Le monde de Milo, tome 01 – Richard Marazano & Christophe Ferreira

Titre : Le monde de Milo, tome 01
Scénario : Richard Marazano
Illustrations : Christophe Ferreira
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Le Monde de Milo se situe tout près de cette maison au bord du lac, dans laquelle il est si souvent seul. Un jour, il trouve un magnifique poisson d’or, et sa vie bascule ! Car après le merveilleux poisson, c’est un homme à tête de crapaud, puis un autre à tête d’aigle qui apparaissent, bientôt suivis par une jeune fille prisonnière. Milo découvre que, de l’autre côté du lac, existe un monde fantastique dans lequel une bataille entre le Bien et le Mal fait rage.
Il comprend surtout qu’il n’est pas impliqué dans cette histoire par hasard…

C’est une bande-dessinée que j’avais loupée lors d’un ancien 48hBD, mais lors du dernier, je l’ai trouvé à prix réduit en opération spéciale pour l’été, j’ai donc profité de l’offre pour découvrir ce premier tome et je suis ravie de m’être laissé tenter.

Milo vit seul dans sa maison au bord du lac tandis que son père est en voyage pour son travail. Le gamin n’est pas laissé à l’abandon, il a trois vieilles « tantes » qui sont chargées de veiller sur lui : lui amènent à manger, prennent des nouvelles, etc. Tout en lui laissant sa liberté donc il en profite pour s’adonner à son passe-temps : la pêche à l’écrevisse. Sauf que cette fois, ce n’est pas un crustacé qu’il capture, mais un gros œuf jaune… que renferme-t-il ? On ne le sait pas tout de suite, mais cela attire un batracien humanoïde dégueu qui sera source de bien des ennuis.
J’évite sciemment de rentrer dans les détails pour ne pas spoiler.

J’ai bien aimé le personnage de Milo, il est sympathique comme héros, mais j’espère que dans les prochains, son caractère s’affirmera plus.
En ce qui concerne Valia, on n’en sait pas assez sur elle pour s’en faire une idée.
J’ai aussi hâte d’apprendre ce que cachent les trois vieilles.
J’ai adoré le character design de chacun. Ça a un côté très ghibli dans la façon qu’ils ont de se tenir ou de bouger. D’ailleurs, l’histoire en elle-même avait des airs d’un ghibli.
Le seul point négatif, pour moi, sont les couleurs : elles sont un peu ternes, mais ce n’est pas le problème, c’est surtout que les planches sont sombres même en plein jour, c’est déroutant et assez désagréable au final.

C’est un premier tome d’introduction, donc à voir ce que donne la suite, mais ça promet.
J’ai bien aimé cette lecture et il me semble qu’ils ont la saga à la médiathèque, ce sera l’occasion de tous les lire plus ou moins rapidement.