Yamada kun & the 7 witches, tome 14 – Miki Yoshikawa

Titre : Yamada kun & the 7 witches, tome 14
Auteur : Miki Yoshikawa
Éditeur : Delcourt Tonkam
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Il y a encore plein de sorcières inconnues au lycée Suzaku ! Malgré cette stupéfiante révélation, le comité des élèves a décidé de se focaliser sur ses tâches « classiques ». Lors d’un séjour collectif à la montagne pour les vacances de fin d’année, Odagiri avoue enfin ses sentiments secrets !

Bon, pas terrible ce quatorzième tome
On découvre que les 7 nouvelles sorcières n’ont pas récupéré les pouvoirs des anciennes. Tout simplement parce que ce sont de nouveaux pouvoirs… Donc il y a les sorcières-là plus de nouvelles sorcières qui ont les anciens pouvoirs et probablement d’autres sorcières encore dont on ignore l’existence pour le moment… Vous vous en sortez ou je vous ai perdu ?
À peine a-t-on compris que c’est un cercle sans fin et qu’il y en a probablement bien d’autres que Yamada, aussi saoulé que moi, décide que les chercher ne sert à rien, que le comité des élèves doit abandonner et reprendre ses activités.

J’ai eu l’impression d’avoir perdu mon temps les treize derniers tomes. Dans ce numéro, il ne se passe rien, une désagréable sensation de déjà vu et que ça tourne en rond : Yamada récupère le pouvoir de switcher de corps et en joue. Les membres du comité des élèves partent en week-end dans l’annexe d’hiver du lycée… ça nous change de l’annexe d’été, hein !
On pourrait alors se dire que comme ça, on aura un vrai scénario et pas une excuse pour déshabiller les personnages – avec la neige, peu de risque de les montrer en bikini… Ben c’était sans compter les onsen, en fait ! Donc une fois de plus, tout est prétexte à montrer des petites culottes, alors oui, au début aussi, mais cela sonnait juste parce que Yamada était un loser obsédé. Maintenant qu’il est avec Urara, ça a moins de sens que les nichons et les fesses des autres ne cessent de pointer le bout de leur nez. Vous la sentez ma lassitude ? Ben c’est pas qu’une impression, c’est fatiguant à la longue !

Je me suis ennuyée, c’est une grosse déception et je ne suis pas sûre d’avoir envie de laisser une chance au prochain… C’est dire si ça m’a déçue…

Challenge Coupe des 4 maisons :
Matagot (Chasse aux animaux fantastiques – semaine compte double du 10 au 16 février 2020) – Lire 3 BD/Manga en 24h80 points
Lecture 3/3

La boîte à musique, tome 3 : A la recherche des origines – Carbone & Gijé

Titre : A la recherche des origines
Saga : La boîte à musique, tome 3
Scénario : Carbone
Dessins : Gijé
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couvertureAyant découvert le passage entre Pandorient et le monde de Nola, Cyprien décide de l’emprunter mais il est rattrapé par Igor et Andrea. Cependant, des Pandorientaux ont suivi Cyprien et l’obligent à révéler ce qu’il sait. C’est ainsi que Nola voit arriver trois mystérieux inconnus en Pandoccident.

À la fin du tome 2, Cyprien avait découvert le passage de Pandorient jusqu’à l’hexomonde en suivant Nola.
Et conséquence logique, au début du 3, il vient rendre une petite visite à l’héroïne, bientôt suivi par Andrea et Igor qui viennent le chercher. Quelques temps après leur retour pour Pandorient, trois Cornelus (des créatures qui ressemblent étrangement à des démons : peau bleutée ou rouge, cornes, yeux brillants, etc.) passent à travers la boîte à musique. Ils sont à la recherche de Pandoccident et s’enfuient par la fenêtre de Nola afin de rejoindre la lune.

