Sorceline, tome 2 : La fille qui aimait les animonstres – Sylvia Douyé & Paola Antista

Titre : La fille qui aimait les animonstres
Saga : Sorceline, tome 2
Scénario : Sylvia Douyé
Illustrations : Paola Antista
Éditeur : Vents d’ouest
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Les élèves poursuivent leur stage de fantasticologie chez le professeur Archibald Balzar. Mais Sorceline est rongée par la culpabilité. En effet, comme elle pense être responsable des disparitions de ses camarades, elle peine à se concentrer en classe et perd toutes ses capacités. Il lui est alors de plus en plus difficile de cacher ses états d’âme surtout face à Alcide qui est un peu trop prévenant, Willa, trop curieuse, ou Mérode… décidément très étrange. Pourtant Sorceline n’est pas la seule à faire des cachotteries. Et d’ailleurs quand sonnera l’heure des révélations, personne ne sera épargné par la stupéfaction !

Quand j’ai vu le tome deux et trois de Sorceline à la médiathèque, je n’ai pas hésité un seul instant à les emprunter, parce que ça fait des mois que je zieutais la série et jusqu’à présent, je n’avais jamais vu plus d’un tome à la fois.

À la fin du premier tome, Sorceline est persuadée que c’est elle qui est responsable de la transformation de ses camarades en verre… une conclusion logique : chaque fois qu’elle a maudit quelqu’un, le terrible sort l’a frappé. Le seul à connaître cet atroce secret, c’est Mérode ce qui déplaît autant à Alcide qu’à Willa (mais pas pour les mêmes raisons).
Dans ce second tome, l’énigme fantastocologique qui accapare le professeur Balzar et ses stagiaires est celle d’un bébé dragon que les gentilles Lullabis ont attaqué. Étrange comportement…

J’avais adoré le premier tome, mais celui-ci est encore mieux. Les stagiaires ne sont plus que quatre et c’est appréciable parce qu’on a le temps de les découvrir eux et leurs talents secrets, de suivre leurs échanges et de les apprécier… ou pas.
L’histoire est prenante et j’ai eu la bonne idée de la lire d’une traite, donc pas de frustration… que du bonheur. Je ne pensais pas que le récit prendrait cette tournure, ni que le second tome serait mieux que le premier, pourtant, c’est le cas.

Les illustrations sont superbes, les couleurs harmonieuses. Les décors et les créatures fabuleuses sont magnifiquement dessinés. Je suis super enthousiaste, mais c’est parce que j’ai pris un plaisir énorme à m’arrêter sur chaque planche et à contempler les dessins.

C’est un coup de cœur pour cette lecture et je suis ravie de pouvoir lire rapidement le tome suivant.

Obie Koul, tome 3 : Résurrection – Pierre Makyo & Alessia Buffolo

Titre : Résurrection
Saga : Obie Koul, tome 3
Scénario : Pierre Makyo
Illustrations : Alessia Buffolo
Éditeur : Kennes
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Suite à son altercation avec le Ragginazor, Obie a enfin découvert son incroyable pouvoir. Mais il doit absolument le garder secret car il ne sait pas encore à qui il peut faire confiance. Pendant ce temps, une sombre machination met à mal la relation politique entre Nagams et Tétrakols sur la planète Oxythol. Une guerre s’annonce et la vie du père d’Obie est en danger…

Le troisième tome est sortie cet été, je ne pensais pas le trouver déjà à la médiathèque et pourtant si. Donc j’en ai profité pour l’emprunter et je suis bien contente de l’avoir fait parce qu’il est trop bien.

À la fin du 2, Obie découvrait ses pouvoirs : la capacité de ressusciter les gens en leur soufflant dans leur bouche. Mais comme il est malin, il se dit que ce serait stupide d’en parler et que ça le mettrait en danger et il a bien raison, donc il garde le secret.
En parallèle, son père est parti en mission chez les Tétrakols, mais suite à un subterfuge des Konaliens, les barbares du nord sont persuadés que ce sont les Nagams (le peuple d’Elzeki) qui sont responsables de la mort de leur roi, donc le paternel de notre héros est fait prisonnier.

Comme dit plus haut, ce fut une agréable lecture. C’est l’occasion de découvrir des personnages qui, jusqu’à présent, avaient bien peu d’importance : les oncles d’Obie. Zorcor me déplaît depuis le début sans trop savoir pourquoi, dans ce second tome, il se démasque un peu plus et n’est pas le tonton sympa qu’il semblait être. Par contre, je n’arrivais pas à me faire une opinion sur Otakanac qui se montrait froid et distant, mais lui aussi se dévoile et finalement, je l’aime beaucoup.
Et puis pour une fois, Obie est un peu plus acteur dans l’histoire, il ne subit pas les choix des autres, que ce soit les petites frappes, son père, sa mère ou même son grand-père. Il a pris confiance en lui et ça change la donne. Ça le rend plus attachant.

