Le Sorceleur, tome 1 : Le dernier vœu – Andrzej Sapkowski

Titre : Le dernier vœu
Saga : Le Sorceleur, tome 1
Auteur : Andrzej Sapkowski
Éditeur : Milady
Nombre de pages : 382
Quatrième de couverture : Geralt de Riv est un personnage étrange, une bizarrerie de la nature, un mutant qui, grâce à la magie et à un long entraînement, mais aussi grâce à un mystérieux élixir, est devenu un meurtrier parfait. Ses cheveux blancs, ses yeux nyctalopes et son manteau noir effrayent et fascinent. Il parcourt des contrées pittoresques en gagnant sa vie comme chasseur de monstres. En ces temps obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur. Car Geralt est plus qu’un guerrier ou un mage. C’est un Sorceleur. Il est unique.
Au cours de ses aventures, il rencontrera une autoritaire mais généreuse prêtresse, un troubadour paillard au grand cœur, et une magicienne capricieuse aux charmes vénéneux. Amis d’un jour, amours d’une nuit.
Mais au bout de sa quête, peut-être pourra-t-il prononcer son dernier vœu : retrouver son humanité perdue…

Ça fait un très long moment que je veux découvrir la saga du sorceleur, et ce, bien avant la série Netflix ; on avait tous les tomes, il ne manquait que du temps… j’avoue que mes différents challenges littéraires ne m’ont pas aidée et puis, je redoutais une possible ressemblance avec l’épouvanteur : dans les deux sagas, le héros est un chasseur de monstres, de créatures de l’obscur. Une similitude troublante qui heureusement s’arrête là.
Geralt de Riv est un mutant, un sorceleur (un chasseur de monstres, quoi !). Son métier le conduit de bourgs en bourgs où il répond à l’aide des habitants dont la sécurité est menacée par des monstres, en échange de monnaie sonnante et trébuchante.

Ce premier tome est une suite d’aventures sans suite chronologique, les événements marquants qui ont fait la légende du Loup Blanc :
– le désenchantement de la fille de Foltest, transformée en stryge
– la soirée chez Nivellen qui, maudit, a l’apparence d’une Bête (oui, il cherchait la Belle qui romprait ne sort), je ne la connaissais pas celle-ci si ce n’est dans la série
– comment il est devenu le boucher de Blaviken
– l’invitation au banquet de Calanthe et les explications sur le droit de surprise – avec deux révélations importantes et notamment la fin qui donne une autre vision de son lien avec l’héritier de Cintra
– sa chasse du boucavicorne qui l’a entrainé jusqu’à son affrontement avec les elfes
– sa rencontre avec Yennefer qui tente de dompter le djinn.

Dans chacune des nouvelles, on trouve un lien avec des contes de chez nous, parfois seulement des allusions la sorcière à la maison aux pattes de poulet, Rumpelest quiem est assurément Raumpelstinskin. Certaines sont même des contes revisités : un grain de vérité pour la Belle et la Bête, le moindre mal pour Blanche-Neige, pour ne citer q’eux… moi qui adore les contes revisités, ça a fait mon bonheur.

J’adore le personnage de Geralt. Il est nature, il dit ce qu’il pense, mais attention, il est loin d’être idiot. Ses paroles sont d’une justesse et d’une sagesse… de celles d’un baroudeur qui a beaucoup vécu et énormément subi, sans pour autant rester passif. Chacune de ses actions sont réfléchies. Et qui mieux qu’un mutant honni peut parler de la différence et des problèmes que cela génère ?
J’ai aussi été ravie de retrouver Jaskier, je le kiffe trop : c’est pas un grand courageux, il est même parfois con dans ses réactions, mais il me fait rire. J’adore le duo qu’il forme avec Geralt.
Mon seul bémol, ça reste Yennefer. C’est un personnage que je déteste. Je ne comprends pas la fascination qu’elle exerce, elle est fade, imbue de sa personne et particulièrement désagréable pour ne pas dire que c’est une connasse finie. Je ne l’aimais pas dans le jeu vidéo, je ne l’apprécie pas dans la série et mon impression n’est pas meilleure dans le roman.

C’est un immense coup de cœur pour ce premier tome. Ça va être compliqué de passer à une autre lecture et une vraie torture d’ici à la lecture du suivant.