Titre : Le livre d’Hector
Saga : Les carnets de Cerise, tome 2
Scénario : Joris Chamblain
Illustrations : Aurélie Neyret
Éditeur : Soleil Métamorphose
Nombre de pages : 76
Quatrième de couverture : Cerise est une petite fille âgée de onze ans, qui vit seule avec sa mère. Elle rêve de devenir romancière, et a même déjà commencé à écrire ses carnets ! Son sujet favori : les gens, et plus particulièrement, les adultes. Ils sont si compliqués qu’elle souhaiterait mieux les comprendre. Elle adore les observer pour tenter de deviner quels secrets ils dissimulent… Prenez Elisabeth… toutes les semaines, depuis vingt ans, cette vieille dame emprunte le même livre à la bibliothèque. Pourquoi ? Que contient-il de si important pour elle ? Quel secret cache-t-il qu’elle n’aurait toujours pas découvert ? Une nouvelle énigme pour Cerise, prête à tout pour la résoudre, quitte à détruire ce qu’elle a de plus cher.
Je n’étais pas motivée pour lire ce second tome des Carnets de Cerise parce que je n’avais pas gardé un souvenir impérissable du premier et il me semblait que j’avais aimé mais sans plus… J’ai relu ma chronique et il s’avère que j’avais adoré… Étrange de ne pas m’en souvenir.
Ce sont les derniers jours des grandes vacances avant l’entrée au collège (c’est bien que ce soit précisé, ça permet de mettre un âge sur les personnages). Cerise n’est pas partie contrairement à ses amies et elle a tout le temps de repérer des événements susceptibles de titiller sa curiosité : les allées et venues d’une vieille dame qui sort de chez elle à heure fixe en tenant toujours le même livre.
J’avoue que je n’ai pas trouvé qu’il y avait matière à mener une enquête, mais c’est peut-être pour souligner à quel point Cerise s’est ennuyée dans sa routine par contraste avec ce que ses amies lui ont raconté dans leur correcpondance.
Heureusement qu’elle s’intéresse à cette vieille femme, sans cela on aurait pu passer à côté d’une histoire pleine de nostalgie et de tristesse, un peu comme le premier mais en plus belle encore.
J’ai mieux aimé le personnage de Cerise dans ce second tome. Line m’a paru aussi plus sympathique, elle est douce et se montre compréhensive envers les obsessions de son amie. Par contre, Erica m’a gonflée : elle est chiante à s’énerver pour un rien ! Autant je peux comprendre qu’elle en a marre que Cerise ne parle que de ses enquêtes et ne prenne pas le temps de prendre des nouvelles de Line et d’elle ou même de les interroger sur leurs vacances, mais elle n’est pas obligée d’être aussi agressive tout le temps !
J’aime beaucoup madame Desjardins, elle se montre psychologue avec Cerise et arrive toujours et en douceur à lui donner une leçon.
Quant à la mère de Cerise, elle est en retrait et s’inquiète pour sa fille. Je la comprends et compatis à ses angoisses.
C’est un coup de cœur pour cette lecture et j’ai hâte de lire le prochain.
Challenge Coupe des 4 maisons :
Chapitre 10 (item éphémère du 21 octobre au 3 novembre 2019) – Un livre terminé le 31 octobre ou deux BD/Mangas lus le 31 octobre – 30 points