Les fées, le Roi-Dragon et moi (en chat), tome 3 de Aki (JP), Kureha et Yamigo

Titre : Les fées, le Roi-Dragon et moi (en chat), tome 3
Auteure : Aki (JP)
Scénario original : Kureha
Création des personnages : Yamigo
Éditeur : Nobi nobi !
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Moi qui pensais m’être enfin débarrassée d’elle, je vais devoir parler à nouveau à Asahi. J’ai beau me dire qu’elle mériterait que je la laisse tomber, je n’ai pas un cœur de pierre non plus. J’espère au moins qu’elle va écouter ce que j’ai à lui dire !
Alors qu’elle travaille en ville sous son apparence humaine, Ruri surprend une conversation de clients qui lui apprend que Nadasha va déclarer la guerre au Royaume des dragons. Selon la rumeur, ce serait la grande prêtresse qui en serait le porte-drapeau. Abandonnant sa vie tranquille de chat au palais du Roi-Dragon, elle décide de se rendre au château d’où elle a été chassée pour dissuader Asahi de partir en guerre. Or, n’étant pas encore à l’aise pour écrire dans la langue des dragons, sire Jade interprète sa lettre comme un message d’adieu…

J’avais tellement hâte que ce troisième tome sorte ! Et je suis loin d’être déçue, il a tenu toutes ses promesses.

Ruri a appris que le royaume de Nadashi, encouragée par la grande prêtresse, menace de déclarer la guerre à celui des dragons sous prétexte que Ruri serait leur captive.
Donc notre héroïne, partagée entre espoir et naïveté, décide de d’aller voir Asahi pour lui expliquer la situation. C’était sans compter la stupidité de son ancienne camarade qui ne veut rien comprendre.

J’attendais avec beaucoup d’impatience cette confrontation : d’un ça nous permet d’en savoir plus sur ce que Ruri a subi par le passé ; de deux ça explique pourquoi ça a été aussi loin et la raison pour laquelle Ruri déteste tellement Asahi.
Si dans le premier tome, j’ai été perplexe, ce n’est plus le cas et l’auteure a su me convaincre que la grande prêtresse était une idiote (oui, disons ça pour être le moins vulgaire possible parce que ce que je pense d’elle est loin d’être aussi gentil). D’ailleurs le discours de Ruri m’a particulièrement touchée et a réveillé pas mal de souvenirs douloureux de harcèlement scolaire subi par ma fille :

“Sauf que tu ne crois pas ce que je te raconte, pas vrai ? Quand je te dis que je suis victime de harcèlement… tu penses que je m’amuse avec mes bourreaux. Lorsque je te dis que j’ai été chassée… tu crois que c’est une simple dispute. Tu interprètes tout comme tu veux et tu ne me comprends pas. C’est tout le temps pareil. Tu ne m’as jamais aidée lorsque j’en avais besoin. Est-ce que c’est ça… être une amie ?”

Le bon côté de ce troisième tome est qu’on ne voit pas beaucoup sire Jade et le peu de fois où il est présent, ça m’a largement suffi.
Il y a de nouveaux personnages : dame Euclase et M. Finn, mais ils ne sont pas assez présents pour que je réussisse à me faire une idée plus précise à leur sujet.
On en apprend également davantage sur les contrats passés avec les fées et c’est super intéressant – quand on est habitué aux histoires de pactes en fantasy, ça sonne un peu comme une évidence, et Ruri est un peu faiblarde sur ce coup-là.

Les dessins m’ont semblé encore plus beaux que dans les précédents, typiques des shôjo. Je suis toujours aussi fascinée par les détails des cheveux, les mouvements des habits et la mignonnerie de Ruri en chat.
C’est un coup de cœur pour ce troisième tome. Vivement la sortie du prochain.