Un fiancé pour Noël

Titre: Un fiancé pour Noël
Réalisateur: Ron Underwood
Casting: Melissa Joan Hart, Mario López, June Lockhart, Timothy Bottoms, etc.
Origine: Américain, canadien
Durée: 1h24
Genre: Comédie, romance
Synopsis: La veille de Noël, Truddie se fait larguer par son petit ami, Nick alors qu’ils devaient passer les fêtes avec la famille de la jeune fille. Désemparée, dans un moment de folie, elle kidnappe un des clients du café dans lequel elle bosse et ce, dans le but qu’il joue le rôle de Nick devant ses parents.

Un film avec Melissa Joan Hart et Mario López, je ne pouvais pas louper ça ! Il n’est pas passé cette année, il a été diffusé l’an dernier et je l’ai tellement aimé que je l’ai enregistré pour le faire voir aux enfants – si Mario López ne leur dit rien, ils connaissent son acolyte dans le rôle de Sabrina, l’apprentie sorcière.

Il est très drôle et j’ai beaucoup ri.
Dès le début, la tête toute frisée de l’héroïne donne le ton. Elle fait vraiment cinglée et c’est fait pour. Le fait d’être larguée, la pression des fêtes de fin d’année et surtout le comportement de sa famille vis à vis d’elle la pousse à faire une folie : elle kidnappe un des clients de son café, David. Tout au long du film, elle sait qu’elle a fait une connerie et aimerait revenir en arrière, mais pas moyen. Lui est furieux, ce qui est normal et il a beau essayer d’appeler de l’aide auprès de la famille de Truddie, elle parvient à leur faire croire que c’est le stress de cette rencontre qui le fait divaguer.

Dans un tel contexte, on a forcément droit à pas mal de situations cocasses.
Je l’ai pris pour ce que c’était : une comédie.
A côté de cela, j’ai trouvé qu’éthiquement parlant, il avait un côté assez peu moral voire malsain : la fin est plus que prévisible et on se doute bien qu’ils vont tomber amoureux, mais ça part quand même d’un enlèvement !
Heureusement, les choses sont bien menées : on comprend rapidement qu’elle n’est pas méchante, juste prise à la gorge, elle regrette ce qu’elle a fait mais c’est trop tard, elle doit donc aller jusqu’au bout, ayant parfaitement conscience des conséquences pour elle. Quand à David, en observant la façon dont la famille traite la pauvre Truddie, il prend pitié de la demoiselle et finit par comprendre ce qui l’a poussé à faire cela ; après avoir joué le jeu à l’excès histoire d’embêter sa kidnappeuse, il apprend à la connaître et bon sang, ce qu’elle est attachante sous ses airs de folle-dingue.

Bref, j’ai beaucoup aimé ce film, le jeu des acteurs est fort, l’animosité des personnages qui se transforme progressivement rend l’histoire touchante.
Quant aux enfants, ils ont adoré et ont beaucoup ri aussi.

Ewen et le dieu patte de cerf – Jean-Louis Jouanneaud

Titre: Ewen et le dieu patte de cerf
Auteur: Jean-Louis Jouanneaud
Éditeur: [MiC_MaC]
Nombre de pages: 95
Quatrième de couvertureEwen, jeune Gaulois Parisi poursuit en compagnie de son père, les sangliers qui dévastent ses champs. Hélas, il se perd puis se fait enlever par la tribu rivale des Carnutes. Entre les deux tribus, le désaccord règne depuis plusieurs générations. A l’origine : une mystérieuse statue représentant le dieu Patte de cerf.
Ewen et sa nouvelle amie, la jeune Carnute Enola, vont tenter de réconcilier les deux clans au péril de leur vie. Y parviendront-ils malgré le druide Cotuatos et la pluie qui ne cesse de tomber, comme une malédiction ?

J’ai pris ce petit roman pour mes enfants à la base mais avant, je tenais à le lire : il a traîné un peu plus d’un an dans ma Pile à Lire, il était donc temps que je le lise avant qu’ils ne soient trop grands pour en profiter.

La couverture réalisée par Jérémy Masson m’a beaucoup plu et j’ai trouvé le résumé plutôt intéressant. Seulement, 95 pages, c’est court ! Tellement que tout est quasiment révélé sur la quatrième de couverture, du coup, il ne reste plus beaucoup de place pour le mystère et c’est bien dommage.

On découvre vaguement la tribu Parisi qui s’organise pour faire fuir les sangliers qui dévastent leurs terres. Très vite, l’histoire se tourne vers le jeune Ewen âgé d’une douzaine d’années. Lors de cette traque nocturne, il se blesse et les chasseurs de son clan ne s’en rendent pas compte ; ainsi, il est abandonné par mégarde. Il passe la nuit dans la forêt et son chien, venu d’on ne sait où, le retrouve. Deux hommes issus de la peuplade ennemie le trouve et le font prisonnier.

