Contes merveilleux du printemps – Recover Monday

Titre : Contes merveilleux du printemps
Auteur : Recover Monday
Éditeur : Mahô
Nombre de pages : 240
Quatrième de couverture : Est-ce l’amour qui fait éclore les fleurs du printemps ? Ces pétales d’amour s’envoleront-ils loin au vent ? Ô toi, mon être magique, laisse-moi espérer un futur à tes côtés. Car ce court printemps en ta compagnie m’a enivrée d’une trace parfumée.

C’est un recueil de 4 nouvelles qui met en scène la famille Lin dont les héritiers voient des fantômes – enfin au moins pour trois d’entre eux.

Le paradis sur terre :
Yingzi est lycéenne. Elle a hérité d’un pouvoir spécial : elle peut voir les revenants. Elle est hantée par Yong’en, le fantôme d’une jeune fille de son âge devenue la femme du grand-oncle qui a contracté un mariage avec un esprit. Mais pourquoi avoir fait ça ?
J’ai bien aimé ce conte aussi bien l’histoire, que l’intrigue ou les personnages que j’ai trouvé touchants, mais la chronologie non-linéaire a rendu le récit un peu brouillon.

Pétales flottants sur les eaux de mes songes :
Selon une vieille légende, si l’on coupe le bois d’un cerf, on peut faire un vœux. Lorsqu’un cervidé est aperçu près du lac, les lycéennes sont en effervescence. C’est Hezhou et Mari qui le rencontrent. Cette dernière parvient à briser l’un de ses bois, elle fait un vœux, mais le prix à payer est cher.
J’ai adoré ce conte fantastique, j’ai apprécié Hezhou, je ne sais pas trop quoi penser de Mari. L’intrigue était relativement prenante et il y a un petit côté onirique qui m’a plu. Un peu trop courte, du coup, ça manquait d’explications.

Trônant dans mon jardin un îlot magnifique :
Le fantôme de Lanying détruit quelque chose, on ignore quoi avant la fin. On revient sur son lien avec la famille Lin et les relations qu’elle entretient avec Yansheng.
C’est le conte le plus long de ce recueil. Pour l’instant, c’est celui que j’ai le moins aimé. Je me suis ennuyée. J’ai trouvé qu’il manque des scènes importantes et que la chronologie est un peu bancale. Et puis, l’histoire est malsaine en raison de l’âge de la demoiselle.

Une chose indescriptible :
L’héroïne, Maotruc, se réveille fatiguée et persuadée que c’est le yokai « passe-sommeil », comme elle l’appelle, qui en est responsable. Cela l’amène à repenser à l’amie qui lui en a parlé et à leurs rendez-vous.
Le pitch était intéressant, mais la manière dont c’est amené est ennuyeuse, d’ailleurs je me suis endormie, c’est dire si c’est passionnant.

J’avoue que je suis déçue par cette lecture. Déjà, je m’attendais à ce que les contes aient pour thème le printemps… ce n’est pas le cas, à part une vague allusion à un poème sur ce sujet dans la troisième histoire ou les titres qui font un peu haiku.
J’ai trouvé que dans chaque récit, il y avait un souci de chronologie, mais également géographique : on ne sait jamais où ça se passe, en Chine, au Japon ?
Ça a rendu le tout très brouillon.