chasseuse de monstres

Titre : Petit guide de la chasseuse de monstres
Réalisateur : Rachel Talalay et Joe Ballarini
Casting : Tamara Smart, Tom Felton, Oona Laurence
Durée : 1h34
Genre : Fantastique, famille
Synopsis : Une lycéenne ayant accepté de jouer les baby-sitters le jour d’Halloween est recrutée par une société secrète spécialiste de la protection contre les monstres.

J’avais prévu de voir ce film l’an dernier avec mes enfants, mais pour je ne sais quelle raison, ça ne s’est pas fait, donc je me suis dit que c’était l’occasion cette année.

L’histoire ne casse pas trois pattes à un canard :
Kelly est baby-sitter. Jacob, le gamin qu’elle garde le soir d’Halloween, est enlevé par des monstres cachés dans son placard. Alors qu’elle sort de la maison pour trouver de l’aide, elle est rejointe par Liz, une ado en moto (il me semble que c’est une moto) ; cette dernière fait partie d’un groupe spécial de baby-sitters chargé de protéger les enfants… enfin un truc comme ça. Les deux jeunes filles se lancent à la recherche de Jacob.

Je m’attendais à ce que film soit “jeunesse”, je ne m’attendais pas à ce que ce soit si enfantin. La bande-annonce me plaisait bien, les effets spéciaux semblaient vraiment sympas et les monstres bien faits. Les cauchemars d’enfants étaient suffisamment réalistes pour qu’on y croit.
La trame de l’histoire était prévisible dans les grandes lignes, avec quand même quelques surprises, les gadgets genre l’ours Bouilla qui était amusant, le repère du Grand Guignol, etc.

Le jeu d’acteur était assez basique, pas grand-chose à en dire. En ce qui concerne le grand méchant, tout du long, j’ai eu la sensation de le connaître, mais pas moyen de mettre un nom sur son visage grimé, et ce, jusqu’à la fin : quand j’ai vu Tom Felton, ça a fait tilt ! Drago Malefoy sous les traits du Grand Guignol, j’aurais dû le reconnaître… ou pas.

Bref, le film était loin d’être génial, pas assez divertissant à mon goût, ça s’est laissé regarder, mais je pense qu’il peut plaire à des enfants de 8 à 12 ans.

Automne rayonnant
Le don des Merriwick (aider son prochain, guide)

Je veux manger ton pancréas

Titre : Je veux manger ton pancréas
Réalisateur : Shin’ichirô Ushijima
Durée : 1h48
Genre : Drame
Synopsis : Sakura est une lycéenne populaire et pleine de vie. Tout l’opposé d’un de ses camarades solitaires qui, tombant par mégarde sur son journal intime, découvre qu’elle n’a plus que quelques mois à vivre… Unis par ce secret, ils se rapprochent et s’apprivoisent. Sakura lui fait alors une proposition : vivre ensemble toute une vie en accéléré, le temps d’un printemps.

J’ai entendu beaucoup de bien de ce film d’animation, comme quoi il était aussi bien que Your Name ou the silent voice. J’ai un peu moins aimé, mais il est tout aussi triste.
Avec un titre comme “je veux manger ton pancréas“, on pourrait s’attendre à un scénario fantastique ou un peu gore, mais pas du tout.

Sakura a une maladie du pancréas qui la condamne à une mort certaine. À part sa famille, personne dans son entourage n’est au courant. Pourtant, l’un de ses camarades de classe l’apprend fortuitement, un garçon solitaire. Sakura se lie d’amitié avec lui.

Les personnages sont attachants :
Haruki se montre franc avec sa nouvelle amie… un peu trop d’ailleurs, c’était aussi choquant que drôle.
Sakura est sacrément collante avec le jeune homme. Et je ne sais pas si je trouve ça touchant parce que c’est le seul qui est assez détaché pour être naturel avec elle ; ou si c’était juste horrible : après tout, il n’a rien demandé, il est bien seul et là, il va s’attacher à une mourante ?
Sachant ça, ça rend leur relation d’autant plus émouvante et tous leurs échanges plus dramatiques.

Par contre la fin nous a laissés sur le cul. On ne s’attendait pas du tout à ça… non seulement ça nous a choqués, mais c’était frustrant parce qu’on ignore qui est responsable de cet événement troublant.
Faudra peut-être que je lise le roman ou le manga pour découvrir le fin mot de l’histoire.

J’ai aimé ce film d’animation : il était touchant, et il était beau… même si j’ai eu du mal lors de la lecture du journal : un peu trop onirique paradisiaque pour moi.

