Jusqu’à ce que la mort nous sépare, tome 01 – Hiroshi Takashige & Double S

Titre : Jusqu’à ce que la mort nous sépare, tome 01
Scénario : Hiroshi Takashige
Illustration : Double S
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 226
Quatrième de couverture : La jeune Haruka Tôyama possède un pouvoir singulier, celui de prédire l’avenir avec une précision de 90%. Ce don fait d’elle une proie pour les organisations mafieuses et les grands groupes industriels de tout le pays, qui veulent l’exploiter pour leur propre compte. Alors qu’elle essaie d’échapper à ses ravisseurs, elle croise un aveugle dans la rue. elle le comprend aussitôt : cet homme est le seul à pouvoir lui sauver la vie…

Je ne m’attendais vraiment pas à une telle lecture. J’avais entendu dire que cette saga était bien, ce premier tome est une excellente amorce.

Haruka à été enlevée par des yakuzas. Lorsqu’ils la déplacent en voiture, elle parvient à s’évader et à rejoindre un passant, non choisi au hasard. Comment savait-elle qu’il était l’homme à rejoindre ? Il est aveugle et fait parti d’un organisme qui lutte contre le crime organisé.

Franchement, Blade (c’est le nom de l’aveugle) est super fort. Il semblerait qu’il a un passé susceptible d’expliquer son impressionnante puissance.
Le récit s’équilibre bien entre action et précision sur le contexte de l’histoire. Je n’ai pas vu les pages défiler et lorsque je suis arrivée à la fin, j’ai ressenti de la frustration que ça se termine si vite.

Les dessins sont top. Le character design me plaît beaucoup, leurs visages sont super expressifs, et les corps sont bien proportionnés, on n’a aucun mal à visualiser les mouvements tellement les scènes de combat sont claires.
J’ai adoré ce premier tome et j’ai hâte de lire la suite.

De l’autre côté de l’horizon, tome 1 – Hinata Nakamura

Titre : De l’autre côté de l’horizon, tome 1
Auteur : Hinata Nakamura
Éditeur : Delcourt-Tonkam
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Miyake, jeune salaryman tokyoïte, ne supporte plus sa vie d’employé surmené. Il décide, du jour au lendemain, de tout quitter pour rejoindre l’île de Tsukinowa où il va gérer un petit bureau de Poste. La crainte de laisser derrière lui son quotidien bien rangé va se muer en une véritable redécouverte de soi. Une nouvelle vie, en harmonie avec celui qu’il souhaite réellement être, s’ouvre à lui…

Ma môman m’a offert les trois tomes de cette saga pour Noël et j’attendais cet été pour pouvoir les commencer… les couvertures ont un agréable goût de vacances.

Miyake vit à Tokyo et est surmené par son travail de salaryman. À bout, il finit par démissionner et un ami lui propose d’aller sur l’île de Tsukinowa afin de se reposer et de prendre la place de directeur de poste pour le bureau qui va ouvrir.
Il s’y rend et s’y plaît bien puisqu’il y reste.

J’ai beaucoup aimé les illustrations. Comme le laisse supposer la couverture, ils sont doux, et s’harmonisent avec le style tranche de vie du récit.
Miyake n’est pas le seul personnage que l’on rencontre.
Le grand-père chez qui il vit se montre amical.
Sa petite fille, Hiyoko, est lycéenne et livre le courrier en parallèle. De prime abord, elle est sympathique. Mais plus on la découvre, plus je l’apprécie.
Il y a aussi Yuki et Tsubame qui ont un second rôle. Si j’apprécie la première, ce n’est pas le cas de la seconde dont je me méfie, sans savoir pourquoi.

Dans l’ensemble, c’est une lecture agréable que j’ai bien aimée.

Last Quarter, tome 1 – Ai Yazawa

Titre : Last Quarter, tome 1
Auteur : Ai Yazawa
Éditeur : Delcourt
Nombre de pages : 179
Quatrième de couverture : Mizuki, lycéenne diaphane, tombe sous le charme d’Adam, un étrange musicien anglais, et décide de tout quitter pour le suivre. Or, en pleine nuit, elle est victime d’un accident de voiture sur leur lieu de rendez-vous à Shibuya… Parallèlement, Hotaru, une petite fille encore à l’école primaire est hospitalisée après avoir été renversée elle aussi, tandis qu’elle cherchait son chat… !

Je ne suis pas fan de la couverture, elle ne rend vraiment pas honneur au style de dessin de Ai Yazawa. Je connaissais ses illustrations grâce à la saga Nana, et j’ai retrouvé le plaisir de contempler le character design. La morphologie longiligne pour ne pas dire maigre de ses personnages me pose toujours des problèmes, mais le visage, les cheveux et les yeux me fascinent.

L’histoire m’a bien plu : Mizuki rencontre Adam, guitariste talentueux, et décide de partir avec lui, mais au moment de le rejoindre, elle se fait renverser. En parallèle, la jeune Hotaru revient à elle, à l’hôpital. Un lien uni les deux jeunes filles.

