Seuls, tome 10 : La machine à démourir – Bruno Gazzotti & Fabien Vehlmann

Titre : La machine à démourir
Saga : Seuls, tome 10
Auteur : Bruno Gazzotti & Fabien Vehlmann
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverturePerdus dans la neige, Terry et le Maître des couteaux trouvent refuge dans un gigantesque hangar qui abrite le 5e Salon du jouet. Après avoir couru « partout comme un gros dingo pour tout essayer », Terry a une illumination géniale : avec les moyens du bord et une bonne dose d’optimisme enfantin, il va tenter de construire une « machine à démourir » qui devrait leur permettre de quitter le Monde des Limbes et de retourner dans le monde des vivants. Mais l’apparition de Camille, qui offre au Maître des couteaux une mystérieuse pierre ensanglantée, va rendre ce dernier fou de rage. Et c’est à ce moment-là que Terry va vraiment regretter d’avoir offert une tronçonneuse comme cadeau de Noël à son ami amateur d’objets très tranchants… Loin de lui, ses amis vivent également des aventures éprouvantes : Dodji est toujours le jouet du Maître Fou qui lui fait vivre une initiation aussi absurde qu’impitoyable ; Yvan se retrouve en bord de mer dans la maison de vacances familiale ; Leïla est enfermée dans la chambre blanche pour un sommeil éternel et sans rêve…

Après des mois de recherche, j’ai enfin trouvé le dixième tome de Seuls à la médiathèque et j’avais complètement oublié que je l’avais depuis début mars.

Dans le neuf, si ma mémoire est bonne, le groupe avait quitté Neosalem, s’était réfugié dans un chalet mais avaient dû fuir, attaqués par les hommes d’Eloi. Malheureusement, ils se voient contraint de se séparer.
Dans ce tome-ci, Terry se retrouve avec le maître des couteaux qu’il appelle du charmant nom de Koupchou. Autant vous dire qu’entre les deux, il y a du level. Ils se retrouvent au cinquième salon du jouet et explorent volontiers les lieux. Ils s’amusent jusqu’à ce que Terry ait une idée lumineuse : utiliser les matériaux trouvés dans les différents stands pour fabriquer une machine à démourir. Tout se passe bien jusqu’à ce qu’une troisième personne les rejoigne et là, ça tourne au cauchemar.

L’intrigue avance très peu cette fois. On a bien quelques passages où l’on découvre ce que vit Dodji, mais pas suffisamment pour que ça soit passionnant. Dans l’ensemble, c’est surtout un interlude et le peu qu’on apprend sur les familles tient en deux pages.
Je me casse la tête depuis tout à l’heure pour savoir ce que je peux dire de plus et honnêtement, je ne vois pas. L’histoire parle d’elle-même, c’était sympa, mais sans plus. Je ne peux même pas dire que c’était dépaysant puisque Terry et le maître des couteaux sont « enfermés » dans le hall où ils ont trouvé refuge. Pourtant, ça aurait pu vu le décor que nous installe le cadet du groupe… à défaut, cela m’a fait sourire.
Malgré cela, c’était loin d’être déplaisant et j’ai passé un bon moment… sans plus.