Dis comme ça, pas sûre que ce soit bien résumé ni parfaitement compréhensible pour quelqu’un qui n’a pas lu la bd, mais de mon point de vue, ça passe.
Rapidement, tout le petit monde de Pandorient débarque et se lance à la poursuite des intrus.
C’est l’occasion pour Nola autant que pour le lecteur de découvrir l’histoire de Pandorient et surtout ce que la mère de l’héroïne a grosso modo vécu… Je dis bien grosso modo parce que c’est vraiment raconté de manière très clinique, très froide : c’est Mathilda qui se lance dans le récit, on voit dans les images qu’elle, Anton et la mère de Nola y ont participé, pourtant, ça reste assez neutre. Les faits et rien d’autre.

Les couleurs sont tout aussi harmonieuses que dans les précédents, moins de vert et plus de bleu, mais j’ai aimé cela… Ça se mariait bien avec le froid de l’hiver qui souffle dans l’hexomonde.
Une percée un peu plus profonde dans le monde de Pandorient.
J’ai adoré ce troisième tome que je trouve encore mieux que le second.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Matagot (Chasse aux animaux fantastiques – semaine compte double du 10 au 16 février 2020) – Lire 3 BD/Manga en 24h0 points
Lecture 2/3

La boîte à musique, tome 2 : Le secret de Cyprien – Carbone et Gijé

Titre : Le secret de Cyprien
Saga : La boîte à musique, tome 2
Scénarios : Carbone
Dessins : Gijé
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages :56
Quatrième de couvertureSitôt rentrée de sa première visite à Pandorient, le monde merveilleux de la boîte à musique, Nola ne pense qu’à y retourner. Lorsqu’elle repart en cachette, elle tombe en pleine fête nationale ! Tous les habitants sont en liesse, impatients d’assister à la parade du roi Hectorian Ier. Mais une affaire plus urgente appelle Nola et ses amis : Cyprien, le fils du sorcier Anton, est devenu la cible de fréquents rackets. Qui est derrière ces chantages ? Et dans quel but ? Il n’y a pas une minute à perdre, car le danger est bien réel… On en veut au roi !

Quand j’ai été à la médiathèque, samedi, je ne m’attendais pas à trouver le second tome de cette BD… Donc quelle ne fut pas ma surprise de le découvrir au milieu des nouveautés ! Et je ne vous raconte même pas mon étonnement quand je suis tombée sur le 3 – oui, je l’ai aussi emprunté dans la foulée.

Si mes souvenirs sont bons, dans le précédent, Nola avait promis à Andréa et Igor de ne pas risquer sa vie inutilement en revenant sans raison dans Pandorient. Or, à peine son père est-il parti qu’elle active la boîte à musique et repart à l’intérieur.
Elle arrive en pleine fête nationale et il ne faut pas longtemps aux habitants pour la sentir différente. Heureusement, ses amis ont ressenti sa présence et ils la sauvent. Après avoir rendu une rapide visite à Mathilda, ils accompagnent Anton, l’herboriste, jusqu’à sa serre afin de couper les feuilles de mandragore nécessaires à la potion d’invisibilité qui permettra à Nola de ne plus attirer l’attention sur elle. Mais Anton se rend compte que des plantes ont disparu… quelqu’un le vole.

Dans le tome précédent, j’ avais regretté de ne pas voir davantage Anton. Là, j’ai été servie. Du moment où il apparaît, il reste jusqu’à la fin et aide nos amis à découvrir le fin mot de l’histoire et c’est super plaisant. J’ai adoré découvrir son univers, je trouve son milieu apaisant bien qu’un brin foufou. Et tout ce vert ! Je suis fan !

Les dessins restent toujours inégaux au niveau de l’apparence des personnages : parfois, ils sont joliment dessinés d’autres moins, au point que par moment je ne parvenais pas à identifier Igor d’Andrea. Ça accrochait surtout dans les deux premières pages, puis l’histoire m’a prise et je n’ai même plus fait attention. Les couleurs sont judicieusement choisies, elles sont chaleureuses et cela n’en rend les illustrations que plus belles.

