Ira Dei, tome 1 : L’or des caïds – Vincent Brugeas & Ronan Toulhoat

Titre : L’or des caïds
Saga : Ira Dei, tome 1
Scénario : Vincent Brugeas
Dessins : Ronan Toulhoat
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 64
Quatrième de couverture : L’ennemi, c’est l’autre. Tous les autres.
En 1040, les armées de Byzance tentent de reconquérir la Sicile, alors aux mains des Arabes. Alors que la ville de Taormine résiste à Harald, le général Maniakès, un Normand nommé Tancrède et un jeune moine, Étienne, légat du pape proposent les services de leur petite troupe de mercenaires. À la demande d’Étienne, Tancrède se rapproche d’Harald et lui propose un marché : il fera tomber Taormine en trois jours, en échange de quoi il recevra les richesses de la cité. Même s’il comprend que Tancrède est en mesure de réaliser ce prodige, Harald se méfie de cet homme dont les yeux révèlent qu’il a « traversé les Enfers » et dont le passé mystérieux ressurgit peu à peu… Pourquoi l’Église a-t-elle fait de lui une arme au service de Dieu ? Et quelle revanche veut-il prendre aujourd’hui ?

J’ai acheté cette BD lors des 48h BD de 2020, pour mon fils qui est un féru d’histoire. Je l’avais gardé dans ma PàL jusqu’à aujourd’hui, mais j’ai vraiment besoin de la réduire, je l’ai donc lue.

Je pense que mon avis va être court… autant que le résumé que je vais commencer :
Tancrède arrive en Sicile avec quelque chose comme 300 hommes afin d’aider Harald à prendre la cité de Taormine. On comprend rapidement que le nouveau venu cache son identité et que l’homme de Dieu qu’il a emmené avec lui connaît toute l’histoire.
Leur nombre étant risible, Tancrède est mis à l’épreuve et il prouve à tous que c’est un stratège hors-pair.

Personnellement, j’ignore tout de cette période historique et j’ai malheureusement trouvé que pour des néophytes (pour ne pas dire des nuls), ce n’est pas un récit abordable. Quant à savoir s’il l’est pour des férus d’histoire… je dirais que tout dépend de la période qu’ils aiment… si c’est le XIème siècle, y a moyen.
Du coup, le début m’a paru très long… et par la suite, je me suis ennuyée.

Passons aux illustrations : les couleurs sont ternes. Les dessins m’ont déplu, ils sont très classiques et surtout inégaux : parfois les visages sont bien dessinés, et la vignette d’après, c’est une cata (ils louchent, les yeux sont trop écartés, le menton est carré et non pointu, à moins que ce ne soit l’inverse).
Le character design de Tancrède m’a beaucoup (trop) fait penser à celui de Wismerhill dans Chroniques de la lune noire. C’est dommage parce que ce n’était pas toujours le cas (sur la couverture, il n’y a aucune ressemblance) et j’aurais préféré que ce soit partout.

Je ne vais pas m’attarder. Je n’ai pas aimé. Ça n’a pas réussi à piquer ma curiosité.

Captain Paul et le Sanctuaire des Baleines – Gropapa & Mickael Brunet

Titre : Captain Paul et le Sanctuaire des Baleines
Scénario : Gropapa
Illustrations : Mickael Brunet
Éditeur : Evalou
Nombre de pages : 32
Quatrième de couverture : Au milieu de l’océan arctique, une baleine est prise en chasse par des pêcheurs. C’est pourtant une zone protégée et la pêche y est interdite! Heureusement, Captain Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd, et ses amis sont là! Un nouveau héros de littérature jeunesse accoste en France ! Paul Watson, le fondateur charismatique de l’ONG Sea Shepherd, est connu pour ses actions musclées contre les baleiniers et les braconniers du monde entier. Son courage et son ONG de défense des animaux marins suscitent un tel engouement qu’en France les sympathisants et autres donateurs se montent au demi-million. L’ONG est implantée dans presque tous les pays du monde avec des millions de partisans et des centaines de bénévoles.

Je remercie la masse critique Babelio ainsi que les éditions Evalou pour la confiance qu’ils m’ont accordée en m’acceptant pour partenaire.

Ça fait un moment que j’avais vu cet album et je me demandais ce que ça pouvait donner. Et en le recevant, j’ai découvert qu’il avait été un coup de cœur de La maison des maternelles… une raison supplémentaire de vouloir le lire.

Captain Paul est le fondateur de l’ONG Sea Shepherd, dont les membres tentent de lutter contre le braconnage maritime (couvrant les mers, les océans, mais également le littoral). En début, il y a d’ailleurs une explication sur leurs actions, leur drapeau, les braconniers, etc. À la fin, on a également droit à un imagier de la famille des cétacés, toujours sympathique pour les découvrir.
Dans cet album, le héros et son équipe se rendent au sanctuaire des baleines, un territoire proche du Pôle Nord où toute chasse est interdite. On découvre le décor, et le lecteur a même droit à un petit topo sur les baleines avant que des braconniers ne débarquent pour chasser les cétacés présents. Mais c’est sans compter l’intervention des membres de Sea Shepherd.

