Titre : La trêve de Noël
Texte : Michael Morpurgo
Illustrations : Michael Foreman
Éditeur : Gallimard jeunesse
Nombre de pages : 38
Quatrième de couverture : Noël 1914.
Ce jour-là, dans les tranchées du front ouest, Jim Macpherson, un jeune soldat anglais, écrit à sa fiancée pour lui raconter l’incroyable événement qu’il vient de vivre…
J’ai acheté cet album pour ma fille qui est en troisième. Elle participe à un concours de bande-dessinée et a choisi le thème de la trêve de Noël qui a eu lieu dans les tranchées en 1914.
Il y a trois ans, on avait vu le film Joyeux Noël qui s’était inspiré de cet événement et elle avait trouvé ça si beau, que ça l’a motivée.
Dans cet album, le narrateur a acheté un ancien bureau à cylindre. En le retapant, il tombe sur une cachette secrète : à l’intérieur, une petite boîte contenant une lettre de Jim MacPherson, soldat dans les tranchées lors de la première guerre mondiale, courrier destinée à Connie, sa fiancée de l’époque. Dans sa missive, il lui raconte comment s’est déroulé le soir de Noël 1914 : comment, Français, Allemand et Anglais ont décidé d’une trêve avec jeux, vivres et moments partagés.
Le plus important est le message d’espoir que cela amène : l’homme n’est pas fait pour ce haïr, personne ne veut de cette guerre, elle ne durera pas un an… s’ils avaient su.
En tout cas, on ne pourra pas nié que cette trêve a été un beau geste, même si elle fut brève et n’a pas abouti à la paix souhaitée.l’auteur nous partage la lettre de Jim, j’ignore si c’est la véritable ou si elle a été réécrite et abrégée pour les besoin de cet album. Ça m’a beaucoup fait penser au film Joyeux Noël, les deux formats doivent avoir la même source.
J’ai bien aimé les illustrations, elles sont joliment crayonnées, certaines m’ont davantage plu que d’autres : je n’ai pas accroché au character design des personnages, ce n’est pas qu’ils sont moches, mais ils sont assez classiques et très anglais. Donc je préfère celles où ils sont plus loin, principalement parce que les décors sont chouettes.
J’ai beaucoup aimé cette lecture, je suis contente de l’avoir lue, surtout en cette période.