Au niveau de l’intrigue, j’ai préféré ce second tome au premier. Je l’ai trouvé plus réaliste, tout aussi jeunesse mais plus cool dans le sens où y a moins de choses à découvrir sur le monde de Pandorient donc les auteurs ont pris davantage le temps de développer l’histoire.
Un second tome que j’ai adoré et je file commencer le prochain tout de suite.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Matagot (Chasse aux animaux fantastiques – semaine compte double du 10 au 16 février 2020) – Lire 3 BD/Manga en 24h0 points
Lecture 1/3

Et si les chats disparaissaient du monde… – Genki Kawamura

Titre : Et si les chats disparaissaient du monde…
Auteur : Genki Kawamura
Éditeur : POCKET
Nombre de pages : 166
Quatrième de couvertureA 30 ans, le narrateur de ce livre apprend par son médecin qu’il est condamné. Il ne lui reste plus que quelques semaines à vivre. Aussi lorsque le Diable, cet étonnant visiteur en short, lui propose un marché, n’hésite-t-il pas longtemps. Les clauses du contrat ? Effacer, à chaque jour que Dieu fait, une chose de la surface de la Terre lui vaudra vingt-quatre heures de vie supplémentaires… Les téléphones, les montres : jusqu’ici, c’est à qui perd gagne… Mais lorsque le Diable lui propose de supprimer les chats, sa vie va basculer une deuxième fois…

J’aurais volontiers révélé que la raison qui m’a poussée à lire ce roman, c’était la couverture avec ce chaton noir si mignon, mais non. Par contre, c’est bien elle qui m’a incitée à lire le résumé et c’est bien ce dernier qui m’a donnée envie de découvrir cette lecture. Ce fut d’ailleurs un très bon choix.

À l’âge de 30 ans, le narrateur apprend qu’il a un cancer et qu’il n’en a plus pour longtemps à vivre. Et c’est le moins qu’on puisse dire… Le diable lui confirme sa mort imminente et lui propose un deal : il gagne un jour de vie et en échange, Satan efface une chose de la surface de la Terre. Le narrateur pèse le pour et le contre : ça devrait être facile, il a déjà des milliers de choses à faire disparaître dans son appartement. Donc il accepte sans se renseigner sur toutes les clauses du contrat : il s’est fait avoir, c’est le Diable qui choisit et propose ce qu’il efface et c’est au narrateur d’accepter ou pas. Trop tard pour revenir en arrière.

Bien entendu, une fois que chaque proposition est adoptée, on découvre les conséquences à petite échelle de ces choix et j’ai trouvé cela surprenant ! Les téléphones portables disparus ne déchaînent pas des foules en colère, les montres effacées ne paniquent pas la population… Chaque objet supprimé permet une réflexion de l’auteur sur notre époque, sur nos obsessions, sur notre rapport au temps, mais aussi sur le rapport aux autres, etc. Ce ne sont pas des théories philosophiques de fou, ce sont davantage des remarques facilement abordables pour tous, même pour des plus jeunes (peut-être pas les primaires, mais au moins pour des collégiens), et assez intéressantes.

Le narrateur m’a laissé pour le moins indifférente, mais j’ai adoré le diable, il était trop drôle… Non pas pour son apparence, même si j’ai souri à chaque commentaire du narrateur sur ses chemises à fleur, mais plutôt pour les dialogues qu’ils échangent. Je pourrais citer bon nombre d’exemple mais ça vous gâcherait le plaisir de les découvrir par vous-même.

