Au-delà des limbes – Mélanie Baranger

Titre : Au-delà des limbes
Auteur : Mélanie Baranger
Éditeur : Plume blanche
Nombre de pages : 176
Quatrième de couvertureOn ne prévoit jamais la date de sa mort. On peut y penser, souvent, on peut en avoir peur parfois, mais personne ne sait quand elle viendra nous chercher. Ambre, une jeune étudiante de 21 ans, plonge dans un long coma à la suite d’un terrible accident, mais ce qu’elle découvre alors va changer sa vie à jamais. La Mort n’est pas une fin… et si elle lui permettait de prendre conscience des esprits autour d’elle ? Et plus encore, de celui pour qui son âme était destinée ?

Je sens bien que cette chronique va être difficile à écrire, pas parce que je ne sais pas par où commencer, mais surtout parce que je n’ai pas grand chose à en dire et je n’en ai pas pensé grand chose.

En allant à la fac, Ambre est loin d’imaginer que sa vie va totalement changer : une explosion (qu’on suppose terroriste) fait plusieurs victimes dans le train qu’elle prend. Elle n’est bien sûr pas épargnée et se retrouve plongée dans le coma. Entre la vie et la mort, elle fera la rencontre de fantômes, mais également d’âmes comme elle.

J’ai particulièrement aimé les histoires que les fantômes font de leur vie d’antan : ce qui les a amenés dans les limbes, la raison pour laquelle ils ne sont pas encore passés de l’autre côté, mais également les bons souvenirs qu’ils évoquent. S’ils étaient intéressants de par leur expérience, la diversité du milieu social de chacun, ça n’a pas réussi à m’accrocher. J’ai trouvé que c’était assez mal amené, dans le genre psychothérapie de groupe et chacun parle à son tour. Ça manquait cruellement de subtilité.
L’atmosphère instaurée est trop bon enfant en ce qui me concerne. Rien que le mot de « limbes » me faisait espérer une ambiance un peu sombre, un brin inquiétante : l’antichambre de la mort ou des ombres se faufilent pour effrayer les âmes restées en arrière ou pourquoi pas les vivants… On aurait aussi pu avoir à faire à un des fantômes fous évoqués à un moment dans le romans. Mais il n’en est rien, tout y est comme dans le monde normal.

Ce qui m’amène au point suivant : l’histoire d’amour, d’âme sœur. Je l’ai trouvée assez plate. Ça ne m’a pas fait vibrer, je n’ai pas compris comment les personnages ont pu s’éprendre l’un de l’autre, le lien qui les relie m’a semblé trop ténu et pas assez profond pour que j’y crois – probablement parce que l’héroïne ne développe pas assez ce qu’elle ressent à ses côtés. Il manquait quelque chose pour que la mayonnaise prenne, peut-être que c’était trop facile, trop superficiel ou trop ennuyeux.
D’ailleurs la fin est prévisible, jusqu’au bout, j’ai espéré un rebondissement final exceptionnel mais non : tout s’est terminé comme je l’avais supposé dès l’arrivée d’Ambre dans les limbes.

Ce roman s’est vite lu et ça aurait pu être encore plus rapide si je n’avais pas été freinée par les coquilles et les répétitions qui sont plutôt nombreuses. Quelques passages m’ont plu mais à peine commençais-je à m’immerger dans un récit qu’on arrivait à la fin… Et tout retombait.

Dans l’ensemble, c’est une lecture qui m’a laissée indifférente. C’est dommage parce qu’il y avait de bonnes idées.

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