Le renard et le petit tanuki, tome 6 – Mi Tagawa

Titre : Le renard et le petit tanuki, tome 6
Auteur : Mi Tagawa
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Au cœur de l’esprit de Senzo, Manpachi suit son ami redevenu renardeau à travers les souvenirs de ce dernier, pour l’aider à surmonter ses traumatismes et à se libérer de l’emprise du terrible Gyokumen… C’est également l’occasion pour le petit tanuki de montrer qu’il tient à son compagnon et de lui faire la promesse de toujours rester à ses côtés !
Hélas, les gardiens du rocher maléfique ne l’entendent pas de cette oreille : persuadés que Senzo est la cause des miasmes qui se répandent dans tout le Japon, ils veulent l’enfermer pour résoudre le problème. Le renard noir se laissera-t-il emprisonner ?

C’est l’avant-dernier tome de cette saga et ça se sent.

Le terrible Gyokumen commence à se libérer : il déverse ses miasmes maléfiques autour du rocher où il est enfermé, mais pas que.
Retombé sous son emprise, Senzo a alors pété les plombs dans le tome précédent. Heureusement, Manpachi a réussi à le délivrer. Mais les renards blancs sont persuadés que notre renard noir est responsable de la montée en puissance de Gyokumen, ils viennent donc pour l’emprisonner. Connaissant le caractère de Senzo, c’est pas gagné.

Un sixième tome passionnant. C’était frustrant ce matin de devoir arrêter ma lecture. Je suis rentrée assez vite dans l’histoire et j’ai pris tellement de plaisir à retrouver nos héros et les compagnons fort sympathiques qui gravitent autour d’eux.
Il n’y a pas beaucoup de temps mort, donc impossible de s’ennuyer.
Il est aussi captivant que les tomes précédents, les illustrations sont toujours aussi belles, le scénario est cohérent et bien ficelé. Une lecture rapide et addictive.
Je me rends compte que, même si j’ai adoré cette lecture, je n’ai pas grand-chose à en dire.

Soul eater, tome 02 – Atsushi Ohkubo

Titre : Soul eater, tome 02
Auteur : Atsushi Ohkubo
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Maka, Soul Eater, Black*Star et Tsubaki sont envoyés en mission par Maître Shinigami, le dieu de la mort, afin de capturer le professeur Sid. Cet ancien enseignant de Shibusen a été transformé en zombie et a commis plusieurs voies de faits sur des élèves de l’école. Nos deux Meisters accompagnés de leurs armes démoniaques respectives vont devoir trouver le responsable de cette zombification tirant les ficelles dans l’ombre : le redoutable Docteur Stein.

Je savais que cette lecture me plairait, mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit autant.

Maka, Soul Eater, Black Star et Tsubaki sont contraints de passer une épreuve de rattrapage : ils doivent vaincre Stein… et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est aussi puissant que timbré.
Il est d’ailleurs tellement fort que Death the Kid, le fils de Shinigami, décide d’aller les aider. Sauf qu’il ne peut pas intervenir parce qu’il n’est pas élève à Shibusen. Donc il demande à son père de l’inscrire.
La partie suivante, c’est l’arrivée fracassante de Death the Kid à Shibusen. Ce n’est pas de son fait : Black Star a décidé de lui montrer de quoi il est capable. Pour l’affronter, il s’allie à Soul… et les deux ne sont pas du tout sur la même longueur d’onde.
Enfin, dans la dernière partie, Maka et Soul rencontrent Crona, un meister avec une arme maléfique,  tous deux dirigés par la sorcière Medusa. Les choses sérieuses commencent.

Les événements qui se déroulent dans ce second tome ne sont pas une surprise : en effet, j’ai vu l’animé deux fois et ça m’a tellement plu et marqué que je me souviens d’énormément de détails.
Le manga est tout aussi génial : il m’a fait vibrer du début à la fin. J’ai ri aux larmes quand Black Star et Soul font équipe, ce n’est pas le seul moment qui m’a fait rire, mais je ne vais pas tous les citer.
Je me suis senti invincible quand Stein ou Death the Kid gonflaient leur pouvoir, ou qu’un de nos héros utilisaient leur puissance.
Et enfin, l’angoisse montait quand les choses tournaient mal pour nos héros ou même quand Crona sortait son arme.
Ce n’est pas souvent qu’un manga me fait un tel effet !

J’aime toujours autant les personnages (même Black Star est mieux passé cette fois). Et pas un personnage en particulier, même si j’ai quelques préférences. Leur force, c’est leur relation : leur amitié, leur différence qui se lisse au moment où ils doivent s’harmoniser, leur coopération chaotique parfois.
Ça finit par faire passer certains traits de caractère exaspérants.