Pour un jeune public, c’est une très bonne introduction aux problèmes du braconnage, à l’impunité avec laquelle ils agissent – on le constate quand ils s’en prennent au Bob Barker, le bateau de Captain Paul… de vrais méchants des temps modernes.
C’était une bonne initiative : sensibiliser les enfants sur de telles horreurs et je ne connais pas d’autres albums qui traitent d’un sujet si sensible.

En ce qui me concerne, j’y vois une occasion de dévier légèrement du thème et d’aborder le sujet de l’extinction des mammifères, de la surpêche ou de la pollution maritime, bref, les différentes actions néfastes de l’homme sur les océans.

J’ai beaucoup aimé le character design des animaux. Les baleines sont toutes rondes, c’est trop chou. L’apparence des humains est assez classique afin d’être aussi proche que possible de la réalité, je présume.

J’ai beaucoup aimé cet album, idéal pour les plus de 3 ans. Il faudra que j’essaie de me prendre les prochains albums de cette saga quand ils seront sortis.

Pas un bruit/Hush

Titre : Pas un bruit (Hush)
Réalisateur : Mike Flanagan
Casting : Kate Siegel, John Gallagher Jr., Michael Trucco et Samantha Sloyan
Durée : 1h27
Genre : Epouvante, Thriller
Synopsis : Une écrivain sourde et muette se retrouve séquestrée dans son chalet par un tueur aussi sadique que déterminé…

Je n’étais pas certaine que ce film entrait dans la sous-catégorie Nausicaä et la vallée du vent, ce n’est ni écologique ni vraiment nature-writing. Pourtant, je n’ai pas totalement tapé à côté : l’héroïne, Maddie, habite dans une maison, à l’écart de tout, au milieu de la forêt.
Son amie et voisine, Sarah, essaie de se réfugier chez elle quand un serial killer l’attaque. Malheureusement, il la tue alors que Maddie a le dos tourné et comme elle est sourde et muette, elle n’entend rien. Quand il a fini sa sale besogne, il décide de faire mumuse avec Maddie.

L’histoire était ce que j’en attendais… un classique film d’horreur : le meurtrier qui guette, joue avec sa victime et tente de la tuer tandis qu’elle essaie de survivre.
L’originalité vient du fait de son handicap : difficile de prévenir les secours quand on est muette, impossible d’entendre le meurtrier approcher. Il y a quelques scènes où le réalisateur joue avec ce silence total, mais pas beaucoup. Il aurait davantage pu en incorporer et rendre certains passages plus angoissants, mais il ne l’a malheureusement pas fait. C’est dommage.

J’ai bien aimé le personnage de Maddie, elle est douce, sympathique et drôle… enfin au début. Pour les autres, je n’ai pas vraiment d’avis : Sarah m’a laissé indifférente et y a eu un truc avec John (peut-être parce qu’il est joué par Michael Trucco que j’ai vu dans tellement de série <3 ), mais il a déconné. Quant au tueur, ne connaissant rien de lui comme beaucoup de films du genre, il m’a laissé indifférente.
Bref, le film s’est laissé voir, sans plus.

Automne des Enchanteresses
Nausicaä de la vallée du vent (Nature Writting, Ecologie, Nature, Post-Apocalyptique)

Les Quatre de Baker Street, tome 1 : L’affaire du rideau bleu – Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand & David Etien

Titre : L’affaire du rideau bleu
Saga : Les Quatre de Baker Street, tome 1
Scénario : Jean-Blaise Djian & Olivier Legrand
Dessin : David Etien
Éditeur : Vents d’ouest
Nombre de pages : 64
Quatrième de couverture : Trois détectives en herbe pour une enquête digne du maître de Baker Street !
Billy, Charlie et Black Tom sont inséparables. Et pour cause : impossible de survivre seul dans l’East End londonien, peuplé de faux mendiants, de vrais ruffians et de franches canailles ! Heureusement, les trois amis peuvent compter sur la protection d’un certain Sherlock Holmes, pour lequel ils font parfois office d’espions des rues… Mais lorsque la fiancée de Black Tom est kidnappée sous leurs yeux, nos héros vont devoir mettre au plus vite à profit les leçons de leur mentor pour la retrouver saine et sauve… en s’adjoignant les services d’un quatrième larron pour le moins inattendu. Place aux Quatre de Baker Street, la plus jeune équipe de détectives de l’époque victorienne !

