A silent voice, tome 3 – Yoshitoki Oima

A Silent Voice tome 3Titre: A silent voice, tome 3
Auteur: Yoshitoki Oima
Éditeur: Ki-oon
Collection: Shonen
Nombre de pages:
189
Quatrième de couverture
: Cinq ans après leur dernière rencontre, Shoya parvient à retrouver Shoko. À sa grande surprise, la jeune fille accepte de lui parler et ne semble pas lui en vouloir ! Les deux adolescents commencent à se rapprocher peu à peu, tandis que dans le même temps Shoya se lie d’amitié avec un garçon de sa classe, Tomohiro.
Déterminé à changer pour rendre à Shoko le bonheur qu’il lui a volé, le lycéen décide d’affronter son passé en reprenant contact avec d’anciennes camarades de classe…

Dans le dernier tome, Shoko et Shoya ont renoué, le jeune garçon a même affronté le courroux de la mère de l’héroïne.
Dans celui-ci, d’autres anciens refont également leur apparition : Miyoko qui faisait partie de la classe de primaire, qui aidait Shoko et qui du jour au lendemain n’est plus venue à l’école… J’avoue que je n’ai aucun souvenir d’elle dans le premier…
Et puis également Naoka… la sale peste… elle n’a malheureusement pas changé. Le bon côté, c’est qu’elle force Shoya à sortir de sa réserve, le mauvais côté, c’est qu’il semblerait qu’elle réveille en lui ses vieux démons, avec elle, il redevient ce gamin agité. Même si leur confrontation a un je-ne-sais-quoi d’amusant.

A silent voice 3 p80Si je n’ai pas accroché avec Naoka, je n’ai pas davantage réussi à m’attacher à Miyoko, elle a certes un côté plus optimiste et rend la situation moins grave, ça change de la morosité de Shoya qui est loin d’être très gai comme petit gars… Il broie du noir, encore plus que dans les premiers, il n’ose pratiquement pas parler à Shoko, c’est un peu lourd à la longue.

J’ai bien aimé cette lecture mais sans plus… C’est heureux qu’il y ait de nouveaux personnages, ça évite que l’histoire tourne en rond, malheureusement, je ne les ai pas trop aimé donc ça m’a un peu gâché le plaisir.

Les contes du cimetière : Gobelins, fantômes et esprits – Martin Waddell & Tony Ross

Les contes du cimetièreTitre: Les contes du cimetière – Gobelins, fantômes et esprits 
Auteur: Martin Waddell
Illustrations: Tony Ross
Éditeur: Gautier-Languereau
Nombre de pages: 127
Quatrième de couverture:
Quatorze contes hantés pour esprits frappés, et cœurs bien accrochés…
Venez frissonner !

C’est ma cinquième lecture issue du panier emprunté à la médiathèque du nom de Tremblez Mortels !
On retrouve 14 contes que le narrateur, originaire d’Irlande du Nord, a entendu enfant. Je les ai trouvés assez variés, je vous laisse juger :

Jouan Le Froid est un vieux squelette qui hante un cimetière où personne n’ose mettre les pieds excepté Petit Pat, un brave gars qui travaille en échange du couvert. Il est envoyé par Mériadec le Mauvais qui espère que Jouan le tue, histoire de ne pas avoir à remplir sa part du contrat c’est-à-dire lui donner de la soupe chaud pour le travail effectué à la ferme.
Une histoire sympathique pour commencer en douceur cette entrée en matière. Elle ne fait pas peur mais l’ambiance est bien là.

La jeune épousée est l’histoire d’un homme qui épouse Gaïda, une jolie fille du pays. Il surprend à la tombée du soir le projet des gobelins d’enlever sa femme. Il rentre précipitamment et séquestre sa famille dans la maison le temps d’une nuit.
Une histoire un peu plus sombre que la première, un peu angoissante également ou même le lecteur se demande si la femme d’Ardell tiendra et aura confiance jusqu’au bout en son époux.

Il n’y a plus de beurre : le Petit Peuple aide un fermier en échange de rémunération en nature. L’homme décède, sa propriété est rachetée mais le nouvel exploitant, avare, ne croit pas au Petit Peuple et pense que ses ouvriers le volent. Il supprime donc tous les cadeaux…
Ce récit ne fait nullement peur mais la morale est présente et facilement compréhensible pour de jeunes lecteurs.

