Titre : Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler
Auteur : Luis Sepúlveda
Éditeur : Métailié
Format : E-book
Nombre de pages : 126
Quatrième de couverture : Une mouette mazoutée atterrit sur un balcon et, avant de mourir, confie l’œuf qu’elle vient de pondre à Zorbas, le chat de la maison. Il lui fait la promesse solennelle de protéger Afortunada, le poussin orphelin, et de lui apprendre à voler… Plutôt embarrassé par cette mission insolite, le matou va s’en acquitter avec l’aide des autres chats du port. Un ouvrage attachant, mêlant tendresse et humour, et qui, en quatre ans, est déjà devenu un classique.
J’avais besoin d’une lecture simple, rapide et sympathique. Comment pouvais-je savoir que ce roman avait les caractéristiques désirées sachant que je ne connaissais pas l’auteur ? C’était un pari sur deux facteurs :
– il n’y a pas beaucoup de pages.
– il a inspiré le film d’animation La mouette et le chat que je connais bien puisque ma fille l’a beaucoup regardé à une époque. Mon souvenir en est très lointain, mais il était très bien, à part un détail qui me chipotait sans me rappeler lequel jusqu’à ce que ma fille me dise que la mouette était énervante. Ouiii ! C’est ça ! Heureusement, ce n’est pas le cas dans le roman.
Pour la petite histoire : Kengah la mouette remonte à la surface et est pris dans une marée noire. Ses ailes et son corps sont englués. Elle parvient à voler jusqu’à Hambourg où elle s’écrase sur le balcon du chat Zorbas. Elle se sent mourir et lui fait promettre de s’occuper de son œuf. Dans la précipitation, le félin bien sympathique accepte puis file chercher de l’aide auprès de ses congénères, les chats du port.
Quand il revient avec ses amis, la mouette est décédée et il trouve un œuf sous elle. Va-t-il tenir sa promesse ?
Le récit en lui-même est vraiment chouette. Ça s’est lu tout seul. Et même si je connaissais le pitch et les différentes péripéties que rencontrent nos héros, j’avais hâte de savoir comment ça allait tourner pour eux.
Les personnages sont haut en couleurs… un peu stéréotypés, mais pour le coup, ça fait le charme de cette histoire. J’avoue que celui qui m’a un peu gonflée, c’est Colonello avec ses sempiternels « vous m’ôtez les miaulements de la bouche ».
Dans le roman, la mouette Afortunada est plutôt effacée. Elle est là, mais ne prend pas autant de place que dans l’animé.
J’adore la plume de l’auteur, elle est fluide. Il a des mots qui sonnent justes et certains passages m’ont émue. Quand des avis sont émis sur l’homme et ses actes (le pétrole déversé dans les mers, l’exploitation des animaux, etc), j’étais plutôt d’accord… en tout cas, ça résonnait en moi.
En conclusion, c’est un pari gagné : j’ai adoré cette lecture. Il faudra que je teste d’autres romans de cet auteur.