La première moitié m’a laissée totalement indifférente : je ne me suis attachée à aucun personnage, j’ai trouvé Ewen plutôt fade et même l’affection qu’il éprouve pour son chien semble superficielle.
La seconde moitié devient plus intéressante parce que j’ai bien aimé la relation que le héros développe avec le père d’Enola. Sans compter la fin qui devient bien plus intéressante et ce, malgré le fait qu’elle soit prévisible.

Dans l’ensemble, c’est une histoire qui s’est laissée lire, sans plus. Un mieux dans le dernier tiers, heureusement que le roman est court, on y arrive donc rapidement.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Chasse aux dragons : Dent-de-vipère du Pérou – lire le livre le plus court de votre PAL – 40 points

Truffes au chocolat – Recette

Habituellement, en période de Noël, on fait des bredeles avec les enfants mais déjà, ça prend vachement de temps et d’énergie, et en plus, quoiqu’on fasse, il n’ont jamais la forme désirée et sont toujours bancales – certes très bons mais ils ne ressemblent à rien et j’ai toujours la sensation que cela déçoit les enfants.
Donc cette année, j’ai changé : on a fait des truffes au chocolat, ça prend beaucoup moins de temps et les enfants ont pu tout faire de A à Z, du moins sous surveillance.
C’est une activité qu’on faisait avec ma mère et mon frère quand on était petit, et ce, chaque année en période de Noël : la recette était un temps sur les boîtes de Nesquick et on a été très déçus quand ils ont arrêté de l’y mettre parce qu’on n’avait pas noté la recette et à l’époque, on ne trouvait pas tout sur internet comme maintenant – j’en garde un super souvenir et j’avais envie de partager ça avec les loulous.

Ingrédients :

  • 300g de chocolat noir
  • 100g de beurre
  • 2 jaunes d’œufs
  • 125g de sucre glace
  • 1 cuillère à soupe de lait
  • 4cl de crème liquide
  • chocolat en poudre Nesquick

Cassez les 300g de chocolat noir en petits morceaux et les mettre dans une casserole.
Ajoutez le lait et laissez fondre à feu doux. Mélangez jusqu’à obtenir une pâte lisse.
Ajoutez le beurre en copeaux.
Mélangez bien en insérant les 2 jaunes d’œufs et la crème liquide.
Incorporez le sucre glace. Fouetter.
Mettez la préparation dans un saladier puis deux heures au frigo.
Quand la pâte est dure, formez de petites boules de la taille d’une bille et roulez-les dans le chocolat en poudre.
Conservez-le au frais jusqu’à dégustation.

Ce fut une activité plaisante et les enfants qui n’aimaient pas les truffes enrobées de chocolat amer ont adoré cette version.

Holly Ann, tome 3 : Né dans le bayou – Kid Toussaint & Servain

Titre: Né dans le bayou
Saga: Holly Ann, tome 3
Auteur: Kid Toussaint
Illustrateur: Servain
Éditeur: Casterman
Nombre de pages: 48
Quatrième de couvertureNe croyez pas tout ce que l’on vous raconte au sujet de la Nouvelle-Orléans. La plupart du temps, il ne s’agit que de fadaises pour attirer les touristes… Parfois, ce sont plutôt des mensonges destinés à cacher une vérité plus atroce.
L’incendie d’une maison close à Storyville va bouleverser la vie des habitants de la Nouvelle-Orléans et confronter Holly Ann à son passé. Son enquête la plonge cette fois dans les méandres de l’organisation du quartier rouge de Nola et lève un coin du voile sur ses origines et son étrange don.

Comme c’est le cas pour toutes les BD de Kid Toussaint, je n’ai pas lu le résumé, je ne savais donc pas à quoi m’attendre, je n’avais qu’une seule certitude : qu’il serait aussi bien que les autres. Je me trompais, il est encore mieux !

La maison-close qui brûle, c’est le Joyau : le bordel tenu par Saphira. Cette dernière n’ayant plus rien, elle se tourne vers ses anciennes relations, c’est-à-dire la tante Olympe et Holly Ann.
C’est l’occasion pour le lecteur d’en apprendre davantage sur la rivalité qui divise les deux jeunes femmes mais également et surtout sur le passé de notre héroïne.
De plus, jusqu’à présent, on se doutait de ce que pouvait être le “don” d’Holly Ann sans réelle certitude, mais là, on en apprend davantage et notamment la manière dont elle l’a obtenu – ce qui m’a laissée sans voix.

Les dessins sont toujours aussi beaux, ils ont une constance réconfortante et j’adore ça. En outre, les couleurs harmonieuses nous plongent dans cette ambiance qui fait très Nouvelle-Orléans ; ainsi on sait à qui appartient tel visage, on ne peut pas le confondre et cela m’a permis de mieux situer qui était qui – le second tome remonte quand même à mars 2016, de quoi oublier jusqu’au nom des personnages.