Danse avec Fanch : Aénor Mahon adore danser, après nombre de recherches, elle choisit Fanch comme partenaire définitif jusqu’au jour où celui-ci se noie.
Une courte histoire qui m’a laissée indifférente.

Tom Coquin : La famille Quinn travaille dur toute la journée, lorsqu’ils rentrent, un esprit invisible les a aidés aux tâches ménagères jusqu’au jour où une mauvaise récolte les oblige à abandonner la ferme qu’ils louent pour revenir dans la maison familiale de Marie Quinn, devant laisser derrière eux Tom auquel ils se sont attachés.
Une famille fort attachante, les Quinn, l’esprit Tom Coquin également d’ailleurs, c’était tout aussi dur pour ma puce et moi de quitter la ferme en le laissant derrière que pour les héros de ce conte.

Les contes du cimetières p15Maligne petite Dora est élevée par sa tante qui la surnomme ainsi alors qu’elle est loin d’être maligne. Elle rêve d’épouser un prince, ce qui est sur le point d’arriver mais le prince y met une condition, qu’elle parvienne à filer 5 fuseaux de laine par jour pendant un mois comme l’a affirmé sa tante. Puisque sa nièce en est incapable, les deux femmes font un pacte avec un gobelin poilu : il fera le travail à sa place mais pour que Dora garde sa liberté, elle doit trouver le nom du gobelin, autrement, elle devra l’épouser.
Le personnage de Dora m’a saoulée, elle est bête comme pas possible et si sa tante n’était pas là, l’histoire se serait mal fini pour elle… D’où la dangerosité de faire croire aux enfants qu’ils sont ce qu’ils ne sont pas… la franchise, y a rien de mieux ! Et en plus, le texte est long, genre 14 pages.

Le fantôme du bois des Ghoules : une histoire très courte et une chute très drôle. Petit Mathurin se balade dans le bois des ghoules, il en rencontre une mais affirme qu’il n’a pas peur… grave erreur.
Sûrement ma préférée !

Le champ qui scintillait : Vieux Grippe-Sou, son nom en dit long, se rend sur la colline La Cabosse, lieu où le peuple des korrigans festoie, entouré de trésor, dans le but de les voler.
Une histoire prévisible qui m’a un peu ennuyée.

La Dame de Llyn Y Fan Fach : Ardell se rend au lac tous les jours, il y rencontre une Dame du lac qui lui plait et c’est réciproque. Il traverse l’épreuve du père de la demoiselle et peut l’épouser à condition qu’il ne doute pas d’elle 3 fois ou elle retournera dans les flots.
Comme celle d’avant, prévisible et un peu longue… Quant aux doutes que le mari émet sur sa femme, ils n’étaient pas tous très convaincants…

L’Ogremitaine : deux tailleurs rivaux, l’un coud vite mais mal, l’autre lentement mais très bien. Le premier essaie de se débarrasser du second en pariant qu’il ne parviendrait pas à prendre les mesures de son dernier client, le tailleur lent relève le défi, or, il est envoyé s’occuper du monstrueux Ogremitaine.
Une histoire qui se lit bien, sans plus. Ma puce n’a pas trop comprise la chute qui est un peu une fin ouverte.

Le fantôme de Porlock erre depuis des années dans le village cherchant quelque chose. Seule Mirabelle prend le temps de l’aider.
Un personnage sympathique.

Bonnet de Joncs : un homme a 3 filles, les 2 premières lui affirment constamment qu’elles l’aiment mais sont paresseuses, la troisième ne lui dit jamais mais prend soin de son vieux père. Au moment de faire son testament, il leur demande à quel point elles l’aiment, les deux premières répondent comme d’habitude, la dernière par métaphore, mais il ne comprend pas et la jette dehors. Elle cache ses origines et son visage sous un bonnet de joncs et décide de trouver l’amour pour ce qu’elle est et non ce qu’elle parait être. Elle trouve du travail non loin de la maison de son père et y découvre ce qu’elle cherchait, le véritable amour… Avec l’aide de son fiancé, elle décide de faire comprendre à son père la métaphore employée quelques temps auparavant.
L’histoire et le personnage de Bonnet de Joncs sont sympathiques. La morale m’a beaucoup plu.

Déménagement clandestin : un vieux couple vit dans une ferme mais sont harcelés par un méchant farfadet poilu.
La chute était très drôle, j’ai bien ri ; la puce n’a pas compris.