Les dessins me plaisent. Ils sont certes moins beaux que dans l’animé, mais il n’y a pas d’inégalité dans les illustrations, ce que j’apprécie. Les combats sont fluides et clairs. Je n’ai eu aucun mal à m’imaginer les coups portés, leur vitesse.
Bon, ma chronique est bien assez longue comme ça, je vais donc conclure : c’est un coup de cœur pour ce second tome. Je me serais écouté, j’aurais entamé le trois dans la foulée.

20th Century Boys, tome 01 – Naoki Urasawa

Titre : 20th Century Boys, tome 01
Auteur : Naoki Urasawa
Éditeur : Panini
Nombre de pages : 210
Quatrième de couverture : Kenji est seul avec sa mère pour s’occuper de son magasin. Depuis que sa sœur a disparu, il doit aussi prendre soin de sa petite nièce Kanna. Il habite depuis toujours ce quartier, croise régulièrement ses anciens camarades de jeu et semble avoir définitivement mis de côté ses ambitions, ses vieux rêves.
Pourtant un jour il entend parler d’un couple qui a soudainement disparu près de chez lui. Sur leur porte il aperçoit un étrange dessin qui commence à l’intriguer, un dessin qui lui rappelle le groupe qu’il formait avec ses copains, gamins, et avec qui il s’était engagé à « protéger le monde »…
Mais c’est avec la mort de l’un d’eux, « Donkey », que les choses s’affolent dans sa tête. Il va alors commencer son enquête et tenter de découvrir qui est ce mystérieux « Ami » qui dirige le groupe qui se cache sous ce dessin.

Ça fait très longtemps que je voulais reprendre cette saga, mais j’avais peur d’être déçue tellement j’avais aimé la première fois… à sa sortie, il y a 25 ans – ça commence à remonter.
Je voulais reprendre là où j’en étais arrivé, c’est-à-dire au numéro 8. Donc j’ai lu la moitié avant de me dire que ce n’était pas possible et que je ne me souvenais pas des détails les plus intéressants.
J’ai donc repris depuis le début et j’ai très bien fait.

C’est un premier tome introductif qui place le contexte et les personnages.
Kenji a repris le magasin d’alcool de feu son père avec sa mère. Sa sœur leur a abandonné son bébé, Kanna, avant de disparaître. Deux policiers viennent le voir pour l’interroger au sujet d’un de ses client qui a disparu avec toute sa famille. En allant chercher les bouteilles vides chez le disparu, il découvre un symbole sur la porte de service de son client.
De plus, un de ses amis d’enfance, Donkey, s’est suicidé. Peu avant, il reçoit une lettre de Donkey qui contient un symbole dessiné, le même symbole que Kenji a vu chez son client disparu. Quel est le lien ?
On navigue entre les souvenirs de notre héros et de ses amis (1969) et 1997, avec quelques passages après cette dernière date.

Le scénario est complexe, mais tout est cohérent et l’intrigue super bien ficelée.
Les personnages sont sympathiques et le fait de les suivre sur plusieurs époques les rend attachants.
J’adore les illustrations, le mangaka a un style très particulier et reconnaissable. Il arrive à transmettre aisément les émotions de ses personnages.
C’est un coup de cœur pour cette lecture.

Les immortalistes – Chloe Benjamin

Titre : Les immortalistes
Auteur : Chloe Benjamin
Éditeur : Le livre de poche
Nombre de pages : 512
Quatrième de couverture : À San Francisco, il pourrait exister pour lui-même. Et même s’il n’aime pas penser à ça, le moment est venu de se poser la question : et si la femme de Helster Street avait raison ? Cette simple éventualité prête une tout autre couleur à sa vie, et tout semble alors urgent, scintillant, précieux. New York, été 1969. Pour tromper l’ennui, les enfants Gold ne trouvent rien de mieux à faire que d’aller consulter une voyante capable de prédire avec exactitude la date de leur mort. Si Varya, Daniel, Klara et Simon veulent tous savoir de quoi demain sera fait, ils sont loin de se douter de ce qui les attend. Des années plus tard, hantés par la prophétie, ils vont faire des choix de vie radicalement opposés. Lorsque le premier d’entre eux trouve la mort à la date annoncée par la voyante, les trois autres craignent le pire. Doivent-ils prendre au sérieux cette prémonition ? N’est-ce la puissance de l’autosuggestion qui pousse les Gold à faire des choix qui les conduisent irrémédiablement vers leur mort ?

J’ai eu ce livre suite à ma commande d’une box la Kube. C’est donc une libraire qui m’a choisi cette lecture en fonction d’un texte que j’avais rapidement rédigé.
Je dois dire que je ne m’attendais pas à une telle lecture ! C’était passionnant (du moins le début).

