Frieren, tome 08 – Kanehito Yamada & Tsukasa Abe

Titre : Frieren, tome 08
Scénario : Kanehito Yamada
Illustrations : Tsukasa Abe
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 188
Quatrième de couverture : Alors que Frieren et ses compagnons font halte dans la citadelle de Heiß, Stark propose à Fern d’aller en rendez-vous, sur le ton de la plaisanterie… et contre toute attente, la jeune fille accepte ! Sur les conseils de l’elfe, qui n’y connaît pas grand-chose, le guerrier emmène donc son amie faire le tour de la ville, ce qui leur permet de se rapprocher un peu.
Après cette pause bienvenue, les trois aventuriers repartent sur les routes et arrivent au haut-plateau du Nord, une zone extrêmement dangereuse où pullulent aussi bien des monstres coriaces que des démons retors… Parviendront-ils à survivre dans cette région hostile ?

On est en train de regarder l’animé Frieren et pour ne pas prendre le risque d’être spoilée, il fallait que je m’avance dans cette saga. Avec ce huitième tome, je devrais être tranquille.

Le début est bizarre… très succinct comparé aux récits habituels.
Stark, Fern et Frieren arrivent dans un village, ils butent des monstres et passent au suivant. Aucun lien ni avec les habitants, ni avec les lieux. Pas de souvenirs passés. C’est assez perturbant.
Le point positif est qu’ils rencontrent 2 mages de première catégorie : Genau et Méthode… et là, je suis ravie d’avoir vu l’animé parce que je ne me serais jamais rappelé d’eux : Genau était l’examinateur lors de la première épreuve de l’examen pour passer mage de première catégorie (celle avec le dôme et les stiles) et Méthode a passé l’épreuve avec Frieren et Fern.
Ces deux personnages ne sont pas plus sympathiques que ça et ils ne m’ont pas marqué plus que ça.
Leur mission : débarrasser des démons le village saccagé où a grandi Genau.

Dans l’ensemble, ça s’est laissé lire. Il manquait ce petit brin de nostalgie qu’on retrouve dans les autres tomes, cette impression de temps arrêté. Peut-être que les auteurs ont plutôt voulu transmettre cette sensation de danger immédiat, cette impossibilité de se poser, cette obligation d’avancer rapidement. Si c’est le cas, c’est loupé. Pour moi, il manque la sensation d’oppression liée à l’imminence du danger… jusqu’à leur affrontement au village de Genau.

Les dessins sont tout aussi sympathiques que d’habitude. Rien à redire là-dessus.
En conclusion, j’ai aimé cette lecture, mais j’attends surtout avec impatience le prochain puisqu’il y aura Denken.