Les veilleurs : Deux familles perdent un être cher. Ils font la course à l’enterrement car il est dit que le dernier enseveli se retrouvera à veiller éternellement le cimetière et aucun ne souhaite ça à leur disparu.
Avec le titre, la fin est prévisible. Une histoire qui termine bien ce recueil qui a commencé dans un cimetière et se finit dans le même endroit.

Un recueil sympathique, des illustrations qui s’accordent bien avec, parfois bizarres, parfois amusantes, pas vraiment terrifiantes.
J’ai bien aimé cette lecture.

Rose et le fantôme du miroir – Holly Webb

Rose et le fantômeTitre: Rose et le fantôme du miroir
Saga: Rose, tome 4
Auteur: Holly Webb
Éditeur: Flammarion
Nombre de pages: 280
Quatrième de couverture: Bien qu’elle soit heureuse chez Mr Fountain, Rose s’interroge toujours au sujet de sa vraie famille. Que sont-ils devenus? Sont-ils aussi tous magiciens? Ces questions la tracassent jusqu’au jour où Rose fait une découverte étrange : un miroir en argent ayant autrefois appartenu à sa mère. Quels sombres mystères renferme-t-il?

Quand on a fini le troisième tome, on comprend aisément que Miss Fell en sait davantage sur les origines de Rose que ce qu’elle en dit et peut-être sont-elles de la même famille.
Si le troisième tome m’avait un peu déçue, principalement parce que je l’avais trouvé moins emprunt de magie que les précédents, ce n’est absolument pas le cas pour celui-ci, il est aussi bien que les deux premiers, j’avais trouvé que dans le trois, on ne voyait pas suffisamment Gus, il était trop effacé et ça manquait trop – j’adore ce chat, il est trop fort, littéralement, et super drôle.

Dans ce volume, Miss Fell est chargée de l’apprentissage de Bella puisque l’enfant gâtée de monsieur Fountain ne contrôle pas ses pouvoirs et devient par là même, dangereuse. La vieille femme en profite également pour s’occuper de l’héroïne. La jeune orpheline découvre l’image d’une femme qui lui ressemble dans le miroir de Miss Fell.
De fil en aiguille, les trois jeunes apprentis aidés de Gus découvrent le passé de Rose ainsi que l’endroit où sa mère fut séquestrée à la naissance de Rose. Par contre, on n’a pas réellement le fin mot de l’histoire quant à Brochet : on sait ce qu’il fait mais on ignore comment – il y a bien une hypothèse émise mais aucune certitude… C’est un peu frustrant.
Quant à la bataille contre la Talisie, elle est décidément très voire trop courte. Elle se déroule sur un chapitre et on a un peu droit à une fin ouverte de ce côté là : les troupes sont mises en déroute par les magiciens londoniens, mais ensuite ? Je suis restée un peu sur ma faim.

Ce quatrième tome est la conclusion de la saga Rose, j’avais grandement hâte de le lire et en même temps, je ne voulais pas y mettre un terme… j’ai fait duré autant que possible le plaisir, m’empêchant d’avancer trop vite – et bon sang, que c’était dur !
Malgré une fin bien trop rapide, ça a été un coup de cœur, je suis ravie de l’avoir lu et tristounette que ce soit fini… j’ai adoré l’univers, et je crois bien que je suis fan de l’auteure.

Les tigres n’embrassent pas les lions ! – Tanya Stewner & Anne Montel

Les secrets de Zoé 2Titre: Les tigres n’embrassent pas les lions !
Saga: Les secrets de Zoé, tome 2
Auteur: Tanya Stewner
Illustrations: Anne Montel
Éditeur:
Bayard Jeunesse
Nombre de pages: 214
Quatrième de couverture:
Zoé peut parler au animaux et, d’une simple caresse, redonner vie aux plantes. En dehors des heures de classe, elle travaille comme interprète dans un zoo. Grace à elle, la directrice n’ignore plus les grands et les petits soucis des animaux. Un jour, Shankar, le lion, confie à Zoé qu’il est amoureux de Samira, la tigresse, et que cela le rend malheureux. Car a-t-on déjà vu un lion et un tigre s’aimer ? Zoé, elle, y croit, et décide de libérer les deux félins pour qu’ils se retrouvent la nuit, en secret …

 Ma puce et moi avons été ravies de pouvoir retrouver les aventures de Zoé.
Cette fois-ci, elle travaille pour le zoo qui abrite l’éléphant Martha du premier volume.
On découvre d’autres soigneurs dont Tom qui assez sympathique comme petit gars mais aussi Trina, une sale peste de la pire espèce.
On apprend également à connaître la directrice du zoo, Mme Pierre-Moutarde surnommée le Colonnel Moutarde ; elle est stricte, sa tenue renforce cette impression, son travail oblige, pourtant, elle a malgré tout un côté humain assez développé qu’on découvre un peu plus à chaque événement.
Zoé rencontre un certain nombre d’animaux, principalement des fauves (léopard, lion, tigresse) mais pas que.
Et n’oublions pas le jardinier, M. Pong et son fils Bao aux chaussures de tigres.

