Crevette, tome 2 : Les premières années – Élodie Shanta

Titre : Les premières années
Saga : Crevette, tome 2
Auteur : Élodie Shanta
Éditeur : La pastèque
Nombre de pages : 104
Quatrième de couverture : Pas toujours facile de grandir avec une maman sorcière, tireuse de cartes et guérisseuse en tout genre ! Il faut l’accompagner au marché pour acheter les ingrédients de ses potions magiques, et rester sage pendant qu’elle visite ses clients un peu étranges. La petite Crevette en sait quelque chose. Elle est impatiente d’apprendre elle aussi des tours, pour devenir une vraie sorcière, et ne manque pas une occasion de potasser ses livres de magie préférés ou de faire des expériences en cachette. Heureusement, il y a les voyages en balai et de belles rencontres, comme ces voisins pas comme les autres, dans leur manoir délabré…

Comme le laisse présager le titre, ce second tome se déroule avant le premier tome de Crevette, ce qui est un peu perturbant au début.
Sa mère est encore vivante, l’héroïne est plus petite et apprend à peine les sorts de ménage qui lui permettront de travailler chez Joseph et Gamelle. Mais on n’en est pas encore là.

On suit la vie de :
– Crevette, une enfant curieuse et qui adore lire.
– Gisèle, sa mère, une sorcière qui lit les cartes à ses clients.
– Joseph, le démon rouge qui commence à travailler pour son oncle à récolter des âmes.
– Gamelle le chat écrivain.
– Mistigriff, chat normal qui deviendra l’effrayante créature volante du premier.

J’ai été ravie de retrouver ces personnages si attachants.
Les dessins sont tout simples et se marient à la mignonnitude du récit.
Je ne vais pas blablater pendant des lignes et des lignes. Je n’ai rien d’autre à ajouter si ce n’est que j’ai adoré cette lecture.

Klaw, tome 04 : Rupture – Antoine Ozanam & Joël Jurion

Titre : Rupture
Saga : Klaw, tome 04
Scénario : Antoine Ozanam
Dessins & couleurs : Joël Jurion
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Retour aux sources des Dhizis, l’Asie ! Quelques mois après les évènements de Chicago, Ange et Lisa ont réussi à gagner la banlieue de Shanghaï, où notre héros tente tant bien que mal de lutter contre la faim de pouvoir qui lui hurle de s’emparer du Dhizi du Dragon, détenu par sa petite amie. Cela dit, il ne sait pas encore que les environs regorgent de nouveaux Dhizis… pour le meilleur et pour le pire !

L’histoire ne tourne pas bien pour Ange. Il a quitté Chicago pour la Chine avec Lisa. Depuis qu’il a avalé plusieurs dizhis, il est en manque. La vie avec sa nouvelle compagne est difficile puisqu’elle porte en elle le dizhi du dragon… une terrible tentation pour le héros.
C’est Théodore qui leur a offert un refuge… je n’ai pas le souvenir qu’on l’ai vu dans le tome précédent, mais je ne crois pas. Ce quatrième tome commence aussi par une ellipse, du coup, on ne sait pas comment ils ont rencontré leur logeur, c’est un peu frustrant.
Il y a à nouveau beaucoup d’action : Ange chasse le lapin en espérant que cela améliore son état.

Cette bande-dessinée s’est lue à une vitesse folle.
Un certain nombre de révélations sont faites qui rendent le récit passionnant :
– des explications sur les pouvoirs des dizhis qui possèdent Ange
– de nouvelles manières de les utiliser
l’apparition de nouveaux dizhis
le secret que cache la famille de Théo
Je préfère en taire quelques unes afin d’éviter tous spoilers.

Décidément, j’adore cette saga, et celui-là ne fait pas exception, ce qui est assez étonnant parce que je n’apprécie pas plus que ça les personnages.
J’éprouve de plus en plus d’indifférence pour Ange. J’appréciais Lisa dans le trois parce qu’elle se montrait forte, mais là, elle se laisse maltraiter. Dommage !
Les dessins sont super beaux et d’ailleurs de mieux en mieux à mesure qu’on avance dans la saga.
Je me demande ce que le prochain nous réserve.

