Titre : Tsubame
Saga : Le poids des secrets, tome 3
Auteur : Aki Shimazaki
Éditeur : Babel
Nombre de pages : 120
Quatrième de couverture : Lors du tremblement de terre de 1923, qui a dévasté la région du Kanto et entraîné plus de cent quarante mille morts, la Coréenne Yonhi Kim devient, question de survie, la Japonaise Mariko Kanazawa. À la fin de sa vie, alors qu’elle est veuve, mère d’un chimiste et grand-mère de trois petits-enfants, le mystère de sa naissance lui est dévoilé : le prêtre catholique qui l’avait recueillie dans son église lors du tremblement de terre, surnommé monsieur Tsubame, était-il l’instrument du destin qui a permis à cette hirondelle de s’élancer hors du nid ?
Cette semaine, j’ai eu beaucoup de travail, résultat : je n’ai pas pu avancer dans cette lecture aussi vite que pour les précédents, ce qui était particulièrement frustrant parce que l’histoire était aussi intéressante que les deux premiers tomes de cette saga.
On retrouve un personnage qu’on a déjà croisé, mais jusqu’à la deuxième partie, j’étais incapable de la situer parce qu’on n’a pas eu assez d’informations sur elle. Je vais essayer un maximum de ne rien révéler, mais ça ne va pas être évident.
On découvre qu’elle est d’origine Coréenne, je ne m’y attendais pas du tout. Le récit débute en 1923, peu avant le tremblement de terre qui a frappé la région du Kanto, et comme elle vit à Tokyo, cette catastrophe naturelle la frappe de plein fouet.
Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle n’a pas eu une vie facile entre ça et Hiroshima…
Dans la seconde partie, elle est vieille et toujours hantée par ses origines.
Je savais qu’à cette époque, des Coréens habitaient au Japon, en raison de l’invasion de la Corée par le Japon, sa colonisation, les guerres d’indépendance, etc. et que la vie n’était pas facile pour eux, mais j’étais loin d’imaginer à quel point.
Franchement, ça m’a même choquée. Bon, ça ne devrait pas, je sais que pendant longtemps, le Japon n’était pas tendre avec les étrangers, mais c’est d’une telle injustice et cruauté.
J’ai beaucoup aimé le personnage principal, pourtant, je ne l’ai pas trouvée très attachante. Par contre, sa relation avec sa petite fille est touchante, ce qui m’a plu.
Ce que j’ai surtout apprécié, c’est le contexte historique, c’est la grande force de ce troisième tome que j’ai adoré. Vivement le quatrième !