J’ai apprécié les personnages. À part peut-être Adam qui me dérange, je les ai trouvés attachants.
Mizuki est un peu perdue, comme on peut l’être à son âge.
Hotaru est solitaire, toute douce et l’attachement qu’elle ressent pour son chat m’a émue.
Son amie, Sae, se montre fidèle et la soutient. Un attitude que j’apprécie énormément.
Tetsu est drôle et m’a fait sourire.
Masaki est intelligent, mais me paraît fade de prime abord. A voir ce que ça donne dans les prochains.

J’ai adoré ce premier tome. Il faudra que je me procure la suite pour savoir ce qu’il va advenir de nos héros.

Tokyo tribe 2, tome 1 – Santa Inoue


Titre : Tokyo tribe 2, tome 1
Auteur : Santa Inoue
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 198
Quatrième de couverture : Attention, bombe à l’horizon !
Après avoir fait un véritable carton au Japon (où la série est d’ailleurs adaptée pour le petit écran), la série culte de Santa Inoue arrive en France et va faire du bruit, à l’heure où la jeunesse est régulièrement stigmatisée par les médias. Ici pourtant, pas de réalisme ou de critique sociale. L’auteur se fait plaisir en créant de toutes pièces un Tokyo fantasmé où règnent les règlements de compte impitoyables et gratuits, l’intimidation, la violation des lois, les vices Loin du calme de la capitale nipponne, il plonge le lecteur dans un univers apocalyptique et outrancier qui emporte tout sur son passage. La vague a déjà atteint les États-Unis. Elle arrive désormais chez nous !

J’ai découvert cette saga dans ma bibliothèque en début d’année quand j’ai fait du rangement. Je ne savais même pas qu’on l’avait et j’ignore complètement qui l’a acheté et pourquoi…
Les dessins sont inégaux et vraiment pas terribles. Ça n’engage vraiment pas à la lecture.
Quant à l’histoire, j’ai tellement de termes péjoratif qui me viennent que j’ai du mal à en choisir un.

Ça se passe dans un Tokyo pseudo-imaginaire où différents gangs ont le monopole de quartiers. Kai fait partie des Saru de Musashinokuni. Son meilleur ami et deux membres de son groupe se rendent à Shivuya et sont exécutés.
La grosse bande rivale serait les Wu-Ronz de Buruko, dirigé par Merra que Kai a bien connu.
Et là, vous vous dites : mais c’est quoi ce résumé décousu ? Je vous répondrai : un peu comme le récit dans ce manga.

Franchement, c’est à se demander quel âge avait le mangaka quand il l’a écrit. C’est assez immature : la vie rêvée des gangs, violence, sexe…et vu que les illustrations sont dégueulasses (surtout pendant les scènes de combat), on n’a même pas la consolation de s’y attarder pour le plaisir.
Par contre, ce qui est super bizarre, c’est que malgré tout le mal que je pense de ce premier tome, je lirai la suite parce que déjà, je l’ai et que ça a quand même titillé ma curiosité.
Je n’ai pas aimé ce premier tome, mais…

L’homme volcan – Mathias Malzieu

Titre : L’homme volcan
Auteur : Mathias Malzieu
Éditeur : Flammarion
Nombre de pages : 26
Quatrième de couverture : « L’Homme Volcan » relate l’histoire, tendre et mélancolique, d’une jeune fille qui vit les retrouvailles d’avec son petit frère, mort quelques temps plus tôt en tombant dans un volcan, et qui revient la visiter sous la forme d’un fantôme incandescent.
« L’Homme Volcan » est un livre animé écrit par Mathias Malzieu, sur une musique originale signée Dionysos. Servi par un moteur de lecture innovant, le récit vole au-dessus de brumes dévoilant par touches l’univers pictural de Frédéric Perrin, composé d’une série de peintures animées et interactives qui viennent rythmer le texte au même titre que la musique.

Une fois de plus, je n’ai pas eu beaucoup de temps à consacrer à cette lecture. Pour trois raisons : une fin de stage compliquée, un mémoire et une soutenance à préparer et la COVID qui m’a frappé de plein fouet et a tenté de me clouer au lit, mais comme je suis complètement timbrée, j’ai fait fi des messages que me transmettait mon corps et je me suis épuisée à la tâche.
Donc les moments où j’ai pu me plonger dans ce petit conte sont peu nombreux, mais ça s’est lu très vite.

Lisa a été visitée un volcan avec sa mère et son intenable frangin. Ce dernier tombe dans le volcan. Dois-je vraiment préciser qu’il meurt ? Quatre ans plus tard, il réapparaît sous forme de fantôme minuscule.
C’était trop court et les personnages ne sont pas assez détaillés pour que je m’attache à eux.

Le récit est sympathique, il n’y a qu’une scène qui m’a laissée perplexe… assez malaisante quand on sait que même fantôme, c’est un gamin !
J’ai bien aimé cette lecture, c’était plaisant à lire et j’ai surtout apprécié la chute.