Princesse Libellule 3 : déteste les contes de fées – Alexandre Arlène & Stéphanie Bellat

Titre : Princesse Libellule déteste les contes de fées
Saga : Princesse Libellule 3
Scénario : Alexandre Arlène
Illustrations : Stéphanie Bellat
Éditeur : La boîte à bulles
Nombre de pages : 64
Quatrième de couverture : Du haut de son donjon, Libellule attend toujours. La jeune et jolie princesse n’a pas perdu espoir de voir venir l’amour, qu’elle n’a malheureusement pas trouvé en la personne de ce prince charmant inconsolable qu’elle a maintenant sur les bras… Heureusement, ses fidèles amis sont là pour la soutenir : Moineau ? sa conscience trop rabat-joie ? le miroir magique ? pas si magique que ça ? une horde d’oiseaux gloutons, un dragon passablement inutile et Plumeau, son fidèle serviteur parti en quête de princes à inviter. Mais de leur côté, l’Amour et le Destin s’en donnent à cœur joie pour faire tourner la jeune fille en bourrique. La vie de princesse est décidément bien difficile ! Mais ?… Mais ?… serait-ce un, deux, non, cent chevaliers que l’on aperçoit au loin ? Est-ce la délivrance tant attendue ? Ou le début des ennuis ?

C’est le troisième et dernier tome de cette saga… je ne le savais pas et je ne m’y attendais pas.
En tout cas, tout au long de cette lecture, rien n’indique la fin avant les cinq dernières pages. C’était abrupte, mais bien joué.

Il ne se passe pas grand-chose.
Libellule continue à se morfondre dans sa tour. Elle héberge le prince pleurnichard, celui qui est amoureux de la princesse rivale du second tome.
Les zozios continuent de faire n’importe quoi.
Le miroir oscille entre utilité et inutilité.
Quant à l’ours cuisinier, il est parti en quête de princes charmants pour sa maîtresse. On ne voit pas la préceptrice puisqu’il neige et que les routes sont bloquées.
On a deux nouveaux personnages : Amour et Destin, mais on ne sait pas trop s’ils existent réellement ou si c’est Libellule qui les invente et imagine leur conspiration.

Ma chronique va être super courte, y a pas grand-chose à dire.
J’ai bien ri dans ce troisième tome, autant que pour le premier. Je pensais qu’il y aurait une satyre des contes de fées, mais ce n’est pas le cas, quelques allusions à certains contes, sans plus : j’ai trouvé Libellule étonnamment moins cynique que dans les précédents, ça ne m’a pas déplu.

J’ai aimé ce troisième tome, je suis contente de l’avoir lu et soulagée que ce soit le dernier.

Calpurnia, tome 2 : Calpurnia et Travis – Jacqueline Kelly

Titre : Calpurnia et Travis
Saga : Calpurnia, tome 2
Auteur : Jacqueline Kelly
Éditeur : L’école des loisirs
Nombre de pages : 384
Quatrième de couverture : A douze ans, le monde de Calpurnia Tate ne dépasse pas les limites du comté de Caldwell. Mais, pour qui sait regarder avec étonnement et curiosité, il y a là mille choses à découvrir. Son frère Travis rapporte à la maison un tatou, des geais bleus et un coyote, toutes sortes d’animaux sauvages qu’il veut apprivoiser en cachette. Et son grand-père initie Calpurnia aux mystères des sciences naturelles. La famille de Calpurnia accueille sa cousine Aggie, et, surtout, un vétérinaire vient s’installer près de chez eux. Pour Calpurnia, c’est l’occasion rêvée de donner enfin corps à ses ambitions…

Il est dans la digne lignée du premier, au point où je n’ai pas eu l’impression qu’il y avait eu une réelle évolution dans le récit et la vie de Calpurnia.
J’abuse un peu parce qu’il y a eu pas mal de changements et d’autres pas, mais ça m’a laissée perplexe.

