Titre : Little Witch Academia, tome 1
Auteur : Keisuke Sato
Éditeur : Nobi nobi !
Nombre de pages : 178
Quatrième de couverture : Depuis qu’elle a assisté à un spectacle de magie de la grande Shiny Chariot, Akko n’a qu’une idée en tête : devenir un jour une sorcière aussi puissante et éblouissante que son idole. Pleine d’espoir, elle suit donc ses traces en s’inscrivant à la prestigieuse école de magie Luna Nova. Mais contrairement aux autres élèves, Akko n’est pas issue d’une famille de sorciers et ne sait même pas monter sur un balai… Heureusement, rien n’arrête l’optimisme et la détermination de la jeune fille qui, grâce au soutien de ses nouvelles amies Lotte et Sucy, va surmonter les obstacles qui se dressent devant elle ! Comme disait Shiny Chariot : votre magie, c’est d’y croise !
Je ne mentirai pas sur ce qui m’a poussée à emprunter ce manga à la bibliothèque. En premier lieu, ça reste la couverture que je trouve trop belle : le character design du personnage me plaît (j’aurais dû regarder l’intérieur parce que c’était loin d’être pareil), les couleurs sont belles et harmonieuses, la dorure autour de l’image ajoute à sa beauté. Le résumé est sympa et m’a aussi accrochée. Bref, tout annonce un univers magique.
Et c’est le cas puisque Akko fait sa rentrée dans une école de magie. Elle n’est pas issue d’une famille de sorciers et en tant que telle, elle subit le mépris des autres. Seule la gentille Lotte se prend d’amitié pour elle, et la sadique Sucy finit par faire partie de cette petite bande… Il est probable que le fait qu’elles soient voisines de chambrée a aidé.
Non seulement je n’ai pas accroché aux dessins, ils sont beaucoup plus grossiers que ne l’a laissé supposer la couverture (quelques planches sont plaisantes à regarder, malheureusement ça se compte sur les doigts de la main), mais l’histoire est loin d’être accrocheuse.
Les transitions d’un chapitre à l’autre ou même des fois d’un passage à l’autre sont quasiment inexistantes et j’ai souvent eu l’impression qu’il manquait un morceau du récit. Je ne sais pas si c’est un problème de traduction, ou le scénario qui est construit de cette façon, en tout cas, j’ai eu la désagréable sensation qu’il manquait des informations pour que ce soit cohérent. Je me suis prise à relire des passages entier pour être sûre d’avoir compris ou des fois le chapitre qui précédait une révélation en me disant que j’avais dû louper un dialogue, un semblant de teasing qui aurait rendu la lecture plus intéressante.
Je crois que le pire en ce qui me concerne, c’est le personnage principal Akko. Elle est chiante, elle bavasse constamment – heureusement qu’à sa première rencontre avec Sucy, cette dernière règle le problème parce que j’avais juste envie de la frapper. Malheureusement, ça ne dure pas. Sa maladresse pourrait la rendre attachante, mais au final, couplée à une insupportable persévérance, c’en est juste agaçant.
Une grosse déception pour cette lecture que j’ai détestée. Je ne lirai pas la suite.