Burger Royal, tome 2 : Quand le destin s’en mêle – Laure Allard d’Adesky

Titre: Quand le destin s’en mêle
Saga: Burger Royal, tome 2
Auteur: Laure Allard d’Adesky
Éditeur: Éditions secrètes
Format: Ebook
Nombre de pages: 200
Quatrième de couvertureAprès des retrouvailles dignes d’un conte de fées, Eléonore peut enfin profiter de sa nouvelle vie. Entre son mariage et les confidences de sa belle-soeur, la future reine, notre héroïne a beaucoup à faire.
Mais alors que tout laissait croire au bonheur absolu, le destin s’en mêle à nouveau.
Comment notre pétillante Eléonore va t’elle surmonter ces épreuves? L’amour peut-il résister à tout?
Dans la continuité du premier tome de “Burger Royal”, Laure Allard-d’Adesky nous régale encore une fois avec la fraîcheur de son écriture.

J’attendais avec beaucoup d’impatience la suite de Burger Royal. J’avais bien aimé le premier tome et je me demandais ce que l’auteure avait pu nous réserver cette fois-ci.

Je pensais que ce serait un peu dans la même lignée que le premier pourtant, on sent une différence, j’ai du mal à mettre le doigt sur ce qui est autre, peut-être est-ce parce que le personnage d’Eléonore a changé depuis le tome précédent : elle a vécu pas mal d’épreuves et a mûri – c’est du moins la sensation que j’ai eu.

Derechef, le prologue nous tease un morceau de l’histoire et m’a rudement donnée envie de découvrir ce qu’il arrive réellement. Personnellement, j’avais bien une hypothèse mais elle s’est avérée fausse et c’est tant mieux… ou pas, en fait.
Puis on a droit à une ellipse de plusieurs mois : Eléonore s’est établie depuis quelques temps à Transtern auprès du prince Oscar avec qui elle est fiancée, depuis suffisamment longtemps pour qu’elle travaille à l’hôpital. On est à la veille de leur mariage – genre à quelques jours, quoi ! – et tous, amis et famille, se préparent pour le grand événement.
Le récit se fait en douceur mais également en détail ce qui est bien agréable et rend le drame qui va frapper nos héros encore pire.
La première moitié se déroule assez lentement malgré la fraîcheur instillée par la présence des amis de Léo, mais l’auteure parvient à distiller de-ci de-là quelques indices qui titillent notre curiosité.
Puis, une fois passés 50%, tout s’accélère ! Nos tourtereaux n’auront guère le loisir de poursuivre la liesse, quant au lecteur, il ne lui reste plus que ses yeux pour pleurer. Oui, j’avoue qu’une fois passée la surprise, j’ai eu dû mal à retenir mes larmes tellement je m’étais attaché à chacun des personnages présents depuis les premières pages. Laure Allard d’Adesky réussit parfaitement à nous faire passer par un panel de sentiment : des rires à la tristesse. J’ai trouvé certains passages particulièrement touchants.

J’ai adoré ce second tome et je dirais même que je l’ai largement préféré au premier. Je me demande si un troisième est prévu…

Challenge Coupe des 4 maisons :
7ème année : Dissendium – un livre d’un genre que vous n’avez pas l’habitude de lire – 70 points

Le cochon volant et la licorne – Le cochon volant et les indiens – Maryline Weyl

Ma fille a quasiment toute la collection des Maryline Weyl, il ne lui manquait plus que les albums du cochon volant. Ce week-end, j’ai eu l’occasion de la voir à la fantastique addict, je me suis donc décidée à lui prendre les deux tomes que je présenterai ci-dessous :

Le cochon volant et la licorne
Le cochon volant et les indiens

Titre: Le cochon volant et la licorne
Saga: Le cochon volant
Auteur: Maryline Weyl
Éditeur: Démons et Merveilles
Nombre de pages: 24
Quatrième de couvertureUn drôle d’animal rend visite à notre ami Léonard : une licorne !
Elle montre alors au cochon volant le monde merveilleux d’où elle vient !

Même si on n’a jamais lu de tome précédent du cochon volant, on n’a aucun mal à entrer dans ce court récit. L’auteure nous présente d’abord en quelques mots l’endroit où vit le héros porcin du nom de Léonard avant de nous le présenter rapidement.
Lorsqu’une nuit, une licorne vient rencontrer le fameux cochon volant, ce dernier accepte de l’accompagner dans la forêt afin de lui présenter d’autres créatures uniques comme le phénix, ou le griffon, etc.
On comprend assez aisément que les intentions de la licorne sont de convaincre Léonard de rester avec ses semblables dans la forêt magique.