Au niveau des illustrations, j’ai constaté une amélioration dans les détails que ce soient pour les décors ou les personnages, surtout les cheveux un peu plus naturels dans le mouvement. J’ai pris un grand plaisir à m’y attarder.

J’ai adoré ce second tome, il était dépaysant.

Le monde de Milo, tome 02 – Richard Marazano & Christophe Ferreira

Titre : Le monde de Milo, tome 02
Scénario : Richard Marazano
Illustration : Christophe Ferreira
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Ce second épisode du Monde de Milo nous transporte de l’autre côté du lac. Milo et Valia y découvrent un drôle de village peuplé de gens tout petits. Leur arrivée ne passe pas inaperçue, et ils sont bientôt recherchés par un puissant sorcier. Ce dernier envoie des animaux fantastiques détruire le village. Les deux enfants, suivis par la petite Mindhi, doivent fuir, pourchassés par l’homme-crapaud et l’homme-aigle qui, apprend-on, sont à la solde du sorcier. Mais pourquoi Milo a-t-il tant d’importance de ce côté du lac ?

Quand on a quitté nos héros dans le premier tome, le village qui les avait capturés a été attaqué et détruit par les axolotl, des monstres à la solde du vilain sorcier.
Au début de cette bande-dessinée, les habitants sont furieux et chassent Milo ainsi que Valia. C’était sans compter la petite Mindhi qui les suit et qui se fait attraper par le crapaud à la solde du méchant de l’histoire. Son père, Zhong, suit les traces de sa fille jusqu’à nos héros. ces derniers le mènent au poisson d’or et à partir de là, tout se précipite.

Un second tome surprenant, pour deux raisons :
le nombre de révélations est énorme (la vérité sur la mère de Milo, qui sont les trois tantes, le passé du sorcier, les origines de Valia, etc.) Il y en a tellement que je ne peux pas toutes les citer.
l’ultime combat contre le sorcier a déjà lieu… étrange pour une saga qui compte dix tomes.

Les dessins sont toujours aussi sympathiques. Les couleurs sont toujours un peu sombres, pourtant là, je n’ai pas trouvé cela désagréable contrairement au premier, bien au contraire : ça fait le charme de ce second tome.
J’ai apprécié les personnages. Les trois tantes m’ont fait rire tant leurs conversations sont décalées. Milo a pris du galon, il prend plus de décision et m’a semblé moins effacé ce qui est moins énervant. Quant à Valia, je n’ai toujours pas réussi à me faire une idée plus précise malgré le fait d’en savoir plus sur elle.

J’ai adoré ce second tome et j’ai hâte de découvrir le troisième.

Blindsprings, tome 2 – Kadi Fedoruk

Titre : Blindsprings, tome 2
Auteur : Kadi Fedoruk
Éditeur : Hachette (Comics)
Nombre de pages : 128
Quatrième de couverture : Une saga magistrale où se mêlent la magie et l’aventure !
Après 300 ans de captivité, Tamaura, grande prêtresse de l’ordre royal, est plongée dans un monde moderne, bien différent de celui qu’elle a connu autrefois.
Un terrible constat s’impose : la magie disparaît peu à peu et les esprits se meurent. Tandis que l’Académicien Harris découvre un lourd secret sur ses origines, elle va devoir décider seule de l’avenir de la ville de Kirkhall…

J’ai lu le premier tome de Blindspringq il y a déjà six mois et je me souvenais bien de l’histoire… enfin c’est ce que je croyais, parce que lorsque j’ai commencé ce second tome, je ne comprenais rien :

Tammy vit dans une pension, avec Imogène et sa sœur aînée (j’ai su que c’était sa sœur dans la deuxième moitié de la bande-dessinée). Euh… on ne l’a pas rencontrée dans le premier ? Peut-être… aucun souvenir, pas plus que de la grosse bataille qui a mis la ville sens dessus dessous. C’est donc dans cette pension que la princesse orphique est obligée de se cacher.
En parallèle, Harris a une réunion avec la société des académiciens… enfin je crois. Et il rencontre l’ambassadrice Khalane qui lui fait des révélations surprenantes… enfin pour lui, parce qu’en ce qui me concerne, c’était aussi évident que logique

Bon, si je trouvais que le premier tome n’était pas terrible, que dire de celui-ci. Il ne s’y passe rien. C’était chiant à mourir. J’ai dû m’y reprendre à quatre fois pour le terminer parce que je m’ennuyais tellement que je m’endormais à chaque fois.
Si les dessins sont aussi beaux que dans le premier, ils sont cependant encore plus sombres, ce qui était pénible : je me suis esquintée les yeux à déchiffrer les illustrations.

