Tsugumi project, tome 1 – Ippatu

Titre : Tsugumi project, tome 1
Auteur : Ippatu
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Léon, soldat d’élite d’une Europe militariste, est embarqué de force dans une expédition secrète. Dans un Japon en ruine, abandonné depuis plus de 200 ans, lui et ses compagnons d’infortune doivent récupérer une arme terrifiante. Son nom de code : Tsugumi. Tout ce qu’on sait d’elle, c’est que son potentiel de destruction est tel que le monde a préféré écraser l’archipel sous une pluie de bombes atomiques plutôt que de voir son développement mené à terme… Mais l’opération tourne court : l’avion s’écrase, et Léon se retrouve seul dans la baie de Tokyo. Affamé, à bout de forces, avec pour unique protection une combinaison antiradiations, il découvre vite que la métropole n’est pas aussi déserte que prévu… Sa course pour la survie commence !

J’ai pris ce manga pour deux raisons :
– il faisait partie d’un pack découverte
– le thème post-apocalyptique que mon fils et moi affectionnons particulièrement.
La couverture ne me bottait pas, la tête du héros ne me revenait pas… et je ne comprends pas ce choix pour illustrer ce manga : la couverture ne rend pas honneur aux illustrations que j’ai trouvées splendides. Celles colorées du début m’ont fascinée : le style, la couleur… il faudrait que je regarde si un artbook existe.
Le character design de Léon n’est pas aussi sombre, les « monstres » sont dérangeants à souhait. Quant aux décors, ils m’ont scotchée tant ils sont impressionnants.

L’histoire n’est pas très originale :
Léon fait partie d’un contingent de prisonniers. Afin d’annuler les charges contre lui et regagner sa liberté, il est envoyé avec d’autres condamnés à mort au Japon, un pays détruit par une guerre nucléaire et abandonné à la radioactivité. Ils doivent trouver des informations sur le projet Toratsugumi qui a priori est une arme.
Mais rien ne se passe comme prévu, l’avion se crash et Léon semble être le seul survivant.
Il va essayer de traverser Tokyo pour rejoindre Shinjuku, mais les créatures qui peuplent la ville ne sont pas décidées à lui simplifier la tâche.
Le gros point fort de ce manga est cet univers post-apocalyptique qui m’a tant attirée. Qui sont ces monstres ? Des singes, des hommes mutés ? En 260 ans (époque où a eu lieu la guerre nucléaire au Japon), il a pu s’en passer des choses.

J’ai bien aimé Léon. Je déplore de ne pas en savoir davantage sur lui : à part l’existence de sa femme enceinte, on ignore tout. Il est réfléchi et se montre stratégique. Et il a l’air de savoir se battre dans une certaine mesure.
Par contre, je l’ai trouvé lent d’esprit sur une chose : une révélation qui nous est faite en deux temps… et il ne tilte pas.
En ce qui concerne le tigre et la fillette à pattes de poulet qu’on voit sur la couverture, je ne sais pas trop quoi penser d’eux. J’apprécie leur duo, mais je réserve mon avis. Lui est un fauve et se comporte comme tel ; quant à elle, elle a un côté inhumain, des réactions qui m’ont fait froid dans le dos.

J’ai adoré cette lecture et je suis ravie d’avoir le second dans ma pile à lire.