Je n’ai pas trouvé l’histoire particulièrement passionnante pourtant j’ai accroché aux illustrations. Le caractère design est nettement différent de ce que Maryline Weyl fait habituellement et c’était particulièrement plaisant et amusant à la fois.
De plus, les décors ont beau être épurés, j’ai adoré : que ce soient les couleurs qui se marient parfaitement ou l’apparence des arbres qui m’ont fascinée. Et puis avec les flocons de neige, ça correspond bien à la période actuelle.

Bref, j’ai bien aimé ce petit album, il est quand même bien sympathique.

 

Titre: Le cochon volant et les indiens
Saga: Le cochon volant
Auteur: Maryline Weyl
Éditeur: Démons et Merveilles
Nombre de pages: 24
Quatrième de couvertureDomino, le chien de la ferme rêve d’avoir des ailes comme le cochon.
Alors il grimpe sur le dos de Léonard pour vivre de belles aventures.

J’ai lu ce petit album en second et la première chose qui m’a frappée, c’est cette sensation qu’il y avait davantage d’histoire que dans le précédent, ce n’est pas une simple présentation de créatures fabuleuses.
Là, on suit le chien, Domino, qui vit à la ferme avec Léonard. Il rêve d’aventure et Leonard l’embarque avec lui. En cours de vol, ils entrent en collision avec un volatile et atterrissent dans le désert où ils rencontrent les indiens, tout se passe bien mais c’était sans compter les bêtises de Domino.
J’ai trouvé la fin un peu trop facile, pourtant, la moral de l’histoire est sympa : avec l’aide d’amis, on peut réparer nos erreurs.

Le character design des personnages est toujours aussi sympathique et amusant.
Les décors sont très différents de l’album avec la licorne : moins féériques mais tout aussi travaillés. Les couleurs sont également plus vives et un peu plus dures, en tout cas sur tout ce qui touche au ciel et tire davantage vers le bleu ou le sol vers le brun.

J’ai également bien apprécié cet album, autant par sa différence que par son originalité – pourtant, je ne suis pas fan des indiens.

La promesse de Noël

Titre: La promesse de Noël
Réalisateur: David Winning
Casting: Jaime King, Luke MacFarlane, Christie Laing, Lochlyn Munro etc.
Origine: Canadien
Durée: 1h20
Genre: Comédie, romance
Synopsis: Elise déteste Noël depuis qu’elle a appris l’infidélité de son mari un soir de réveillon. À présent divorcés, les ex-époux cohabitent à l’agence de voyages qu’Elise a créée et, chaque année, la tension monte à l’approche des fêtes. De son côté, Nick, brillant avocat, est sur le point d’être nommé associé mais son patron ne promeut que des pères de familles. Nick décide alors de trouver une petite amie à présenter à son patron…

Je n’en parle jamais sur mon blog mais je suis une grande fan des films de Noël. Ils en passe depuis début novembre. J’ai passé le mois dernier à en regarder de-ci de-là, mais pas autant que ces quinze derniers jours.
Parmi ceux visionnés, il y en a un que j’ai adoré au point de le regarder deux fois en replay, c’est La promesse de Noël. Bon, je n’ai pas trouvé d’affiche en français donc vous avez droit à la version originale.

Plusieurs raisons m’ont poussée à aimer ce film :
Même si la fin est plus que prévisible, il est malgré tout original : les héros ont quelques points communs, ils ont tous deux soufferts en période de Noël, ce qui les a poussés à détester cette fête – lui quand même un peu plus qu’elle de par le nombre mais leur douleur n’en est pas moins équivalente.
Les personnages, Elise et Nick, sont attachants et leur affection grandit vraiment au fur et à mesure de ce qu’ils vivent. Ça se fait tout en douceur. Et puis, ils sont particulièrement réalistes : Elise est bloquée entre son agence de pub qui est son bébé et qu’elle maintient à flot et son ex-mari accompagné de sa maîtresse dont elle souhaiterait se débarrasser, quant à Nick, la question se pose de savoir pourquoi sa promotion tiendrait à sa situation familiale plutôt qu’au mérite de son travail ? Question toute légitime. Il est heureux que le fait d’avoir une famille puisse être privilégié mais en quoi le fait de ne pas en avoir serait pénalisant, ce n’est pas juste !
Le jeu d’acteur est excellent et j’ai passé la totalité du film à me demander où j’avais pu voir Luke MacFarlane que j’aime beaucoup… Finalement, j’ai été obligée d’aller regarder sa filmographie : il a joué dans la série Brothers & Sisters et là encore, je l’appréciais grandement.

