Une journée d’automne – Wallace Stegner

Titre : Une journée d’automne
Auteur : Wallace Stegner
Éditeur : Gallmeister (Totem)
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : Suspendue au bras de son mari Alec, Margaret guette avec impatience l’arrivée du train de sa sœur Elspeth, venue d’Écosse pour vivre avec eux dans l’Iowa. Vive et malicieuse, s’émerveillant d’un rien, Elspeth respire la joie de vivre et ne tarde pas à illuminer leur vie de riches fermiers bien installés. Mais alors que l’automne s’annonce, un triangle amoureux se forme peu à peu entre Alec et les deux sœurs. Lorsque survient l’irréparable, celui-ci ne tarde pas à se transformer en piège dramatique. Il faudra alors sauver ce qui peut l’être.

Eh ben, ce fut une lecture rapide : si j’avais pu lire hier soir, je l’aurais terminé en 24h.
Elspeth vient vivre chez sa sœur aînée Margaret et son mari Alec qui habitent dans une ferme en Iowa.
Elle se sent seule et s’entend bien avec l’un des employés de son beau-frère, mais comme ça ne plaît pas à sa sœur, elle prend ses distances pour se rapprocher d’Alec.
On sent bien qu’il va se passer un truc entre eux deux… et s’en est angoissant.

J’ai apprécié le personnage de Margaret, elle est un peu trop collet-monté, mais ce qui lui arrive et sa douleur la rendent attachante.
Je suis plus mitigée pour Elspeth. Dans un premier temps, elle s’est montrée joyeuse et solaire, mais sa naïveté m’exaspérait un peu.
Par contre, dès le début, j’ai détesté Alec et sa manie de raconter n’importe quoi. Ses histoires sont censées être amusantes, elles le sont probablement quand on a 8 ans, ça ne devrait pas l’être quand on a vingt-quatre ans comme Elspeth.

J’ai adoré les descriptions : celles du premier chapitre m’ont un peu ennuyée, mais par la suite, quand elle va se balader, les décors sont magnifiquement détaillés… je m’y suis cru. Les personnages sont tout aussi bien dépeints, de manière réaliste : ils sont humains, avec leurs qualités et leurs défauts.
Ce fut une lecture courte, mais passionnante. J’ai adoré ce roman.

Coupe des 4 maisons :
Citrouilles géantes (item éphémère Spooky Boo) – lire un livre se déroulant à l’automne, ou en octobre 85 points

 

Octobre

Titre : Octobre
Réalisateur : Soren Sveistrup
Casting : Esben Dalgaard Andersen, Danica Curcic, Mikkel Boe Folsgaard, David Dencik, Iben Dorner, Lars Ranthe
Durée : 50 minutes/épisodes
Nombre d’épisodes : 6
Genre : Policier, Thriller
Synopsis : Une jeune femme assassinée gît sur une aire de jeux de Copenhague. Au-dessus d’elle est suspendu un bonhomme fabriqué avec des marrons.

C’est une série danoise en 6 épisodes adaptée du livre de Søren Sveistrup, et à priori, l’auteur a participé à la création de la série.

Deux enquêtes se croisent : celle de Christine Hartung, fille de la ministre des familles qui a disparu, l’affaire est classée. Et celle des bonshommes en marron où des mères sont tuées et amputées, pas forcément dans cet ordre-là. Qu’ont en commun ses deux affaires ? C’est ce que vont devoir découvrir l’agent Thulin et son nouveau coéquipier, Hess.

Je dois bien avouer que ce ne sont pas des super flics : Thulin n’a aucun instinct policier, y a plein de détails qui auraient dû faire tilt ; Hess n’est pas mauvais, mais il fait bande à part et se prend pour un super-héros en intervenant tout seul plus d’une fois et en se mettant en danger (je suppose que c’est ce qu’il cherchait, mais quand même). En fait, ils auraient pu être bons s’ils avaient partagé et croisé leurs informations.
Par contre, humainement les personnages sont top, je les ai bien aimés.