Un tome surprenant qui répond à pas mal des questions qu’on pouvait se poser.
Un scénario aussi bien ficelé qu’habituellement avec une conclusion étonnante.
Bref, c’est un gros coup de cœur pour ce troisième tome. Je crois bien que de tous, c’est mon préféré.

La Belle et la Bête, tome 1 : Le destin de Belle – Mallory Reaves

Titre: Le destin de Belle
Saga: La Belle et la Bête, tome 1
Adaptation: Mallory Reaves
Dessins: Studio Dice
Éditeur: nobi-nobi
Nombre de pages: 192
Quatrième de couvertureIl était une fois, une jeune fille très différente des autres…
Belle est fatiguée de sa vie monotone à la campagne. Pourtant, du jour où elle est faite prisonnière du château de la Bête, elle va se retrouver emportée dans une aventure magique allant bien au-delà de tout ce qu’elle aurait pu imaginer.
Basés sur le film en prise de vues réelles des studios Disney, les deux mangas
Le destin de Belle et Le destin de la Bête explorent chacun à leur façon cette histoire intemporelle, en nous faisant découvrir pour la première fois les pensées de l’un et l’autre de ces héros Disney mythiques.

Si on doit laisser une chose à ce manga, c’est que la couverture est réellement magnifique et l’image ci-dessus ne lui rend pas justice. Par contre, c’est vraiment le seul point positif que j’ai trouvé à ce manga.

Il reprend dans les grandes lignes le film jusque dans certains dialogues, chose que je savais et auquel je m’attendais, ce n’était donc pas un problème.
Connaissant l’histoire, pas de surprise mais j’ai été étonnée de constater que le récit a été bâclé. En effet, l’auteur a dû estimer que les transitions entre les différentes scènes étaient inutiles et c’est bien dommage. Par exemple, quand Belle se promène en ville et que tout à coup, sans raison, sans même avoir passé ne serait-ce qu’une porte, elle se retrouve à discuter avec le père Robert de sa bibliothèque qui rend leur petit monde plus grand, ça sonne faux et ça m’a laissée grandement dubitative… c’est quand même un moment marquant du film qui marque une sacrée différence avec le dessin animé et bien, ils n’ont même pas pris la peine de la dessiner – ça perd tout le sens que cela prenait dans le film !
J’ai vraiment eu l’impression qu’ils avaient fait ça à la va-vite et pourquoi se crever à faire un truc cohérent quand on peut juste surfer sur la vague du film parce qu’après tout, tout le monde l’a vu et peut combler les blancs, non ?

Maintenant passons aux dessins… argh !
Les décors sont très beaux et bien faits, la perspective a été respectée… enfin il me semble, je ne suis pas une experte. Mais honnêtement, ils auraient dû en rester à la création de décor.
Pour le personnage de Belle, c’est une catastrophe ! Y a un sérieux problème de proportionnalité. Le plus souvent, elle a une tête bien trop petite pour un corps bien trop long et trop carré : on dirait une buche sur patte. Alors j’ignore si c’est la tenue qui leur a posé souci, c’est fort possible parce que ça va mieux lorsqu’elle porte sa robe de bal, robe qui au passage est vraiment passe-partout alors qu’elle est censée être somptueuse. Bref, décevant.
J’ai trouvé que pour les mecs, y avait moins cette disproportion : enfin… si on exclut le fait que Gaston ressemble plus à un gorille qu’autre chose avec le style rookies (vous savez, comme les voyous dans les dessin-animés des années 80 avec leur banane en guise de coupe de cheveux et leur uniforme débraillé ?). Et ne parlons même pas du fait qu’il a au moins perdu 80 kg entre les premières et les dernières pages du mangas.
Par contre, le character design de la Bête est pas trop mal, il y a peu de fail.
Et rajoutons que dans l’action, les dessins sont vraiment sympas… mais il n’y en a pas assez pour que ça sauve. En même temps, ça ne devrait pas m’étonner, c’est un studio qui les a faits – ça me fait penser aux Dragon Ball Z quand la Toei Animation était chargé des dessins, étrangement, on y retrouve les mêmes soucis.

Mais bon, tout cela aurait pu passer si cela avait apporté quoique ce soit de plus par rapport au film ce qui n’est pas le cas. La quatrième de couverture nous annonce que ce manga va nous dévoiler les pensées de Belle mais il n’y a quasiment rien : le peu qui ressort n’est qu’évidence mais rien de plus profond.
Bref, c’est une grosse déception pour ce manga. J’ai le second, Le destin de la Bête, et j’avoue que je suis refroidie, l’envie de le lire n’est pas là…