Les secrets de Zoé tome 2 p99Les personnages principaux sont toujours aussi attachants, les nouveaux également si ce n’est pour Trina, le terme d’horrible n’est pas assez fort pour la décrire, je ne comprends même pas comment elle a pu conserver son poste au zoo, au début j’ai cru qu’elle avait un lien familial avec la directrice, mais non.
Je ne suis pas parvenue non plus à apprécier comme il se devait Shankar et Samira, alors que je n’ai pas eu ce souci avec Martha mais j’ignore pourquoi. J’avoue que l’histoire entre les deux félins, ce n’est pas ce que j’ai retenu du roman.

Les dessins sont toujours aussi chouettes, certains contiennent plus de détails que d’autres, quelques uns sont plus sobres. Mais dans tous les cas, ils s’accordent toujours aussi bien avec la narration.

J’ai vraiment adoré ce second tome, petit bémol sur la fin : Trina et son acolyte font quelque chose de vraiment très grave et j’ai trouvé la punition légère, il y a bien la menace de la police mais on ignore au final si elle est exécutée ni quelles en sont les conséquences. Il ne nous reste plus qu’à lire le 3 pour voir ce qu’il advient des jeunes filles.

La petite mort, tome 2 – Davy Mourier

La petite mort 2Titre: La petite mort, tome 2
Auteur: Davy Mourier
Éditeur: Delcourt
Nombre de pages: 96
Quatrième de couverture
: La Petite Mort a dû faire un terrible choix entre faucher Ludovic, son meilleur ami atteint d’une leucémie, ou son chat Sephi. A-t-il fait le bon choix ? L’entrée au collège, cet univers impitoyable, va-t-elle remettre en question l’amitié, l’amour et l’existence des licornes-sirènes ? De toute façon, rien ne va se passer comme prévu car la famille Mort a… un squelette dans son placard.

On reprend l’histoire à la suite directe du premier avec l’enterrement de Sephi, ça me brise toujours autant le cœur, si ce n’est même plus par la suite : le sacrifice en valait-il le coup ? Je n’étais pas très sûre d’apprécier Ludo, il me faisait rire, mais quelque chose me dérangeait en lui sans savoir quoi… Malheureusement, dans ce second tome, le nouveau copain de la Petite Mort est loin d’être sympathique avec son arrivée au collège, ses poils qui poussent et ses hormones qui le travaillent, sans compter son horrible père qui n’aide pas – parce que oui, dans ce volume, la Petite Mort entre en 6ème. Il est appréciable de découvrir que le personnage grandit et les soucis qui l’accaparent également ; enfin un héros qui n’est pas figé dans le temps !

On en apprend davantage sur la mort et son “protocole de vie” comme le dit si bien l’auteur (son développement, sa croissance, son évolution jusqu’à devenir la Mort).
Et puis, de nouveaux personnages font leur apparition : le nouveau chat du nom de Ghost qui m’insupporte assez, Tycho le poissophone mais aussi le Grand-père de la Petite Mort et c’est là que les choses se corsent pour tous les membres de la famille.
J’ai trouvé ce second tome bien moins drôle que le premier, il a un côté plus tragique : l’enterrement de Sephi ouvre le bal et ce petit chat que j’ai tant aimé est loin d’être la dernière perte qu’essuiera la Petite Mort.

La Petite Mort, tome 2 p7Comme pour le premier, on a droit à des éléments de réalité augmentée, seulement cette fois, l’auteur, Davy Mourier, entre davantage dans les détails de création nous expliquant et nous montrant la manière dont il dessine ses strips, d’un côté les décors, de l’autre les personnages ; c’était un gros plus. J’ai trouvé ces petits films bien plus intéressants que les précédents.

Comme pour le premier, j’ai adoré. La fin est tout aussi dure et là, il va vraiment falloir que je me procure le 3 parce que je ne l’ai pas :'(