Automne douceur de vivre
Il n’y a jamais trop d’épices dans ma pumpkin pie ! (nourriture, plaisir non coupable)

S.O.S Fantômes (2016)

Titre : S.O.S Fantômes (2016)
Réalisateur : Paul Feig
Casting : Melissa McCarthy, Kristen Wiig, Kate McKinnon, Leslie Jones II, Chris Hemsworth
Durée : 1h57
Genre : Comédie Fantastique
Synopsis : Nouvelle version de la comédie surnaturelle S.O.S Fantômes avec un casting féminin. Les fantômes n’ont qu’à bien se tenir !

J’avais entendu beaucoup de mal de ce film… ben c’est encore très loin de ce que j’en ai pensé.

Suite à la publication du livre qu’elle a écrit, plus jeune, sur la chasse aux fantômes, Erin reçoit la visite d’un type qui veut l’embaucher pour enquêter sur son manoir hanté. Elle va demander des explications sur le bouquin à son ancienne amie et co-autrice, Abby. Cette dernière travaille avec Jillian sur le paranormal. Elles vont toutes trois chasser le fantôme du manoir.
C’est le début des ghostbusters.

Franchement, c’était nul à chier ! Je pensais que ce serait une espèce de suite des S.O.S fantômes, mais pas du tout. La première équipe n’a jamais existé.
Les personnages sont stéréotypés, elles se veulent drôles, mais c’est juste pathétique : les vannes sont éculées. C’était un humour bien gras qui manquait de subtilité, ça m’a saoulée.

Il n’y a que trois points positifs :
– la présence de Chris Hemsworth, il a rendu le film plus plaisant à regarder, mais son personnage est stupide, à l’extrême et c’était trop.
l’apparition d’acteurs originaires des deux premiers film, on sent le fan service.
– de nombreuses références à des films de geeks.
Ça ne sauve malheureusement pas ce film qui est une grosse bouse. Je me suis ennuyée, je l’ai détesté.

 

Automne frissonnant
Ghost Hunt (exorcisme, chasseur de fantôme, possession, enquête)

Contes grinçants et grimaçants

Titre : Contes grinçants et grimaçants
Réalisateur : Audrey Velichka
Casting : Raini Rodriguez, Andre Robinson, Nicole Byer
Durée : 10 épisodes de 30 minutes
Genre : Contes revisités, aventure
Synopsis : En quête de meilleurs parents, Hansel et Gretel quittent la maison et s’aventurent dans d’autres contes des frères Grimm. Des narrateurs inattendus nous guident à travers le récit de leurs nouvelles rencontres peuplées de sorcières, de dragons ou du diable en personne.

C’est une série d’animation en 10 épisodes, adaptée de la trilogie de roman d’Adam Gidwitz. Chaque fois que je voyais le nom à la fin du générique, je me demandais où je l’avais déjà vu… puis dans les trois derniers, j’ai réalisé : c’est l’auteur du roman La terrifiante histoire et le sanglant destin de Hansel et Gretel que j’ai lu l’an dernier.

Trois corbeaux nous racontent l’histoire de Hansel et Gretel. Comment Leurs parents les ont décapités avant de leur recoudre la tête avec un fil d’or, ce qui les a ramenés à la vie. Malheureusement, les deux gamins se souviennent de ce que les adultes lui ont fait, prennent peur et fuient le palais à la recherche de meilleurs parents.
Ils traversent bon nombre d’épreuves et chaque aventure est une réécriture de conte des frères Grimm.

Les trois corbeaux sont amusants, ils m’ont plus d’une fois fait rire.
Au début, je n’aimais pas trop Hansel et Gretel, mais au fil de leurs aventures, ils prennent de la bouteille. Ils changent et deviennent plus imprévisibles et plus sympathiques.

J’ai adoré l’univers, il est grinçant. Ça m’a un peu fait penser à celui de Soul Eater en beaucoup plus soft.
L’animation est pas mal, un peu semblable à celle de Dragons.
Le character design des héros est chouette, même si la différence physique de Hansel et Gretel m’a dérangée : il est typé afro-américain, elle est blanche et blonde. Difficile de les prendre pour un frère et une sœur.
Mon personnage préféré est indéniablement le diable. J’adore son apparence, il est trop classe.

J’ai bien aimé cette série d’animation. Elle n’avait rien d’exceptionnel, mais elle a rempli son office : j’ai passé un bon moment.

Automne de l’étrange
“Sois vent, rêve, cendre et néant
Sois nuit, noir, âme et souhait”
(conte, sorcière, sauvetage, disparition)