20th Century Boys, tome 01 – Naoki Urasawa

Titre : 20th Century Boys, tome 01
Auteur : Naoki Urasawa
Éditeur : Panini
Nombre de pages : 210
Quatrième de couverture : Kenji est seul avec sa mère pour s’occuper de son magasin. Depuis que sa sœur a disparu, il doit aussi prendre soin de sa petite nièce Kanna. Il habite depuis toujours ce quartier, croise régulièrement ses anciens camarades de jeu et semble avoir définitivement mis de côté ses ambitions, ses vieux rêves.
Pourtant un jour il entend parler d’un couple qui a soudainement disparu près de chez lui. Sur leur porte il aperçoit un étrange dessin qui commence à l’intriguer, un dessin qui lui rappelle le groupe qu’il formait avec ses copains, gamins, et avec qui il s’était engagé à « protéger le monde »…
Mais c’est avec la mort de l’un d’eux, « Donkey », que les choses s’affolent dans sa tête. Il va alors commencer son enquête et tenter de découvrir qui est ce mystérieux « Ami » qui dirige le groupe qui se cache sous ce dessin.

Ça fait très longtemps que je voulais reprendre cette saga, mais j’avais peur d’être déçue tellement j’avais aimé la première fois… à sa sortie, il y a 25 ans – ça commence à remonter.
Je voulais reprendre là où j’en étais arrivé, c’est-à-dire au numéro 8. Donc j’ai lu la moitié avant de me dire que ce n’était pas possible et que je ne me souvenais pas des détails les plus intéressants.
J’ai donc repris depuis le début et j’ai très bien fait.

C’est un premier tome introductif qui place le contexte et les personnages.
Kenji a repris le magasin d’alcool de feu son père avec sa mère. Sa sœur leur a abandonné son bébé, Kanna, avant de disparaître. Deux policiers viennent le voir pour l’interroger au sujet d’un de ses client qui a disparu avec toute sa famille. En allant chercher les bouteilles vides chez le disparu, il découvre un symbole sur la porte de service de son client.
De plus, un de ses amis d’enfance, Donkey, s’est suicidé. Peu avant, il reçoit une lettre de Donkey qui contient un symbole dessiné, le même symbole que Kenji a vu chez son client disparu. Quel est le lien ?
On navigue entre les souvenirs de notre héros et de ses amis (1969) et 1997, avec quelques passages après cette dernière date.

Le scénario est complexe, mais tout est cohérent et l’intrigue super bien ficelée.
Les personnages sont sympathiques et le fait de les suivre sur plusieurs époques les rend attachants.
J’adore les illustrations, le mangaka a un style très particulier et reconnaissable. Il arrive à transmettre aisément les émotions de ses personnages.
C’est un coup de cœur pour cette lecture.