On suit quatre personnages issus d’une même famille. On commence le bouquin par une scène qui les marquera : enfants, ils vont voir une voyante qui les prend un à un et leur prédit le jour de leur mort.
Puis on reprend 10 ans après avec le décès de leur père. Leur mère perd la boule et le plus jeune, Simon qui est encore lycéen, se voit déjà prendre soin d’elle alors que ses frères et sœurs se carapatent. Quand son aînée, Klara, lui propose de l’accompagner à San Francisco, c’est l’opportunité pour lui de vivre sa vie sans risquer le jugement de ses proches.
Donc c’est ce qu’il fait : brûler la chandelle par les deux bout. Et comme ça se passe de 1978 à 1982, je n’ai eu aucun mal à anticiper ce qui allait lui arriver.

Puis on suit Klara qui n’a pas une vie conventionnelle. Son rêve est de devenir magicienne et elle se lance dedans à corps perdu. Elle galère toute seule avant d’être aidée par Raj, un gars que Simon et elle ont rencontré à leur arrivée à San Francisco.
Mais sa vie n’en est pas plus facile.
Simon et Klara ont vécu avec une épée de Damocles au-dessus de leur tête : la voyante leur a prédit une vie courte donc ils ne se préservent pas.

Daniel finit également par péter un câble… pourtant, il a une vie relativement tranquille : il est médecin pour l’armée, marié à Mira qu’il aime et sa mère Gertie vit avec eux. D’ailleurs, il y a tellement peu de rebondissements et c’est un personnage si peu profond que sa partie est la plus courte des quatre.

Quant à Varya, elle est aussi atteinte que les autres. Sa vie est régie par ses TOCs. Dans les trois premières parties, elle est quasiment inexistante, un personnage difficile à appréhender, presque une inconnue donc j’ai eu un peu de mal à me faire à sa partie et je ne sais pas si j’ai aimé découvrir. Elle était plus intéressante que celle de Daniel, mais beaucoup moins intense que celles de Klara ou Simon.
Je pense que j’espérais mieux de cette dernière partie : un récit fort, résilient… c’est quand même la seule survivante. Mais je n’ai pas réussi à croire en elle et son histoire… un peu comme celle de Daniel. Elle est aussi cabossée que les autres, mais j’ai trouvé que ça manquait de profondeur et donc ça sonnait faux… je pense que c’est ça qui m’a bloquée.

J’ai relevé quelques incohérences scénaristiques et historiques qui m’ont fait grincer des dents :
– Klara dit au début que la voyante a annoncé sa mort à ses 31 ans (je me suis dit que c’était important, donc je me suis obligée à la retenir), et quand Daniel rapporte ses propos (alors ok, 30 ans ont passé, il a pu confondre) il dit que c’était annoncé pour ses 32 ans.
– dans l’histoire de Klara, la date du 20 décembre est donnée, sa grande première est quatre jours après. Le soir de la première, minuit arrive et une nouvelle année commence ! Hein ?
– les Costellos sont arrivés en Floride en 1930, ils ont dû fuir l’Italie à cause de Hitler… euh, non… pas en 1930. A cette date, qu’ils aient fui à cause de Mussolini, d’accord, mais pas Hitler… il n’est chancelier qu’en 1933.
L’autrice a vraiment des problèmes avec la temporalité.
D’accord, je chipote un peu, il n’y a que trois soucis sur 500 pages, c’est raisonnable, mais j’ai tellement aimé le début que ça m’a exaspérée.

J’ai parlé des personnages et de leur parcours. Qu’en est-il de l’intrigue ? Ça passe bien. Ça n’a rien de transcendant, mais ça ne m’a pas empêché d’avancer super vite.
J’ai apprécié le concept à la Matrix : quand la voyante dit à Néo que ce n’est pas grave pour le vas, en regardant autour de lui, il fait tomber le vase qui se casse et la conclusion est : est-ce qu’il l’aurait fait tomber si elle ne lui avait pas dit que ce n’était pas grave.
Là, c’est pareil, est-ce qu’ils auraient eu cette vie avec une telle fin si la voyante ne leur avait pas prédit la date de leur décès ? Je suis persuadée que non.
Bon, j’ai fait une longue chronique, je vais donc m’arrêter là et conclure : si la première moitié du roman a été un coup de cœur, la deuxième est moins passionnante, j’ai pourtant aimé ce roman en intégralité.

Vlog 2025, semaine 14 : peu de loisirs créatifs, plus de lecture et de TV

La semaine du 24 au 30 mars, j’ai bien avancé dans
– mes lectures : Solo leveling tome 17 et Les immortalistes de Chloé Benjamin
– mes tricots : châle Carver (de NLC Knits)
– mon encours crochet : cadeau du calendrier de l’avent 2025 pour mon fils
– diamond painting : chat amoureux
– programme TV : Demon Slayer, Twilight, Psych

Et je vous parle de tout ça dans ma vidéo :