Ça reste un film de Noël, très frais, une ambiance gentillette, les décors ne sont pas particulièrement féériques mais l’ambiance contribue grandement à faire de cette comédie un moment sympathique.

Le songe d’une nuit d’été – William Shakespeare

Titre: Le songe d’une nuit d’été
Auteur: William Shakespeare
Éditeur: Magnard
Nombre de pages: 127
Quatrième de couverturePar une douce nuit, dans les profondeurs d’une forêt, en Grêce, deux couples d’amants sous l’emprise d’une potion magique se désunissent et vivent d’improbables amours.
Dans cette comédie de William Shakespeare, le merveilleux et les rêves se heurtent à la réalité, les enfants s’opposent aux parents, et les personnages ont plusieurs masques…

Cela fait très longtemps que je voulais découvrir cette pièce de théâtre de Shakespeare. On trouve énormément de références à cette œuvre dans pas mal de films et jusqu’à présent, je n’avais jamais pris le temps de l’ouvrir. J’aurais dû le lire il y a déjà quelques mois mais je l’avais oublié dans un coin.

Le récit est divisé en cinq actes et chacun se compose de deux scènes, pas une de plus. Au début, c’était plutôt déroutant parce que je suis habituée à ce qu’il y en ait plus, mais par la suite, je m’y suis faite.
Ce n’était pas la seule surprise.
Je m’attendais à ce que le côté nocturne prenne une place plus importante, qu’on voit davantage Obéron, Titania ou Puck mais non. Leur rôle est certes primordial, surtout celui du lutin, mais leur présence est assez ténue.

On suit principalement Hermia que son père veut marier à Démétrius, mais qu’elle n’aime pas. Elle et Lysandre sont amoureux, ce qui n’est pas au goût du géniteur de la demoiselle. Les amants se donnent donc rendez-vous dans les bois pour fuir. C’était sans compter les intrigues d’Helena, athénienne éprise de Démétrius, ou d’Obéron qui, en les découvrant, souhaite remettre les choses en ordre et au passage, en imposer à  sa reine Titania. Il missionne donc Puck.
J’ai toujours cru que le lutin avait semé sciemment la zizanie mais il n’en est rien. Ce n’est qu’un quiproquo qui a pris des proportions étonnantes.

Malgré la surprise que m’a occasionné la trame de l’histoire, j’ai beaucoup aimé lire cette pièce. Ça faisait longtemps que je n’avais plus lu de théâtre alors que j’adorais ça, ça a fait du bien.

Challenge Coupe des 4 maisons :
3ème année : Avada Kedavra – un livre dont l’auteur est décédé – 30 points

 

Baeckeoffe – recette

J’adore le baeckeoffe mais je n’en fais pas souvent parce que la préparation demande du temps : il faut couper la viande, la faire mariner et surtout éplucher les patates. Mais lorsqu’on reçoit du monde et qu’on n’a pas le temps de cuisiner le jour-même, comme c’est le cas pour moi samedi, ça reste un plat idéal.

Ingrédient (pour 12 personnes) :

  • 1kg de roti de porc
  • 1 pied de cochon pour le côté gélatineux
  • 1kg de navarin d’agneau (ou d’épaule d’agneau)
  • 1kg de paleron de boeuf
  • 1 vin blanc (75 cl de sylvaner)
  • 4kg de pomme de terre
  • 6 carottes
  • 3 oignons
  • 3 gousses d’ail
  • Bouquet garni, sel et poivre

Découper la viande en petits carrés.
La faire mariner pendant deux jours avec du vin blanc, oignons, ail, bouquet garni, sel et poivre.

Deux jours après, éplucher les patates ainsi que les carottes et les couper en lamelles.
Dans une cocotte en terre cuite (ou en fonte), disposer une couche de pommes de terre, puis une couche de viande avec les oignons et les carottes.
Rajouter une couche de pommes de terre.
Verser la marinade par dessus et le reste de vin blanc qui a servi pour la marinade.
Recouvrir d’une feuille d’aluminium puis du couvercle.
Laisser cuire 2h30… voire plus.

Le Baeckeoffe est généralement meilleur réchauffé 🙂
Bon appétit 😀