Calpurnia accorde moins de temps aux tâches ménagères, du moins l’auteure ne s’éternise pas sur le sujet. Elle traîne beaucoup avec Travis qui tout au long du récit adopte différents animaux. J’ai aimé constater à quel point leur relation est forte, ça manquait dans le premier : on en savait que ce que Callie nous en disait.
Bon-papa continue à développer l’esprit scientifique de sa petite-fille. En étudiant les baromètres (d’ailleurs l’héroïne en construit un avec des matériaux de tous les jours, c’était super intéressant !) et en observant les oiseaux, ils en déduisent qu’une tempête se prépare sur la côte à 300km de là. Et en effet, un ouragan frappe Galveston, la ville où habite la famille de Calpurnia.
Sa cousine Aggie est rescapée et vient vivre chez les Tate : elle emménage dans la chambre de Callie qui s’en réjouit. La pauvre va vite déchanter !
Il est aussi important de préciser que de Gavelston, vient un vétérinaire et la curiosité de notre héroïne va la pousser à l’aider.

Certains passages m’ont beaucoup plu, d’autres m’ont ennuyée. J’ai été moins prise par le récit qui s’écoule tranquillement sur une année et j’ai nettement moins eu envie de savoir ce qui allait arriver à nos héros.
Calpurnia est toujours aussi attachante, j’apprécie les moments qu’elle passe avec bon-papa et étonnamment, je trouve le flegme et la froideur de ce dernier rassurants.
Aggie m’a un peu saoulée, au même titre que Travis : non seulement il est trop sensible (je n’aurais jamais cru dire ça) mais surtout il n’apprend pas de ses erreurs… il recommence encore et encore… alors soit il est maso, soit il est stupide.

Je ne compte pas m’étendre davantage. C’était une bonne lecture, mais sans plus. À ma connaissance, il n’y a pas de troisième tome… mais je pense qu’il faudra probablement que je passe à une autre saga (qui, de mes déductions, doit faire suite) : Calpurnia apprentie vétérinaire.

Une vie au zoo, tome 3 – Saku Yamaura

Titre : Une vie au zoo, tome 3
Auteur : Saku Yamaura
Éditeur : Nobi nobi !
Nombre de pages : 174
Quatrième de couverture : Haruko se voit confier une mission tout aussi délicate que les précédentes : Himari, une femelle chimpanzé, vit à l’écart de ses semblables depuis plusieurs années. Émue par la solitude de l’animal, qui ravive en elle le souvenir douloureux de sa propre enfance, la jeune soigneuse va tout faire pour que Himari se réadapte à la vie de groupe. Mais si c’était plutôt la guenon qui venait en aide à Haruko ?

Ces derniers jours, j’ai bien du mal à trouver du temps pour lire, même un pauvre manga… j’ai sorti celui-ci de mon sac de bibliothèque il y a déjà 5 jours et je n’ai pu le l’ouvrir qu’hier.

Dans ce troisième tome, Haruko se retrouve à soigner des singes, enfin surtout une guenon, Himura qui depuis 3 ans, depuis le décès de sa mère, s’isole de son groupe de chimpanzés. Elle est en âge de procréer, il faut donc l’intégrer aux siens afin qu’elle puisse rejoindre sans problème un autre zoo. Et ce n’est pas gagné, cette intrigue prend même toute la place dans ce manga tellement la tâche est ardue.

Je redoutais un peu cette lecture, n’aimant pas particulièrement les singes en raison de leur trop grande parenté avec les humains et ne les trouvant pas particulièrement sympathiques (imprévisibilité, impulsivité et agressivité – pas bon ménage).
Mes craintes n’étaient pas fondées : c’est probablement mon préféré des trois. Pourquoi ?
Probablement parce qu’il est un peu moins niais que les précédents, un peu plus sombre et dur. Haruko prend cher : elle réalise que les animaux ne sont pas de gentilles peluches et peuvent être dangereux. Et son don qui est habituellement d’un grand secours fait d’elle un boulet… et ce, jusqu’à la fin.
N’empêche qu’une année s’est écoulée depuis don arrivée au parc zoologique Hidamari et elle a pris du galon.

Pas grand chose à dire de plus. Les dessins sont aussi chouettes que les précédents, surtout l’apparence des animaux qui est toujours aussi réaliste.
On voit peu les personnages secondaires, à part le soigneur professionnel Daisuke qui se montre particulièrement dur avec l’héroïne. Alors O.K., c’est un mal nécessaire pour l’aider à évoluer et la protéger, mais il est parfois buté et intransigeant ce qui m’a souvent fait grincer des dents.

Je pense que j’ai à peu près fait le tour. Ce troisième tome fut une bonne surprise et j’ai adoré cette lecture.