Dans le rythme, ça m’a beaucoup fait penser aux films les enquêtes du département V. C’est lent, mais intéressant : plus on avance, plus ça le devient ; les liens entre les personnages et les intrigues apparaissent au fil des minutes et tout se fait jour. Certaines révélations étaient prévisibles, d’autres pas.
J’ai adoré cette série, et mon homme également.

Automne douceur de vivre
La maison Slanghsters (série audio)

La Moïra, tome 1 : Le chemin de la louve – Henri Loevenbruck

Titre : Le chemin de la louve
Saga : La Moïra, tome 1
Auteur : Henri Loevenbruck
Éditeur : Le Livre de Poche (Jeunesse – Fantasy)
Nombre de pages : 253
Quatrième de couverture : Aléa, une jeune orpheline de treize ans, hérite, sans le vouloir, d’un don étrange et unique.
Est-elle devenue le Samildanach, annoncé par la légende comme le sauveur des peuples de l’île ? Obligée de fuir sa ville natale pour des petits larcins qu’elle a commis, Aléa va devoir faire face à de redoutables ennemis : les fanatiques soldats de la flamme, ou le conseil des druides, qui lui envient son pouvoir. Dans l’ombre, tel le reflet d’un miroir, une louve solitaire vit une aventure étrangement parallèle à celle de la jeune orpheline.
Leur avenir est encore flou, mais une destinée unique attend la louve et l’enfant.

Ça fait très longtemps que j’ai ce premier tome dans ma PàL et s’il n’y avait pas eu les items éphémères Spooky Boo du challenge coupe des 4 maisons, je ne l’aurais probablement pas sorti avant un moment.

On suit plusieurs personnages :
Aléa est orpheline et doit se débrouiller pour survivre. Elle trouve dans la lande le cadavre d’un vieillard. Quand elle le touche, elle est soufflée par une mystérieuse force. Elle récupère sa bague et fuit vers le village pour prévenir le capitaine.
Phelim, un druide qui tente d’en savoir plus sur le corps qu’a trouvé Aléa, ce qui effraie la jeune fille.
Imala, une louve prête à mettre bas, et qui s’est mise à dos sa meute.
Mjolln, un nain que rencontre Aléa après avoir fui le village.

Il y a plein d’autres personnages, notamment les méchants, l’apprenti druide William, les Thuathann, etc. En fait, on passe de l’un a l’autre et c’est assez désagréable.
Les passages qui me plaisaient le mieux étaient ceux avec Aléa et ça se lisait tout seul, mais régulièrement, c’était entrecoupé par les autres récits ; ça cassait le rythme et j’avais beaucoup de mal à reprendre.

J’ai adoré la relation que notre jeune héroïne entretient avec Mjolln, le nain est un poète dans l’âme : certains de ses discours étaient empreints de lyrisme. Et puis, il est drôle.
J’aimerais pouvoir dire qu’il a sauvé cette lecture, mais ce n’est pas le cas. Ça m’a paru long et les constantes interruptions m’ont empêchée de rentrer dans l’histoire. Ce roman m’a laissée indifférente. Dommage parce qu’il y avait beaucoup de points positifs !

Coupe des 4 maisons :
Canons de Chudley (item éphémère Spooky Boo) – lire un livre à la couverture orange80 points

Toilet-bound Hanako-kun, tome 04 – Iro Aida

Titre : Toilet-bound Hanako-kun, tome 04
Auteur : Iro Aida
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Confrontés au cinquième mystère de l’école, c’est au prix de leur dignité que Nene et Kô parviennent à en apprendre plus sur Hanako. Nene réalise alors que son ami fantôme cache un passé tragique et n’arrive plus à le regarder en face. C’est à grand renfort de donuts que l’atmosphère finit par se détendre. Mais voilà qu’un esprit menaçant fait son apparition et déclare avoir péri des mains de Hanako ! Nene doit-elle vraiment rester l’amie d’un meurtrier ? De son côté, Kô ne souhaitant plus exorciser d’esprits, décide plutôt de les aider à réaliser leur dernière volonté, en commençant par le défunt Mitsuba !