J’ai adoré cette lecture et la seule raison qui fait que je ne l’ai pas classée dans « coup de cœur », c’est la fin : c’est une fin ouverte et je déteste ça ! Le personnage se rend dans un endroit important et ça s’arrête là. Au fil des pages, on a suivi son histoire personnelle et là, on n’a pas le fin mot du récit. On se doute de comment ça va tourner, mais c’est pas pareil que d’avoir la version de l’auteur.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Croque-en-manche (4ème année) – Un livre pour lequel vous auriez souhaité une fin différente40 points

L’homme de manufacture – Malgorzata Sikorska-Miszczuk

Titre : L’homme de manufacture
Auteur : Malgorzata Sikorska-Miszczuk
Éditeur : Presses universitaires du Midi
Nombre de pages : 129
Quatrième de couvertureL’Homme de Manufacture est l’histoire d’Israël Poznański, propriétaire d’usines de textile dans la ville polonaise de Łódź, devenue une puissante métropole industrielle à la fin du XIXe siècle. L’action de cette pièce originale, exempte d’empathie, de postulats sociologiques ou idéologiques, se prolonge au XXe siècle où, comme dans un miroir, se reproduisent les mêmes conflits et dilemmes. L’introduction du Livre des bonnes et mauvaises actions trouvé à Auvers où vécut Van Gogh, ainsi que de personnages de fiction et de rêves, nous fait entrer dans un monde imaginaire, sans que soit abandonnée pour autant la question de la morale de l’époque qui a permis à Poznański de bâtir son empire. L’arrière-plan politico-économique sert ici de prétexte pour raconter l’histoire des habitants de Łódź, mais aussi pour révéler le combat livré de tous temps entre le bien et le mal, et les sensations métaphysiques qu’éprouve un homme face à la mort.

Je remercie la Masse Critique Babelio ainsi que les éditions Presses universitaires du Midi pour ce partenariat que j’ai grandement apprécié.
L’homme de Manufacture est un opéra en deux actes qui a été adapté en livre bilingue polonais-français. Je ne parle pas cette langue, je n’ai donc pas pu comparer les deux textes et j’ai dû me contenter de la partie française. Pourtant, je me suis surprise à plusieurs reprises à essayer de lire la partie polonaise juste pour le plaisir, et je ne doute pas que mes enfants auront l’occasion de se pencher plus avant dessus parce qu’ayant des amis venus des pays de l’est, ils s’exercent à parler plusieurs langues de ces contrées. Mais je m’égare, revenons à nos moutons.

Comme je l’ai dit précédemment, c’est un opéra en deux actes :
Le premier a lieu lors des derniers moments de vies du héros Poznànski en 1900 : ses questionnements, ses délires, ses souvenirs. Afin de mieux comprendre le personnage et son histoire, on remonte huit ans en arrière et l’on découvre les rapports qu’il entretenait avec sa manufacture, ses ouvriers…
Mais qui est ce fameux Poznànski ? Son histoire nous est retracée avant le début de l’opéra : c’est un industriel polonais et juif (ça a son importance dans le récit et dans les réactions/préjugés de cette époque) qui a créé tout l’un des trois puissants empires textiles à Łódź, entreprise qui a perduré quasiment une centaine d’années après sa mort jusqu’en 1992, date à laquelle se déroule l’acte 2 marqué par des grèves, un procès, etc.

J’ai adoré le premier acte, il y a pas mal de passages décalés et pleins d’imagination qui m’ont plu, m’ont fait sourire et ont rendu cette lecture vivante.
Les dialogues du second acte étaient tout aussi vifs, mais un peu plus terre à terre.
Au fil de mon avancée, j’ai cherché sur le net des extraits de cet opéra pour me mettre dans l’ambiance et parce que certains passages sont clairement chantés, malheureusement, je n’ai rien trouvé et c’est dommage, ça manquait. C’est mon seul bémol, avec peut-être également l’absence de ponctuation finale – ce n’était pas dérangeant plus que ça, mais ça m’a titillée ces phrases qui finissent sur une lettre suivie du vide.
Les personnages ne sont pas spécialement attachants, pourtant, je les ai appréciés : je les ai trouvés réalistes, même le marin-cheval avait un brin de justesse dans ses propos.

J’ai adoré cette lecture, elle était aussi rapide que plaisante. J’ai bien envie de m’essayer à « La valise de Pantofelnik » du même auteur pour voir si c’est tout aussi sympathique que ce livre.