Titre : Emily et le monstre des profondeurs
Saga : Emily, tome 2
Auteur : Liz Kessler
Éditeur : Le livre de poche
Nombre de pages : 182
Quatrième de couverture : Imaginez une île paradisiaque.
Le soleil brille, l’eau est turquoise.
Emily peut nager en toute liberté et se faire plein de nouveaux amis parmi le peuple de la mer.
Ah ça, oui, la nouvelle vie d’Emily, mi-humaine mi-sirène, est tout à fait fabuleuse !
Si seulement elle n’était pas allée nager du côté du gouffre des Bermudes !
Si seulement elle n’avait pas réveillé le Kraken !
Car ce monstre des profondeurs n’est pas qu’une légende…
Je me rappelais que le premier tome ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable, mais j’étais loin d’imaginer qu’il avait été aussi négatif.
Je m’étais même dit que je n’achèterais pas le 2… pourtant je le tiens entre mes mains. Soyons cohérente avec mes propos : je me le suis procuré parce que j’en avais besoin pour un challenge et il était en livre de poche à moins de 6€.
Il est bien mieux que le précédent (en même temps, ce n’était pas dur) : moins de répétitions, le ton des narratrices (elles sont 2 cette fois) est moins enfantin et ça avait un air de vacances.
Emily part habiter sur l’île aux points qui borde le Triangle des Bermudes, avec son père triton et sa mère humaine, afin qu’elle vive en harmonie entre les deux espèces.
Shona, sa meilleure amie, accompagnée de sa famille rejoint les Claquevent.
Les deux adolescentes se font deux copines sirènes qui leur font visiter l’île ainsi que ses recoins secrets et interdits. Elles incitent les nouvelles à enfreindre une règle et à pénétrer dans un paradis prohibé et notre très chère Emily se fait une joie de désobéir et provoque, bien sûr, une catastrophe.
Comment on peut être aussi conne !?
Alors non seulement elle fait de la merde, mais en plus, elle n’assume pas du tout ! C’est hallucinant.
Bref, Emily est un personnage que je n’aime pas… et comme si c’était pas assez rude comme ça, on a droit à une seconde voix : celle de Mandy, la peste de Brightport. C’est peut-être pour contrebalancer l’antipathie que génère son héroïne. En même temps, ça aurait pu être n’importe qui d’autre, ça me faisait le même effet : je n’apprécie pas davantage les autres protagonistes – ça, au moins, c’est raccord avec le premier.
Le développement de l’histoire semble très rapide : a priori, plusieurs semaines s’écoulent, mais comme il n’y a aucune indication, j’ai eu l’impression que ça s’était passé en 2 ou 3 jours… c’est assez désagréable comme si c’était bâclé…
Le deux est mieux que le premier, mais ce n’est pas non plus transcendant : ça s’est laissé lire, c’était dépaysant.
Coupe des 4 maisons :
Un œil de triton (potion de longue décoction – si lu entre le 5 mai et le 1er juin 2022) – un livre avec des sirènes – ??? points