Ça fait un moment que j’avais très envie de lire ce quatrième tome, mais chaque fois, je repoussais sans réelle raison.

Dans le dernier tome, on en a appris plus sur le passé de Hanako grâce à l’un des mystères et ça a grandement perturbé notre héros, au point qu’il n’apparaît pas des masses dans ce tome-ci.
Nene se voit proposer de devenir princesse sirène. Et les avantages qui lui sont offerts sont bien tentants… seulement pour la jeune fille.
Kô se retrouve face à un esprit, Mitsuba. Il refuse de l’exorciser et décide de l’aider à partir sereinement.

Si la première partie ne m’a pas convaincue, il y avait trop de flou et de questions sans réponse, la seconde avec Kô m’a d’abord fait beaucoup de bien et m’a émue.
On en apprend davantage sur les rumeurs modifiées, donc comment elles sont changées et la manière dont elles se propagent, mais toujours pas d’explications claires sur la raison de ces changements.

Les dessins me plaisent toujours autant. J’aurais pu lire plus rapidement ce quatrième tome, mais je me suis longuement attardée sur les illustrations, à contempler les postures des personnages, la fluidité de leurs vêtements et de leurs cheveux, l’expression de leur visage – leurs yeux sont expressifs et me plaisent énormément. Je suis décidément fan de cette saga.
J’ai adoré ce quatrième tome et je prévois de lire le suivant le mois prochain.

Automne frissonnant
Ghost Hunt (exorcisme, chasseur de fantôme, possession, enquête)

 

L’Atelier des Sorciers, tome 09 – Kamome Shirahama

Titre : L’Atelier des Sorciers, tome 09
Auteur : Kamome Shirahama
Éditeur : Pika (Seinen)
Nombre de pages : 174
Quatrième de couverture : Emportant chacune un objet magique de sa confection, Coco et ses amies partent pour l’île-cité d’Esrest, afin de participer à la Fête de la Nuit d’argent. Au milieu des stands et de la foule de visiteurs, la ville est plus animée que jamais. Il y flotte une atmosphère festive ! Mais parmi les convives se cachent aussi des invités indésirables. Sorciers, milice, nobles, sages… Beaucoup de forces se croisent et les contours de ce monde se dessinent peu à peu. Entre lumière et ténèbres, le rideau se lève enfin sur le grand festival des sorciers.

Sans surprise, je savais que j’adorerais cette lecture. J’ai attendu longtemps avant de commencer ce neuvième tome, parce que je voulais attendre d’avoir plusieurs tomes à lire à la suite… mais là je n’y tiens plus.

Kieffrey emmène ses apprenties à Esrest afin d’assister à la fête de la nuit d’argent.ils aideront Tarta et son grand-père à vendre leur matériel magique, mais Agathe a d’autres plans.
De nombreux sorciers participent à ce festival, notamment la milice, les trois grands sages… dans la foule, il y a assurément des membres de la confrérie du capuchon noir. Et ce neuvième tome nous réserve quelques surprises en ce qui les concerne, mais pas que…
On découvre un pan du passé de Lulucy, et la vache, c’est glauque… j’ai encore l’image de son amie Erienne au moment où la porte se referme, un passage terrible. J’aimais déjà bien le personnage de Lulucy, mais là, encore plus.

De nouveaux personnages font leur apparition : le roi insulaire (il a trop la classe avec ses deux chats) et les cinq souverains des royaumes qu’il dirige. Pour ne citer qu’eux.
Du coup, il y avait un côté plutôt « politique » : les relations entre humains et sorciers.
Les dessins sont toujours aussi splendides ! Je prends un plaisir fou à les détailler, comme à chaque fois en fait.

J’ai adoré ce neuvième tome et j’ai hâte de lire le suivant afin de voir ce qu’Ininia attend de Coco et Tarta.