Je ne vais pas m’éterniser : y a rien à ajouter, l’essentiel est dit.
En conclusion, j’ai détesté cette lecture, c’était une perte de temps.

L’école des mauvais méchants, tome 1 – Stephanie S. Sanders

Titre : L’école des mauvais méchants, tome 1
Auteur : Stephanie S. Sanders
Éditeur : Nathan
Nombre de pages : 253
Quatrième de couverture : Être méchants ça s’apprend!
Élève : Rune Drexler
Niveau : Fourbe
Vous devrez exécuter les tâches ci-dessous en une semaine, soit sept jours, à partir de la nuit de la pleine lune :
1. Kidnapper une princesse.
2. Voler un bébé.
3. Trouver un homme de main et en faire votre esclave.
4. Renverser un royaume et placer sur le trône le souverain de votre choix.
Si vous étiez amené à échouer, ne serait-ce que dans une de ces missions, vous vous verriez aussitôt exclu du Centre de Redressement pour Méchants Récalcitrants. Si vous réussissez, vous accéderez au grade de Félon.
Vous avez le droit de choisir deux conspirateurs pour comploter avec vous.

Pour ce roman, c’est surtout la couverture qui m’a attirée et m’intriguait. Et puis les personnages qui sont dessus ont la classe… enfin pas tous, mais la majorité. Bref, ça me donnait bien envie de découvrir  cette lecture, même si le titre « mauvais méchants » me faisait tiquer et est beaucoup moins parlant que l’ancien nom de l’école : centre de redressement pour méchants récalcitrants.

Ceux qui sont envoyés dans ce pensionnat sont les rejetons de méchants célèbres (Dracula, le grand Méchant Loup, etc.), sauf qu’ils sont trop gentils ou une honte pour leur famille : Jez la vampire préfère siroter du chocolat que du sang, Désiré est le fils de la sorcière d’Hansel et Gretel mais il est nul comme sorcier et ne sait qu’enchanter des pâtisseries, pour ne citer qu’eux.
Le héros, Rune Drexler, est le fils du directeur de l’école. Il est trop serviable et cela fâche son père au point que ce dernier monte un stratagème pour se débarrasser de son boulet de gamin. Il lui donne un complot à réaliser : il a sept jours pour le réaliser et quand on voit les quatre tâches qui lui échoient, on se dit qu’il fait vraiment tout pour le virer de sa vie.
Rune peut être aidé par deux co-comploteurs et ils doivent : voler un bébé, s’allier un homme de main, kidnapper une princesse et renverser un royaume. Autant dire qu’en si peu de temps, c’est mission impossible.
Sauf que là, du début à la fin, ils ont une chance monumentale ! Tout se goupille trop bien, du coup ce n’est pas très amusant et la conclusion de chaque mission est prévisible. C’est un peu dommage.

Malgré ça, j‘ai passé un très bon moment, ça se lit très vite et c’était un plaisir de découvrir l’univers. C’était surprenant dans le sens où la tournure que prennent les événements est étonnante… je ne peux malheureusement pas en dire plus sans spoiler.
J’ai relativement bien aimé les personnages, surtout le cynocéphale que j’ai trouvé touchant et un brin marrant.
Je ne sais pas trop quoi penser des autres : je crois que Jez m’a saoulée avec sa jalousie maladive, Loup n’est pas assez présent pour que je puisse m’en faire une idée, Rune m’a laissée indifférente, je suis partagée quant à Désiré.
Le seul bémol pour moi est que c’est trop gentillet. Avec des méchants dans l’histoire, même récalcitrants, je m’attendais à un peu de fourberie… même les adversaires de Rune et son groupe sont nuls à chier ! C’est un peu lamentable.

Malgré ça, j’ai aimé cette lecture et je lirai assurément le second pour voir si nos héros sont moins mauvais.

 

ABC Imaginaire 2021 – lettre S :
24/26

 

Coupe des 4 maisons :
Felix Felicis (chasse aux potions) – l’autrice a la même initiale pour son prénom et son nom40 points

Cold Winter Challenge :
Magie de Noël
– Danse de la fée dragée (fée, univers onirique, fantasy, fantastique)