Décidément, ces derniers temps, j’en ai bouffé du Holmes ! Entre la série Sherlock, le film Enola Holmes et maintenant cette bande-dessinée. Bon, au moins, je reste dans le thème !

Les quatre de Baker Street sont en réalité trois… enfin, au début. Black Tom, Billy Fletcher et Charlie. Le quatrième larron les rejoindra au cours de l’aventure. Trois gamins des rues qui servent d’indics, de messagers et d’espions au célèbre détective Sherlock Holmes.
Quand la petite amie de Tom est enlevée, le garçon mène l’enquête avec ses deux acolytes. D’ailleurs heureusement qu’ils sont là, il aurait été mal barré puisque le seul plan qu’il établit est de foncer dans le tas.

Je dois bien avouer qu’il m’a un peu énervée. Alors OK, il est dans l’urgence, mais il a le tort de confondre vitesse et précipitation.
Billy est grande gueule, j’ignore quoi penser de lui, pas sûre de l’apprécier… par contre, j’ai quand même aimé ses discours grandiloquents, ça avait un côté décalé qui rendait certaines scènes fun.
Mon personnage préféré est Charlie, mais il est un peu effacé. J’espère en apprendre davantage sur lui dans les prochains volumes.

J’ai bien aimé les dessins, les couleurs sont chaleureuse et surtout les décors sont chouettes, typiques de ce que j’attendais d’une époque victorienne. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’illustrateur, David Etien, a le sens du détail. J’ai pris beaucoup de plaisir à examiner chaque vignette à la recherche d’éléments pittoresques.

C’est un premier tome introductif que j’ai aimé et j’ai bien envie de découvrir ce que nous réserve les prochains tomes.

Cercle

Titre : Cercle
Réalisateur : Mario Miscione & Aaron Hann
Casting : Michael Nardelli, Molly Jackson, Jordi Vilasuso, Julie Benz, etc.
Durée : 1h27
Genre : Épouvante, suspens
Synopsis : Plusieurs personnes kidnappées pour être exécutées doivent choisir celui ou celle qui mérite de vivre parmi eux.

J’ai regardé ce film samedi dernier. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Enfin si puisque j’avais vu la bande-annonce sur Netflix, je connaissais donc le pitch.
Plusieurs personnes se réveillent dans une salle, tous positionnés en cercle comme sur l’affiche. Toutes les deux minutes commence un décompte de dix secondes et à la fin l’un d’eux meurent. Assez vite, les participants se rendent compte que ce n’est pas aléatoire et que ce sont à eux de décider qui doit vivre ou mourir. Mais comment faire un tel choix ?

C’est 1h30 de discussions et de pourparlers, je n’ai pas calculé si c’était en temps réel, mais c’est fort possible. Il n’y a pas d’action si ce n’est les morts successives… entrecoupées de dialogues afin de comprendre ce que les personnages font là, quelles sont les règles du jeu, comment déterminer le prochain sacrifice, etc. Bref, toutes les questions qu’on se pose au fil des minutes.
Je me suis rapidement prise au jeu, j’ai suivi ce film avec beaucoup d’intérêt et ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Parfois, c’était un peu dur de suivre parce qu’il y a beaucoup de personnages, tellement que je n’ai pas eu le temps de m’attacher à l’un d’eux… j’avoue que je ne me rappelle même pas leur nom… peut-être deux ou trois, mais c’est faible pour une cinquantaine de participants.
En ce qui concerne les acteurs, il n’y a pas de tête d’affiche. Pourtant, j’ai été surprise de découvrir que beaucoup ne m’étaient pas inconnus. Sans pour autant connaître leur nom, j’avais déjà vu leur visage dans des séries ou des téléfilms.
C’est le cas de Julie Benz (Darla dans Buffy et Angel ou Rita dans Dexter) pour ne citer qu’elle.

Finalement, on ignore ce qui a mené tout ce petit monde dans ce jeu… il y a bien un semblant d’explication, mais c’est assez bancal et surtout très succinct . J’ai vu qu’il y avait pas mal d’explications sur le net en ce qui concerne la fin. Je suis assez tentée d’aller voir ce qu’ils en disent. Non pas qu’elle ait été incompréhensible, mais malgré une chute qui m’a laissée sans voix tant je l’ai estimée géniale (pas surprenante mais super bien jouée), j’ai trouvé qu’elle amenait plus de questions que de réponses.
À signaler également que sur Netflix, le film est en V.O. sous-titrée, ce qui pour moi est assez rédhibitoire (il n’y a qu’en Japonais où ça ne me pose aucun problème, en anglais ça a tendance à me saouler). Mais pas là.
J’ai adoré ce film, il m’a un peu fait le même effet que Cube.

Automne frissonnant :
Les chimères de la Sylve Rouge (Gothique, Vampire, Créatures de la nuit)